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mardi 3 août 2021

The Boys – Ça va faire très mal !


The Boys – Ça va faire très mal !
 
En Ecosse, Hughie se promène à la fête foraine main dans la main avec Robin, sa petite amie. Brusquement, quelque chose percute la jeune femme très violemment et l’envoie valdinguer dans un mur proche. Sur place, les secours découvrent plusieurs cadavres : celui de Robin et celui d’un super méchant. Le responsable de tout ça n’est autre que Train A, un des super héros les plus puissants de la Terre, et c'est ce qu'on appelle une bavure. Les jours passent, la dépression gagne petit à petit Hughie et un jour où il se rend au parc, il rencontre un homme nommé Billy Butcher. Il lui explique qu’il a l’intention de reformer son équipe et qu’il veut qu’il en fasse partie. Leur mission est simple : surveiller les actes de certains super héros et éviter leurs débordements. Après avoir longtemps écouté Billy, Hughie ne sait pas vraiment quoi faire : il n’a aucun pouvoir… Billy lui file alors de l’argent et lui donne rendez-vous à New York. Là-bas, le jeune écossais découvre une ville quelque peu ravagée par les contre exploits des super héros mais surtout il fait la connaissance de ses nouveaux partenaires…
 

The Boys – Ça va faire très mal !
Scénario : Garth Ennis
Dessins : Darick Robertson, Peter Snejbjerg
Encrage : Darick Robertson, Peter Snejbjerg, Rodney Ramos
Couleurs : Tony Avina
Couverture : Darick Robertson
Genre : Super-Héros
Editeur : Dynamite Entertainment
Titre en vo : The Boys – Vol 1
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 21 avril 2008
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 14 mars 2012
Nombre de pages : 320
 
Liste des épisodes
The Boys 1-14
 
Mon avis :
 Cela faisait fort longtemps – des années pour être précis – que je souhaitais me plonger dans ce qui est sans nul doute un des comics les plus corrosifs de ces dernières années, je veux bien évidement parler de The Boys, œuvre du sieur Garth Ennis, et qui, entre 2006 et 2012, tout au long de 72 épisodes, aura donner un formidable coup de pied dans la fourmilière du petit monde si pompeux des super-héros – des super slips comme ils sont si bien surnommés dans cette œuvre. Cependant, il ne faut pas croire que The Boys est un quelconque pastiche, un truc destiné, avant toute chose, a faire rire le lecteur, a se moquer des héros costumés, non, si l’on rit bien, par moments voir souvent a la lecture des 14 épisodes qui composent ce premier tome de la saga, ce qui en ressort avant toute chose, c’est que nous avons droit à une belle critique en règle de l’univers des super-héros qui, bien entendu, en prennent pour leur grade. Ennis, auteur malin et ne s’imposant aucune limite dans le cas présent, décide d’aller loin, très loin même avec The Boys, ce qui fera que, assez rapidement, DC prendra peur au point même que la maison d’éditions n’osera même pas publier la chose – comment, The Boys dans la maison de Superman et Batman, vous n’y pensez pas !? Tant pis pour eux et leur frilosité, tant mieux pour nous car la série verra tout de même le jour et ira jusqu’au bout et si, bien entendu, pour le moment, je n’en suis qu’aux tous débuts, pour un premier tome, force est de constater que l’on frôle la perfection, ou presque ! Ainsi, entre une espèce de JLA totalement immorale, un pastiche des Teen Titans oh combien jouissif et un petit tour en Russie avec notre ami Boudin d’Amour, on ne s’ennui pas une seule seconde dans ce premier tome qui ne nous cache rien : morts violentes, scènes de sexe, viol, massacre en règle de certains personnages, protagonistes immoraux mais aussi, ne l’oublions pas, la réponse a la fameuse question qu’Alan Moore nous posait dans Watchmen : qui nous protège des gardiens ? Ma foi, Ennis nous répond fort bien à cela : The Boys bien sur ! Et de fort belle manière !
 

Points Positifs
 :
- Un formidable pamphlet anti super-héros de la part d’un Garth Ennis plus inspiré que jamais et qui nous les montre sous leurs plus mauvais jours : d’une arrogance sans limite, abusant sans vergogne de leurs pouvoirs, se moquant littéralement des civils, véritables obsédés qui ne pensent qu’au sexe et a abuser de leurs puissance, obnubilés par l’argent et par leur image de marque, les super slips de The Boys sont tellement détestables qu’ils en deviennent fascinant !
- Qui nous garde des super slips ? The Boys bien sur ! Une belle petite équipe de branquignoles, a priori, mais qui s’avère être franchement réussie finalement, particulièrement Hughie dont l’apparence est tiré d’un certain… Shaun of the Dead – oui, c’est Simon Pegg.
- Pour ce qui est des dessins, Darick Robertson n’est pas un artiste époustouflant, cependant, son style colle à merveille à la série.
- Un premier tome qui pose l’intrigue, ses personnages et qui donne furieusement de découvrir la suite.
- Quasiment tous les personnages qui apparaissent dans ce premier tome – et ils sont nombreux – méritent le détour !
- Boudin d’Amour, c’est le meilleur !
- Une couverture sobre mais efficace.
 
Points Négatifs :
- Certains risquent d’avoir du mal avec le coté jusqu’au boutiste et sans limites de Garth Ennis. Il faut dire que, ici, l’auteur britannique va loin, très loin, et qu’il n’hésite pas à déboulonner bien des icones et autres vaches sacrées…
- Un peu moins accrocher au style de Peter Snejbjerg.
 
Ma note : 8,5/10

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