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jeudi 26 août 2021

The Wall


The Wall
 
Pink Floyd
 
1 - In the Flesh? (Roger Waters) 3:19
2 - The Thin Ice (Roger Waters) 2:29
3 - Another Brick in the Wall, Part I (Roger Waters) 3:10
4 - The Happiest Days of Our Lives (Roger Waters) 1:51
5 - Another Brick in the Wall, Part II (Roger Waters) 3:59
6 - Mother (Roger Waters) 5:36
7 - Goodbye Blue Sky (Roger Waters) 2:48
8 - Empty Spaces (Roger Waters) 2:08
9 - Young Lust (Roger Waters, David Gilmour) 3:30
10 - One of My Turns (Roger Waters) 3:37
11 - Don't Leave Me Now (Roger Waters) 4:16
12 - Another Brick in the Wall, Part III (Roger Waters) 1:15
13 - Goodbye Cruel World (Roger Waters) 1:14
14 - Hey You (Roger Waters) 4:42
15 - Is There Anybody Out There? (Roger Waters) 2:40
16 - Nobody Home (Roger Waters) 3:25
17 - Vera (Roger Waters) 1:33
18 - Bring the Boys Back Home (Roger Waters) 1:27
19 - Comfortably Numb (Roger Waters, David Gilmour) 6:24
20 - The Show Must Go On (Roger Waters) 1:35
21 - In the Flesh (Roger Waters) 4:17
22 - Run Like Hell (Roger Waters, David Gilmour) 4:24
23 - Waiting for the Worms (Roger Waters) 3:58
24 - Stop (Roger Waters) 0:30
25 - The Trial (Roger Waters, Bob Ezrin) 5:20
26 - Outside the Wall (Roger Waters) 1:43
 

The Wall
Musicien : Pink Floyd
Parution : 30 novembre 1979
Enregistré : Avril 1979 – Novembre 1979
Durée : 81:03
Genre : Rock Progressif, Art Rock
Producteur : Bob Ezrin, David Gilmour, Roger Waters
Label : Harvest, Columbia
 
Musiciens :
Roger Waters : chant, basse, guitare acoustique sur Mother et Vera, guitare électrique sur Another Brick in the Wall Part III
David Gilmour : chant, guitares électrique et acoustique, basse, séquenceur, synthétiseur, clavinet, percussions
Nick Mason : batterie et percussions
Richard Wright : piano acoustique et électrique, orgue Hammond, synthétiseur, clavinet, pédales basse
Freddie Mandel : orgue Hammond (sur les deux In the Flesh)
Joe (Ron) di Blasi : guitare classique (sur Is There Anybody Out There?)
Lee Ritenour : guitare rythmique (sur One of My Turns) et guitare acoustique (sur Comfortably Numb)
Bob Ezrin : producteur, arrangements, orchestrations, piano, harmonium, orgue Hammond, synthétiseur, chœurs
James Guthrie : coproducteur, ingénieur du son, percussions, synthétiseur (sur Empty Spaces), séquenceur et batterie (sur The Happiest Days of Our Lives)
Bobbye Hall : congas et bongos sur Run Like Hell
Trudy Young : voix dans le rôle de la groupie sur One of My Turns
Harry Waters : voix enfantine sur Goodbye Blue Sky
Chris Fitzmorris : voix masculine au téléphone à la fin de Young Lust
Jeff Porcaro : batterie (sur Mother)
Joe Porcaro : caisse claire (sur Bring the Boys Back Home)
Frank Marrocco : concertina (sur Outside the Wall)
Trevor Veitch : mandoline (sur Outside the Wall)
Larry Williams : clarinette (sur Outside the Wall)
Enfants de l'Islington Green School : chœurs (sur Another Brick in the Wall, part II)
Bruce Johnston : chœurs
Joe Chemay : chœurs
Jon Joyce : chœurs
Stan Farber : chœurs
Jim Haas : chœurs
Toni Tennille : chœurs sur The Show Must Go On et Waiting For The Worms
Vicki Brown : chœurs sur The Trial
Clare Torry : chœurs sur The Trial
New York Opera : chœurs
New York Orchestra : cordes
 
Mon avis : 
Décidément, ce mois d’août aura été consacré a ce qui est, sans aucune contestation possible, le plus grand groupe de Rock Progressif de tous les temps, je veux, bien entendu, parler de Pink Floyd. Et donc, après vous avoir proposé la critique de moult albums du groupe et, aujourd’hui même, vous avoir parlé de l’excellent Animals, j’aborde à présent le cas de ce qui est, sans aucune contestation possible, leur album le plus connu aux yeux du grand public, le fameux et célébrissime… The Wall ! Bon, reconnaissons immédiatement qu’ici, nous abordons tout bonnement ce qu’il faut bel et bien appeler un monument de la musique populaire de la fin du vingtième siècle, un truc énorme, incontournable, connu de tous, ou presque, y compris de celles et ceux qui n’aiment pas le groupe. Bien entendu, pour cela, il y a un certain Another Brick in the Wall, Part II, énorme tube au tournant des années 80 et qui est, sans aucun doute, la chanson la plus connue de Pink Floyd. Pourtant, limiter The Wall a cette chanson, aussi bonne soit-elle, serait franchement réducteur car cet album va bien au-delà d’un simple titre voir même d’une simple flopée de bonnes chansons – il y en a des franchement bien ici comme In the Flesh ?MotherComfortably NumbRun like Hell et quelques autres. Non, The Wall, c’est avant toute chose, l’aboutissement absolu de la mégalomanie de Roger Waters, un truc funeste, autodestructeur, génial et complètement barré à la fois et qui est, sans aucun doute possible, la preuve évidente que l’on peut être un génie absolu et le plus parfait des connards ! Car oui, mille fois oui, Roger Waters qui, déjà dans Animals, avait pris le contrôle du groupe, va pousser encore plus loin ses délires jusqu’au boutiste, martyrisant ses comparses, imposant Bob Ezrin à la production et, au passage, virant le pauvre Richard Wright avant la fin même de l’enregistrement de l’album – celui-ci revenant, sur la tournée, en tant que musicien accompagnateur, ce qui est un comble pour un des membres fondateurs du groupe ! Se méfiant de tout le monde, en commençant par David Gilmour a qui il ne laissera que quelques miettes – mais quelles miettes ! – Waters décide de tout, impose ses choix, sa vision et, alors qu’on aurait put craindre le pire, le résultat est… tout simplement exceptionnel, The Wall étant un énormissime album qui, au demeurant, aura même dépassé le simple stade de la musique – il faudra d’ailleurs, qu’un jour, je m’attèle au visionnage du film. Bref, vous l’avez compris, avec The Wall, Roger Waters signe, quasiment a lui tout seul – mais bien aidé par un David Gilmour divin a la guitare – le dernier chef d’œuvre de Pink Floyd, cependant, comme le bougre était ce qu’il est et, par ailleurs, continu à l’être toujours, par son despotisme et sa paranoïa, il finira par tuer le groupe, ses comparses finissant par continuer sans lui a son grand dam, entrainant, accessoirement, une longue lutte devant les tribunaux, mais bon, tout cela, bien évidement, est une toute autre histoire qui, bien évidement, n’a absolument pas sa place par ici…
 

Points Positifs
 :
- Un des monuments de la musique populaire du vingtième siècle et, accessoirement, un des meilleurs albums de Pink Floyd : complètement barré, grandiloquent, presque parfait de bout en bout, porteur de la vision mégalomane d’un homme, Roger Waters, plus génial que jamais, The Wall est un incontournable absolu qui aura traumatiser toute une génération de fans et qui aura marquer son époque !
- A la fois compositeur de génie et parfait connard, Roger Waters joue les petits dictateurs ici, s’impose totalement au détriment de ses comparses, cependant, au vu du résultat, la mayonnaise prend de superbe façon et l’on doit reconnaitre que le bougre, aussi mégalomane fut-il, accoucha d’un opus grandiose.
Another Brick in the Wall, In the Flesh ?MotherRun like Hell et, surtout, Comfortably Numb, sont de superbes chansons.
- David Gilmour n’a droit, a priori, qu’a quelques restes sur cet album, cependant, au vu de sa performance à la guitare, force est de constater que The Wall lui doit énormément.
- Des thématiques fortes sont abordées ici : abandon, isolement, critique du système scolaire britannique et de la société en générale, difficulté à communiquer, etc.
- Le dernier grand album de Pink Floyd, rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle.
 
Points Négatifs :
- Il faut tout de même adhérer à cette vision cauchemardesque et sans espoir qui transparait tout au long de l’album. Il est évidant que The Wall n’est pas un opus à mettre entre toutes les mains…
- Le début du second disque – The Wall est un double album – est peut-être un poil moins abouti ?
 
Ma note : 9/10

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