Sixième Sens
Sixième
Sens
Psychologue
pour enfants, le docteur Malcolm Crowe vient de voir ses compétences
officiellement distinguées par la municipalité de Philadelphie. Ce soir-là, il
savoure cette reconnaissance en compagnie de sa femme Olivia quand un jeune
homme, qui s'est introduit chez eux, tire sur lui et se suicide après lui avoir
reproché de ne pas l'avoir délivré de ses peurs et surtout de ne pas avoir pris
son problème au sérieux. Un an plus tard, toujours hanté par le drame, Malcolm
s'intéresse au cas d'un petit garçon de 8 ans, Cole Sears, dont le comportement
étrange est lié à un terrible secret qu'il n'a jusqu'ici partagé avec personne,
pas même avec sa mère, qui l'élève seule…
Sixième Sens
Réalisation : M.
Night Shyamalan
Scénario : M.
Night Shyamalan
Musique : James
Newton Howard
Production : Buena
Vista Pictures
Genre : Horreur
psychologique
Titre
en vo : The Sixth Sense
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 2 août 1999
Durée : 107
mn
Casting
:
Bruce
Willis : Dr. Malcolm Crowe
Haley
Joel Osment : Cole Sear
Olivia
Williams : Anna Crowe
Toni
Collette : Lynn Sear
Donnie
Wahlberg : Vincent Grey
Bruce
Norris : Stanley Cunningham
Glenn
Fitzgerald : Sean
Trevor
Morgan : Tommy Tammisimo
Peter
Tambakis : Darren
Jeffrey
Zubernis : Bobby
M.
Night Shyamalan : Dr. Hill
Lisa
Summerour : une demoiselle d'honneur
Mischa
Barton : Kyra Collins
Greg
Wood : M. Collins
Angelica
Torn : Mme Collins
KaDee
Strickland : visiteur n°5
Samia
Shoaib : la jeune femme
Mon
avis : Forcement, et ceux qui me
connaissent ne seront pas surpris, proposez moi une histoire avec un soupçon de
paranormal et cela ne pourra qu’éveiller ma curiosité… Bref, un enfant qui voit
des fantômes, des « gens qui sont morts » comme il dit, hum,
cela, c’est le genre de truc qui plaira à un vieux fidèle de X-Files.
Et, d’entrée de jeu, je dois avouer que, malgré toutes mes réticences passées –
principalement dut au fait que je n’ai jamais été un grand fan de Bruce Willis
– je fus captivé par l’intrigue dès les premières minutes, ou presque, en fait,
dès que le sieur Willis, jouant ici le rôle d’un psychiatre pour enfants,
rencontra le jeune Cole Sears, joué ici par le jeune Haley Joel Osment, tout
bonnement excellent. Intrigue donc, captivante, sobriété des personnages, y
compris et surtout d’un Bruce Willis dans un rôle inhabituel, ce qui nous
change de son rôle de bourru dans moult films d’actions sans intérêt (pas plus
mal), doutes au départ quant aux problèmes de l’enfant, que l’on pourrait
penser victime d’une quelconque maladie mentale avant que l’on ne comprenne une
bonne fois pour toutes que celui-ci voit véritablement des morts – le film
basculant alors carrément dans le paranormal – mais aussi le coté «
rédemption » de Willis, les problèmes de communication entre l’enfant
et sa mère donnant parfois des cotés un peu naïfs mais non désagréable au film.
Bref, tous ces éléments font que l’on passe un bon moment avec ce Sixième
sens. Mais tout cela n’est rien sans le twist final, totalement imprévu,
particulièrement pour ce qui est du personnage interprété par Bruce Willis.
Ainsi, une fois que l’on apprend la vérité, une fois que l’on comprend tout,
une fois passé la stupeur de la révélation, on s’aperçoit que l’intégralité du
film regorgeais d’indices, que tout était évidant des les premières minutes,
que, forcement, et je ne pense pas faire de spoiler près de vingt ans après la
sortie du film, tout indiquait a la base que Bruce Willis (enfin, son
personnage) était lui aussi un fantôme. Et, franchement, avouons que tout
l’intérêt de l’œuvre repose sur cette révélation. Car, comme je le disais
précédemment, si Sixième sens est un bon film, ce n’est pas un
grand film. Bien évidement, celui-ci possède tout un tas d’éléments qui
captivent suffisamment l’attention du spectateur, bien entendu, les acteurs – y
compris Bruce Willis – jouent parfaitement bien et, surtout, la révélation
finale est tellement surprenante et inattendue qu’elle mérite à elle seule le
détour. Cependant, c’est aussi cela le problème, enlevez celle-ci et il restera
tout juste un film, bon, mais un film comme un autre. Certes, une fois cette
révélation connue, un second visionnage est nécessaire, histoire de découvrir
tous les petits détails, tellement évidents, qui jalonnent ce film, mais bon,
de là a crier au chef d’œuvre, je ne pense pas qu’il faille aller jusque là…
Points
Positifs :
-
Le retournement final qui, non seulement nous surprend de fort belle manière,
mais qui, surtout, nous donne envie de revoir ce film, afin que l’on puisse
découvrir tous les petits détails flagrants qui nous démontraient depuis le
début que le personnage interprété par Bruce Willis était mort.
-
Une œuvre plutôt réussie dans le genre horrifique. Bien plus subtile que l’on
pourrait croire, Sixième Sens mise tout sur les dialogues
entre le psychologue et l’enfant, sur l’ambiance, assez oppressante, mais aussi
sur le fait que les effets horrifiques servent le scénario, non le contraire.
-
Un casting assez réussi avec, en tête de liste, le jeune Haley Joel Osment,
bien entendu, mais on n’oubliera pas un Bruce Willis tout en sobriété, ce qui
est chose rare avec lui.
Points
Négatifs :
-
Certes, Sixième Sens est un bon film mais pas un grand
film : ainsi, il apparait comme étant trop court et la thématique du
contact avec les morts n’est pas totalement abordée, en dehors d’un exemple,
certes réussi, il faut le reconnaitre.
- Un
coté un peu gnangnan par moments, dont on se serait bien passer…
Ma
note : 7,5/10
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