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samedi 18 septembre 2021

Ommadawn


Ommadawn
 
Mike Oldfield
 
1 - Ommadawn, Pt. I (Mike Oldfield) 19:14
2 - Ommadawn, Pt. II / On Horseback (Mike Oldfield) 17:17
 

Ommadawn
Musicien : Mike Oldfield
Parution : 21 octobre 1975
Enregistré : Janvier 1975 – Septembre 1975
Durée : 36:31
Genre : Rock progressif, World music, New Age
Producteur : Mike Oldfield
Label : Virgin Mercury
 
Musiciens :
Mike Oldfield : harpe celtique, guitares électriques (dont une Fender Telecaster et une Gibson Les Paul SG Junior), basse semi-acoustique, basse Fender Precision, guitare folk, guitare acoustique, guitare douze cordes Martin D12-28, guitare classique Ramirez 1A, lap steel guitar, mandoline, bodhrán, bouzouki, banjo Epiphone 5 cordes, épinette, Grand piano Bösendorfer, orgues électroniques Farfisa et Lowrey, synthétiseur ARP 2600, glockenspiel, percussions diverses, paroles et chant sur On Horseback
Sally Oldfield : chant
Terry Oldfield : flûte de Pan
Pierre Moerlen : timbales
Paddy Moloney : uilleann pipes
Leslie Penning : flûte à bec
Don Blakeson : trompette
Herbie : northumbrian smallpipes (en partie supprimé)
William Murray : percussions, textes pour On Horseback
Clodagh Simonds : chant
Bridget St John : chant
David Strange : violoncelle
Jabula (Julian Bahula, Ernest Mothle, Lucky Ranku et Eddie Tatane) : percussions africaines
The Penrhos Kids (Abigail, Briony, Ivan et Jason Griffiths) : chant
The Hereford City Band dirigé par Leslie Penning : cuivres
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé les critiques des deux premiers albums du génialissime Mike Oldfield, je veux, bien entendu, parler de Tubular Bells et de Hergest Ridge, aujourd’hui, j’aborde le cas de ce qui est considéré, depuis sa sortie, en 1975, comme étant le meilleur opus du multi-instrumentaliste britannique, un certain… Ommadawn ! Bon, avec cet album, les choses sont plus ou moins simples : porter aux nues par les fans de Mike Oldfield depuis plus de quatre décennies, cet opus met quasiment tout le monde d’accord à son sujet et, d’ailleurs, dès ma première écoute, je n’ai pus que constater que oui, mille fois oui, la chose était amplement justifiée ! En effet, Ommadawn est un grand album, une véritable petite merveille intemporelle et qui n’a rien perdu de son intensité plus de quarante cinq ans après sa sortie. Bien évidement, il faut apprécier ce genre de musique, c’est-à-dire, un album quasiment instrumental et ne possédant que deux titres, tous deux très longs – 19 et 17 minutes – et qui, entre progressif et ambiant a venir, annonce également la world music. Si ce n’est pas le cas, si pour vous, le rock, c’est avant tout des chansons, plus ou moins courtes, plus ou moins liées au blues et plus ou moins pop, alors, un opus comme Ommadawn risque de vous faire fuir, mais le rock, comme les connaisseurs le savent bien, c’est un poil plus compliqué par moments avec tous ses sous-genres multiples, et puis, pourquoi ne parler que de rock et pas, tout simplement, de musique ? Bref, quoi qu’il en soit, Ommadawn est un grand disque, un album qui vous transportera dans un univers musical a la fois étonnant et familier, un album qui mêle habilement musique celtique et africaine, un album ou brillent tout un tas de musiciens divers avec, bien entendu, au sommet, notre multi-instrumentaliste préféré, Mike Oldfield, un album, surtout, qui s’écoute, encore et encore, avec le même plaisir et que l’on a l’impression de découvrir a chaque fois ; la marque des incontournables, indéniablement…
 

Points Positifs
 :
- Un des meilleurs, si ce n’est le meilleur album de Mike Oldfield, un opus tout simplement parfait de bout en bout, bourré de moments de grâce absolue, imaginatif au possible et qui, musicalement parlant, est proche de la perfection. Qui plus est, Ommadawn, subtil mélange de divers genres, annonce la world music à venir…
- Mike Oldfield, bien jeune à l’époque, était déjà un multi-instrumentaliste génial et il nous le prouve de fort belle manière dans cet album.
- Au passage, les très nombreux musiciens et chanteuses qui accompagnent Mike Oldfield dans cet opus sont tout sauf des faire valoir et leur contribution est un plus indéniable a la réussite de l’ensemble.
Ommadawn, part 1 et Ommadawn, part 2 sont deux excellents morceaux, particulièrement le premier pour qui j’ai une préférence.
- La pochette est d’une simplicité absolue – une simple photo de Mike Oldfield – pourtant, elle n’en reste pas moins réussie.
 
Points Négatifs :
- Si vous n’aimez pas les instrumentaux, si vous n’appréciez pas la musique celtique, les guitares acoustiques, les mélanges des genres et la world music, alors, Ommadawn n’est pas fait pour vous.
- Certains pourront regretter que, pour la seconde fois, Mike Oldfield réutilisait sa recette qui avait si bien fonctionné pour Tubular Bells.
 
Ma note : 9/10

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