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samedi 20 novembre 2021

La Reine Faucon – Reine des Batailles


La Reine Faucon – Reine des Batailles
 
Les highlanders ont été écrasés par les armées ennemies. Depuis trop longtemps aliénés par le cruel Baron Gottasson, ils ont perdu toute fierté et toute confiance. Leur unique espoir repose sur Sigarni, une jeune fille farouche et obstinée. Descendante du plus puissant roi des Highlands, elle est la seule capable de mobiliser son peuple et de briser enfin le joug des tyrans. Il est temps pour Sigarni de faire face à son destin et de devenir la Reine des Batailles…
 

La Reine Faucon – Reine des Batailles
Auteur : David Gemmell
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première Parution : 08 février 1995
Edition Française : 11 septembre 2019
Titre en vo : Ghost King
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Leslie Damant-Jeandel
Editeur : Bragelonne
Nombre de pages : 440
 
Mon avis :
 Après avoir lu les deux volumes qui composaient le cycle des Pierres de Pouvoir, une œuvre qui, malgré ses qualités, ne m’avait pas autant emballer que bon nombre des autres ouvrages de David Gemmell, il était grand temps de m’atteler a un autre cycle court du regretté auteur britannique, La Reine Faucon. Bon, je ne vous cache pas que, avant même de me lancer dans la lecture de Reine des Batailles, premier volet du diptyque, j’éprouvais la plus grande méfiance vis-à-vis de ce roman : les critiques que j’avais put lire a son égard étaient pour le moins mitigées, certains lecteurs pointaient du doigt le personnage principal, Sigarni, en accusant Gemmell d’en avoir fait une femme qui aimait un peu trop les plaisirs de la chair, quand au postulat de départ en lui-même, franchement, retrouver pour la énième fois les Highlands aux prises avec des envahisseurs, c’était un peu trop ! D’ailleurs, si je devais trouver un principal défaut à cette Reine Faucon, c’est son coté réédite : Les Pierres de PouvoirRigante nous avaient déjà entrainé du coté de ces iles britanniques fantastique et même si l’on a l’habitude de dire jamais deux sans trois, là, cela commençait à faire beaucoup… De plus, si Rigante s’était avéré être un quasi-chef d’œuvre, Les Pierres de Pouvoir m’avait plutôt déçu et, donc, je n’attendais pas grand-chose de cette Reine Faucon… Et, sincèrement, j’avais tort ! Car bon, comment dire, ici, nous sommes dans un cycle bien plus aboutit que celui des Pierres de Pouvoir et si nous sommes tout de même loin des meilleures créations de Gemmell – il ne faudrait pas exagérer – il est clair que cette Reine des Batailles, ouvrage plus récent, avec un auteur qui maitrise mieux son style et qui est plutôt inspirer, est la preuve évidente – une de plus – que, décidément, le britannique fut un des plus grands noms de la littérature fantastique de ces quatre dernières décennies ! Ainsi, de la première à la dernière page, nous avons affaire a une intrigue captivante au possible, riche en personnages charismatiques et en scènes qui marquent les esprits et si, certes, bien entendu, David Gemmell, use et abuse à nouveau des mêmes vieilles ficelles qui l’auront accompagner tout au long de sa carrière, cela n’empêche nullement cette Reine des Batailles d’être un sacré bon petit livre qui ravira, je n’en doute pas, les fans de l’auteur. Alors bien sur, on regrettera un final que l’on aurait souhaité être un peu plus long, quand au voyage de notre héroïne dans un monde parallèle, il est tellement rapide qu’il en devient ridicule, mais bon, dans l’ensemble, cette Reine des Batailles est un bon roman qui vous tiendra en haleine du début à la fin et qui, pour ma part, fut une bonne surprise. J’espère à présent que la suite, elle, sera aussi bonne, car bon, quelque part, Sigarni et ses compagnons le méritent bien !
 

Points Positifs
 :
- Un cycle qui démarre sur les chapeaux de roue et qui est plutôt prometteur pour la suite. Il faut dire que cette Reine des Batailles, sans être exceptionnel, est un bon Gemmell, captivant au possible et qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page, comme c’est souvent le cas chez l’auteur.
- Comme il est de coutume avec David Gemmell, nous avons droit à un casting charismatique au possible et d’une richesse peu commune dans la littérature du genre. Bien évidement, Sigarni se démarque de par son importance mais bon nombre de ses compagnons ne lui sont pas en reste.
- Tout de même incroyable de se rendre compte comment Gemmell utilise à chaque fois les mêmes ficelles sans que cela nuise totalement à ses romans.
 
Points Négatifs :
- Le voyage de Sigarni dans un monde parallèle est le gros point noir de cet ouvrage : terriblement court, tout juste quelques pages, il en est presque ridicule ! Mais qu’est-ce qui était passé dans la tête de Gemmell pour nous avoir pondu cela ?
- Dommage que la bataille finale ne dure pas un poil plus longtemps. Mais bon, après tout, on a l’habitude chez l’auteur qui aura toujours eu du mal à nous proposer des fins dignes de ce nom…
- Le coté réédite de ce cycle qui, par certains cotés, ressemble pas mal à Rigante en moins aboutit et a celui des Pierres de Pouvoir.
- La Source, le Vide, des hommes bêtes, des dimensions parallèles, des affrontements apparemment perdus d’avance à un contre dix, des Reines Sorcières, de vieux guerriers bourrus, une conclusion qui tient en quelques lignes et autres joyeusetés du même genre sont déjà au rendez vous et conforteront les habituels détracteurs de Gemmell…
 
Ma note : 7,5/10

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