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mardi 7 septembre 2021

Riphagen


Riphagen
 
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans les Pays-Bas occupés, Dries Riphagen travaille pour plusieurs organisations allemandes, dont la Colonne Henneicke, un réseau de collaborateurs néerlandais, et le Sicherheitsdienst, également connu sous le nom de SD. Habile manipulateur, il a l'habitude de dépouiller de leurs biens les familles juives qu'on lui dénonce avant qu'elles ne soient déportées, tout en se servant de l'administration allemande pour gagner sur les deux tableaux.
 

Riphagen
Réalisation : Pieter Kuijpers
Scénario : Pieter Kuijpers
Musique : Keegan DeWitt
Production : Pupkin Film, Vrijzinnig Protestantse Radio Omroep
Genre : Historique, Biopic, Guerre
Titre en vo : Riphagen
Pays d'origine : Pays-Bas
Langue d'origine : néerlandais, allemand, anglais
Date de sortie : 22 septembre 2016
Durée : 231 mn
 
Casting :
Jeroen van Koningsbrugge : Dries Riphagen
Kay Greidanus : Jan
Sigrid ten Napel : Lena
Mark Rietman : Einthoven
Lisa Zweerman : Greetje
Peter Blok : Gert van der Veen
Britte Lagcher : Zusje Greetje
Huub Smit : Toon Kuijper
Anna Raadsveld : Betje
Sieger Sloot : Frits Kerkhoven
Richard Gonlag : Willy Lages
Guido Pollemans : Harry Rond
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, le principal intérêt de Riphagen est, bien entendu, le fait pour les amateurs de la Seconde Guerre Mondiale ou, dans un sens plus large, d’Histoire, de nous faire découvrir un pan historique du second conflit mondial dans un pays très rarement abordé sur le grand écran, dans le cas présent, les Pays-Bas. De même, si l’on est habitués à se coltiner moult films sur la France occupée du Maréchal Pétain, on a plutôt tendance à oublier que tout un tas d’autres pays l’étaient également à la même époque. Par la force des choses, un nom comme Dries Riphagen était tout sauf familier, sauf pour les néerlandais qui tiennent ici un des plus grands salauds de leur Histoire récente, un individu de la pire espèce, comme il en existe quelques uns et a qui les horreurs de la guerre, bien évidement, ont permis de s’adonner, sans vergogne, a son sadisme et a son appât du gain. Bref, amateurs de films du genre ou, tout simplement, d’Histoire, une œuvre comme Riphagen ne pouvait que vous plaire et, ma foi, sur ce point, elle ne déçoit nullement : le personnage, interprété par un Jeroen van Koningsbrugge tout bonnement excellent, aussi détestable soit-il, fascine et on se délecte, tout en étant écœurer, par ce que l’on voit à l’écran… L’individu va loin dans l’horreur, n’a nul remord quand au sort de ses victimes qu’il manipule à loisir et, ma foi, il faut reconnaitre que tout l’intérêt du film repose sur ses épaules. Hélas, Riphagen n’est pas parfait, loin de là : par sa mise en scène, on flirte par moments avec ce que l’on a l’habitude de voir dans un simple téléfilm, quand aux personnages secondaires, bon, ils marquent beaucoup moins les esprits, il faut le reconnaitre, bref, nous sommes à mille lieux d’un chef d’œuvre voir même d’un incontournable. Cependant, ne serais-ce que pour le coté historique de la chose, pour son originalité et pour l’interprétation de Jeroen van Koningsbrugge, je pense que le jeu en vaut la chandelle, ce, bien entendu, pour les amateurs du genre… les autres, plus habitués aux films de guerre grand public, passeront tranquillement leur chemin…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, pour les amateurs du genre, de découvrir un pan de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale peut abordée sur le grand écran, c’est-à-dire, l’occupation des Pays-Bas. De même, l’intérêt de faire la connaissance avec ce triste sir qu’était Dries Riphagen, individu sans le moindre scrupule qui collabora activement avec l’occupant nazi avant de s’en aller fricoter avec le couple Perón en Argentine.
- Le sieur Riphagen est superbement interprété par Jeroen van Koningsbrugge, un acteur que je ne connaissais nullement.
- Dans l’ensemble, le film est assez plaisant à suivre et on est plutôt fasciner par ce personnage oh combien détestable qui s’en sort toujours…
 
Points Négatifs :
- Une réalisation qui se contente du strict minimum dans l’ensemble. Nous sommes loin des standards du genre auxquels nous sommes habitués en temps normal, mais bon, cela est probablement plus dut a un certain manque de budget qu’autre chose.
- Un peu de mal à accrocher a la plupart des protagonistes secondaires. Il faut dire que Riphagen écrase largement tout le reste du casting par sa présence.
- Au vu du final, il est franchement couillon le Jan…
 
Ma note : 7/10

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