Les Épées de la Nuit et du Jour
Les
Épées de la Nuit et du Jour
Mille
ans ont passé depuis la mort de Druss et de Skilgannon le Damné, et le peuple
Drenaï est très affaibli. Une vieille prophétie annonçait qu’un héros de
légende reviendrait vers son peuple en son heure la plus sombre… et voilà que
le sorcier Landis Khan a trouvé la tombe de Skilgannon et entrepris de le
ressusciter. Mais le nouveau venu se retrouve perdu dans un monde dont il ne
connaît rien. Enfin, presque rien… Car dans la forêt vit un bûcheron qui
ressemble étrangement à un certain porteur de hache que Skilgannon connut
autrefois…
Les Épées de la Nuit et du Jour
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première
Parution : 2004
Edition
Poche : 23 août 2013
Titre
en vo : The Swords of Night and Day
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Rosalie
Guillaume
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 600
Mon
avis : Au cours de mes nombreuses
déambulations sur le net, et plus particulièrement, dans les sites spécialisés
en littérature fantastique, j’ai eu l’occasion a de multiples reprises de voir
que nombreux étaient ceux qui déconseillaient de lire trop d’œuvres de David
Gemmell les unes après les autres ; bien entendu, par ce simple conseil,
ce ne sont pas les qualités intrinsèques de celles-ci qui sont remises en
question, loin de là, mais plutôt, une façon de faire de l’auteur, dont j’ai
déjà eu l’occasion de vous parler au cours des quelques critiques de ses œuvres
parues sur ce blog jusqu’à ce jour et qui fait que ce dernier a l’habitude de,
grosso modo, user bien souvent des mêmes grosses ficelles dans ses intrigues
avec des scénarios, des protagonistes et mêmes des événements qui ont la
fâcheuse tendance de se ressembler. Pourtant, malgré cet état de fait que je ne
nie pas, mine de rien, je persiste et signe depuis quelques temps et j’avoue
que j’en demande encore, quoi que, je ne peux m’empêcher de me dire qu’une
pause serait nécessaire avant de risquer l’overdose… En tous cas, celle-ci
n’est pas survenue à la lecture de ces Épées de la Nuit et du Jour,
pourtant, le danger que cela se produise était bel et bien présent :
ainsi, ici, Gemmell reprend une bonne partie du casting de son Loup Blanc,
c’est-à-dire, Skilgannon le Damné, Druss la légende, Jianna la Reine Sorcière
de Naashan et pioche même dans une autre de ses œuvres, Le Roi sur le
Seuil, avec Decado. Bref, rien de nouveau sous le soleil si ce n’est que
tout ce petit monde est envoyé, ou plutôt, plus ou moins bien ressuscité,
parfois à plusieurs exemplaires (si, si) mille ans dans le futur, dans un monde
finalement pas si éloigné du leur et c’est reparti pour un tour puisque, vous
l’avez compris, nos héros vont devoir faire face à une menace quasiment
invincible, sans grand espoir de réussite même si, forcément, ils y parviendront.
Bref, du Gemmell sans la moindre surprise… et pourtant… et pourtant, ça marche
franchement bien puisqu’assez rapidement, on est captivé par l’intrigue et
qu’on ne pose ce fichu bouquin qu’une fois ce dernier achevé !
Etonnant ? Oui et non car même si par moments, on a bel et bien
l’impression de lire plus ou moins les mêmes histoires, Gemmell est tellement
doué pour captiver l’intérêt de ses lecteurs mais aussi écrire des histoires
riches en émotions et rebondissements qu’au final, on ne peut s’empêcher d’en
redemander encore et encore… et d’ailleurs, je ne m’en caches pas, c’est ce que
j’ai fait !
Points
Positifs :
- On
reprend quasiment le casting de Loup Blanc, on envoi le tout mille
ans dans le futur et c’est reparti pour une intrigue parfois tordue, parfois
excellente, mais que vous ne pourrez pas lâcher avant sa conclusion.
-
Rien que pour le plaisir de retrouver Olek Skilgannon, toujours aussi torturé,
est un véritable plaisir, et comme en plus, il est plus ou moins accompagné du
légendaire Druss (vous comprendrez ce que je veux dire en lisant le bouquin),
le plaisir est décuplé.
-
Bien apprécier cette vision toute gemmellienne de son univers : un futur
pas très différent mais au bord du chaos, un passé ou plutôt devrais-je dire
tout un tas de passés où d’anciennes civilisations évoluées ont laissé des
traces de technologies qui sont usées en tant que magie par leurs descendant ;
j’ai toujours bien aimé les mélanges du genre et franchement, voir Skilgannon
souffrir de la radiation dans des couloirs à l’allumage plus que moderne m’aura
ravi.
-
Une belle métaphore du racisme et de la peur de l’autre avec les hommes-bêtes.
-
Le personnage de Decado que je ne connaissais pas encore pour ne pas avoir
lu Le Roi sur le Seuil.
Points
Négatifs :
-
Bon, même si dans l’ensemble, j’ai fortement apprécié ces Épées de la
Nuit et du Jour il faut tout de même reconnaitre que ça sent franchement
le réchauffer, d’où, bien entendu, la note finale qui en est baissée ;
mais bon, c’est la façon de faire de Gemmell qui use et abuse, encore et
toujours, des mêmes vieilles ficelles dans bon nombre de ses romans.
-
Par moments, l’intrigue est tout de même assez prévisible et sans surprise,
mais bon, quand on commence à être un habituer des œuvres de Gemmell, c’est
normal.
Ma
note : 7,5/10
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