Nous, les Morts – Le Céleste Empire
Nous,
les Morts – Le Céleste Empire
La
troupe a rencontré le pape Clément, lui aussi zombifié, mais qui a réussi à
dépasser le stade des pulsions carnivores. Ce dernier n'a pas pu donner
d'indication à Manco sur le lieu où trouver la source de jouvence. Le départ
d'Avignon s'organise alors pour atteindre l'empire Han, la traversée du
continent vers l'est peut commencer. La troupe progresse depuis de longs mois
lorsqu'elle se fait piéger par des morts cachés sous la neige. C'est
l'intervention d'un groupe d'hommes armés de massues et prodigieusement
efficaces au combat qui va les sauver. La soirée s'organise alors autour du
père Iguman Alexeï et ses hommes, dans leur monastère. Alors qu'ils assistent à
l'étrange coutume qui veut qu'un jeune moine blessé passe deux jours de
félicité dans une pièce peuplée de femmes avant d'être décapité, Manco se
questionne sur son propre passé. L'extermination du peuple Lakota, son manque
d'affection envers la belle Occlo qui a pourtant porté le seul enfant de la
troupe... Il faudra encore de nombreuses rencontres et l'approche du territoire
des Han, pour que le prince guerrier comprenne un des enjeux de son voyage. Et
découvre une à une la puissance des autres empires de par le monde...
Nous, les Morts – Le Céleste Empire
Scénario
: Darko Macan
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Yana,
Nikola Vitkovic
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Uchronie, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 30
septembre 2015
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Franchement emballer par les deux
premiers volumes de Nous,
les Morts, uchronie des sieurs Darko Macan et d’Igor Kordey qui nous
entrainaient dans un monde où la population européenne, dévastée par la peste
noire, s’était transformée en zombie, ce fut avec un certain entrain que je me
suis lancé dans la lecture de ce troisième tome de la saga, un album qui, au
demeurant, confirme tout le bien que l’on pouvait penser a son sujet, ce, même
si tout n’est pas parfait… En effet, et autant parler des choses qui fâchent
tout de suite, scénaristiquement, il se passe beaucoup trop de choses dans ce
troisième tome, ce qui fait que, au final, on se retrouve avec bon nombre
d’événements majeurs traités un peu trop rapidement, principalement vers la
fin. Cela est plutôt dommage car pour le reste, c’est toujours aussi bon :
ainsi, on prend toujours autant de plaisir à suivre les pérégrinations de notre
petite troupe de héros surtout que, dans cet album, ils voient du pays, allant
des forêts russes jusqu’en Chine et rencontrant, au passage, tout un tas de
peuples divers qui n’ont pas été touchés par la malédiction européenne – du
moins, pour le moment. Coté dessins, c’est du Igor Kordey, ce qui signifie que
si vous êtes fans du style du croate, c’est un pur régal même si, ici ou là, il
retombe un peu dans ses travers des débuts avec quelques cases un peu réalisées
a la va-vite… Bref, au final, Le Céleste Empire, troisième tome
de Nous, les Morts apparait comme étant un poil en-dessous de
ses prédécesseurs mais davantage en raison de petites faiblesses narratives
qu’autre chose, en tous cas, pas au point que l’on puisse crier a la déception,
bien au contraire ! L’aventure continue et j’ai vraiment hâte de découvrir
comment celle-ci s’achèvera !
Points
Positifs :
-
Le plaisir, une fois de plus, de retrouver des protagonistes que l’on connait
désormais fort bien et un univers plutôt original et toujours aussi attractif,
surtout que, pour les premiers, les relations entre les personnages évoluent de
manière assez intelligente et comme en plus on voit du pays, il y a de quoi ne
pas s’ennuyer une seconde !
-
Des plaines russes a l’Empire Chinois en passant par la Mongolie avec, en
apparté, un petit tour du coté de l’Empire Ottoman et de l’Amérique Centrale,
nos héros et le lecteur ont de quoi faire.
-
Un Igor Kordey égal a lui-même dans l’ensemble, ce qui ravira ses fans.
Points
Négatifs :
-
Trop d’événements tuent les événements, ainsi, dans ce troisième tome, je
trouve qu’il y en un peu trop et que ces derniers ne sont pas vraiment
développés comme ils le devraient, ce, par manque de place.
-
Comme je l’ai précisé lors des critiques des volumes précédents, Nous,
les Morts est une BD au concept tellement spécial qu’il faut vraiment
accrocher a celui-ci ; si ce n’est pas le cas, alors vous passerez votre
chemin…
-
Chacun sait qu’Igor Kordey est un artiste très clivant, du genre, soit on
adore, soit on déteste, et comme en plus, il a tendance, dans ce tome, a
retomber par moments dans ses travers des débuts…
Ma
note : 7/10
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