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mercredi 24 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 4


Saint Seiya – Tome 4
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Ikki a suivi un entraînement physique très difficile et moralement, il a perdu celle qu'il aimait sur l'île de la Mort. Alors que Seiya est sur le point de vaincre, entrent en scène les chevaliers d'argent qui ont reçu l'ordre de tuer Seiya et ses compagnons. Alors qu'il aurait dû y laisser la vie, Seiya prend le dessus dans son combat contre le chevalier d'argent Misty du Lézard.
 

Saint Seiya – Tome 4
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 4
Parution en vo : 08 juillet 1987
Parution en vf : 05 août 2019
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Après un troisième volet qui, qualitativement parlant, était supérieur à ses prédécesseurs, ce fut avec un certain enthousiasme que je me suis lancer dans la lecture de ce nouveau volume de Saint Seiya, surtout que, dans celui-ci, nous allions franchir un nouveau cap avec la fin de l’affrontement entre nos héros et leur ancien ami, Phénix, mais aussi, l’arrivée de ceux qui seront les prochains adversaires des Chevaliers de Bronze, les puissants – du moins, sur le papier – Chevaliers d’Argent. Bref, un tome marquant et qui lance enfin la série puisque, désormais, nos héros vont avoir à faire avec ceux qui seront leurs véritables ennemis, les Chevaliers envoyés par le Sanctuaire. Pourquoi ? Cela, on ne le saura que bien plus tard mais pour le moment, et au vu de la puissance du charismatique Misty, Chevalier du Lézard, on savoure ce premier affrontement entre ce dernier et Seiya. Mais avant cela, il y a bel et bien évidement la conclusion du premier arc de la série, celui qui oppose nos héros a Phénix et les Chevaliers Noirs : et, ma foi, si ces derniers sont un beau petit plantage de la part de Kurumada, force est de constater que ce final, lui, est a la hauteur de ce que sera la série par la suite, c’est-à-dire, franchement bon. On en apprend pas mal sur le passé d’Ikki et on découvre d’où vient son désir de vengeance, mais ce n’est pas tout puisque, pour la toute première fois, un Chevalier d’Or fait son apparition – il y avait bien le Lion dans le premier volume mais il était en civil et il n’était pas fait état de sa fonction, et, bien entendu, Mu – le charismatique Shaka, Chevalier de la Vierge. Petite surprise au demeurant pour les fans du dessin animé mais ce n’est pas la seule puisque dans ce tome, on apprend également que tous nos héros, et, dans un sens plus large, tous les orphelins de la Fondation Grade, sont frères, leur père étant le même ! Une sacrée révélation totalement absente de l’adaptation animée mais qui, au final, explique bien des choses quand aux fortes relations entre nos héros… Bref, vous l’avez compris, s’il reste encore quelques petits défauts – dessins, illogisme de la part des Chevaliers d’Argent qui menacent Mu, accessoirement, un Chevalier d’Or – ce quatrième tome de Saint Seiya est plutôt bon : confirmant la montée en puissance du manga, amorcée dans le précédent, il lance enfin le scénario vers des sommets qui seront atteint au cours de la célèbre Bataille du Sanctuaire… donc, il aura fallut attendre, mais mine de rien, petit a petit, le jeu en vaut de plus en plus la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Volume oh combien important puisqu’il marque un tournant dans les débuts de la série avec la conclusion de l’arc des Chevaliers Noirs et les débuts de celui du Sanctuaire, avec les fameux Chevaliers d’Argent.
- Si l’idée des Chevaliers Noirs était contestable, la conclusion de cet arc, elle, est excellente surtout pour tout ce qu’on y apprend sur le passé d’Ikki, notre charismatique Chevalier du Phénix. Quand a l’affrontement entre ce dernier et Seiya, aidé par le cosmos de ses amis, il annonce bien d’autres combats a venir…
- Misty, le Chevalier du Lézard. Le premier Chevalier d’Argent que nos héros affrontent et l’un des plus charismatiques : puissant, narcissique, voilà un personnage qui aura marqué la série.
- Grosse différence avec le dessin animée : on apprend que tous les orphelins de la Fondation Grade ont, en fait, le même père – le bougre avait la santé vu qu’ils sont au nombre de cent – ce qui explique bien des choses quand aux relations très fortes entre nos Chevaliers de Bronze…
- Autre différence avec la série animée : Shaka, le Chevalier de la Vierge fait déjà son apparition et, ma foi, c’est plutôt une bonne chose.
- On critique Kurumada pour ses dessins, or, on se rend compte que lorsque celui-ci doit dessiner la magnifique armure de la Vierge, il s’en sort fort bien ; bref, c’est peut-être les armures de Bronze et leur look souvent bof qui le déservissaient depuis les débuts.
- L’effet nostalgie, bien sur, qui fonctionne toujours aussi bien pour les vieux fans du dessin animé.
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.

Points Négatifs :
- En toute objectivité, l’idée de Kurumada que tous les orphelins de la Fondation aient le même père explique certes bien des choses, cependant, vu leur nombre – cent – cela en devient un peu ridicule. Du coup, en limitant leur nombre, je ne sais pas, à une vingtaine grand maximum (ce qui aurait été déjà énorme mine de rien), cela serait mieux passer…
- Les Chevaliers d’Argent qui menacent Mu, accessoirement, le Chevalier d’Or du Bélier, ce n’est pas ridicule !? Certes, à ce moment là, les lecteurs ne le savent pas encore, mais bon, vous n’allez pas me faire croire que des Chevaliers majeurs envoyés du Sanctuaire ne connaissent pas l’identité de Mu, qui est leur supérieur ? Mouais, pas très logique tout cela Mr Kurumada !
- Kurumada dessine de mieux en mieux et alors, il fait preuve de maitrise avec Shaka, cependant, lorsqu’il nous pond des cases où les Chevaliers tombent la tête la première sur le sol, c’est franchement mauvais… quand a l’éboulement qui emporte Ikki, non mais quel horreur !
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.

Ma note : 6,5/10

lundi 15 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 3


Saint Seiya – Tome 3
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Afin de récupérer l’Armure d’Or du Sagittaire, dérobée par Ikki, le Chevalier Phénix et ses Chevaliers Noirs, Seiya, Shun, Hyoga et Shiryu vont affronter et vaincre leurs doubles, non sans y laisser des forces. Il leur reste à vaincre leur ami d’enfance : Ikki. On apprend alors que celui-ci a dû cultiver la haine pour obtenir son titre de Chevalier…
 

Saint Seiya – Tome 3
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 3
Parution en vo : 08 mai 1987
Parution en vf : 01 septembre 2018
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Loin encore des sommets qu’atteindra cette série par la suite, ce troisième tome de Saint Seiya, manga oh combien culte pour ceux de ma génération qui auront découvert cette œuvre par le biais de son adaptation animée et sous le nom des Chevaliers du Zodiaque n’en reste pas moins le plus aboutit depuis les débuts de la saga. Il faut dire que même si tout est encore loin d’être parfait, loin de là, pour la toute première fois, nous avons enfin droit a un volume captivant de bout en bout. Certes, l’idée même des Chevaliers Noirs, versions négatives de nos héros, est un plantage total de la part de Kurumada, en plus, accessoirement, de ne pas être totalement en accord avec tout ce qui viendra par la suite, coté mythologie, cependant, malgré cela – et, il faut le reconnaitre, des adversaires un chouia trop faibles – les affrontements restent prenants, particulièrement celui qui oppose Shiryu a son double, le Dragon Noir, sans oublier le duel entre le Cygne et Phénix, ce dernier marquant particulièrement les esprits. Coté dessins, ce n’est pas encore tout a fait cela de la part de l’auteur, quand aux dialogues, par moments, il y a quelques boulettes et autres non sens – mais cela est peut-être du a la traduction ?! Bref, si ce troisième tome de Saint Seiya est loin d’être parfait, il n’en reste pas moins, comme je l’ai dit, suffisamment plaisant pour que l’on se dise que, finalement, petit à petit, la série commence à décoller. Il faut dire, et sans dévoiler les éléments des intrigues à venir, que Kurumada réutilisera grosso modo a chaque fois les mêmes ficelles pour ces divers arcs narratifs… Disons juste que tout cela n’était qu’un galop d’essai plutôt prometteur…
 

Points Positifs
 :
- Malgré quelques faiblesses narratives, ce tome est le plus abouti depuis les débuts de la série ; il faut dire que tout cela est plutôt captivant et que ces nombreux affrontements font que l’on lit tout cela d’une traite.
- Deux combats marquent particulièrement les esprits : celui entre Shiryu et le Dragon Noir (accessoirement, fort différent de la version animée, ce qui réservera quelques surprises aux familiers de celle-ci) et, bien sur, celui entre Hyoga et Ikki.
- Justement, avec cet affrontement, on a droit a un élément qui reviendra souvent au cours de la série, c’est-à-dire que l’un des héros est laisser pour mort (mine de rien, Hyoga se fait transpercer le cœur) mais en fait, surprise, non, il est en vie !
- L’effet nostalgie, bien sur, qui fonctionne toujours aussi bien pour les vieux fans du dessin animé.
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
 
Points Négatifs :
- On nous avait présenter ces fameux Chevaliers Noirs comme étant surpuissant, or, au final, et en dehors du Dragon, ils se font très facilement battre – pour rester poli, certains se prenant carrément une branlée, n’est ce pas le Pégase Noir ?!
- Faire des Chevaliers Noirs des versions négatives de nos héros était de toute façon une très mauvaise idée !
- Coté dessins, Kurumada a certes fait des progrès depuis le premier tome mais ce n’est pas encore l’extase…
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6,5/10

mercredi 10 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 2


Saint Seiya – Tome 2
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Shiryu, le chevalier du Dragon, arrive des cinq pics en Chine. Il livre contre Seiya, un combat des plus titanesques. Les deux garçons échapperont de peu à la mort. Au même moment, le chevalier Ikki du Phénix fait son apparition. Avec l’aide des Chevaliers Noirs et avant de prendre la fuite, celui-ci dérobe l’armure d’or du Sagittaire. Les chevaliers parviennent à récupérer certaines parties de l’armure, mais ils vont devoir unir leurs forces pour faire face à leurs doubles noirs. De son côté, Shiryu part dans les montagnes de Jamir pour essayer de faire restaurer les armures de Pégase et du Dragon.
 

Saint Seiya – Tome 2
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 2
Parution en vo : 09 janvier 1987
Parution en vf : 31 mars 2011
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Après bien des années, j’ai décidé de me replonger dans la relecture de l’œuvre culte de Masami Kurumada, je veux bien évidement parlé de Saint Seiya, plus connu, chez nous, sous le nom des Chevaliers du Zodiaque, manga qui atteint un succès monumental dans notre pays dans les années 80 par le biais de son adaptation animée. Bien évidement, trois décennies après, ce manga accuse fortement son age et plaira avant tout aux vieux de la vieille, les fameux quadra – quoi que, pour avoir fait découvert cette série a mon plus jeune fils, âgé de dix ans, il n’est pas dit que les plus jeunes y soient totalement insensibles – cependant, même si la génération actuelle pourrait voir d’un œil dubitatif une telle œuvre, force est de constater que, malgré tout, celle-ci n’a pas forcément perdue tout son intérêt, loin de là. Cependant, pour ce qui est des premiers tomes, il faut également reconnaitre que ce n’est pas encore ça : ainsi, si le premier volume avait été loin d’être emballant, ce deuxième numéro de Saint Seiya, s’il est effectivement plus intéressant, reste a mille lieux de ce que sera la série par la suite. Ainsi, nous en sommes encore a ce fameux et tellement stupide tournoi intergalactique (rien que le nom, c’est une purge) et une bonne partie de cet album est consacré au spectaculaire affrontement entre Pégase et le Dragon, moment épique s’il en est mais qui aurait été plus marquant si seulement Shiryu avait été aussi mis en avant que Seiya – bah oui, en gros, il fait ses débuts dans ce combat, du coup, on perd un peu en intensité dramatique. Ensuite, Masami Kurumada réussit le tour de force de faire pire que son tournoi à deux balles avec l’arrivée, certes, de l’un des protagonistes les plus charismatiques de la saga, Ikki du Phénix, sauf que ce dernier est accompagné par des Chevaliers Noirs, véritables branquignols qui, en plus, ne sont que la copie conforme de nos héros, ce qui est, vous en conviendrez, pour le moins ridicule. Bref, vous l’avez compris, malgré un mieux notable dans la série, ce n’est pas encore avec ce second tome que Saint Seiya développera tout son potentiel (et pourtant, la suite prouvera que ce manga mérite le détour) mais bon, si vous ne connaissez pas ce manga et que vous souhaitez vous accrochez, patientez donc jusqu’au Sanctuaire, il sera toujours temps d’en reparler a ce moment là…
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, l’affrontement entre Seiya et Shiryu, est le grand moment du début de la saga et celui-ci aura marqué bien des esprits des vieux fans de Saint Seiya.
- L’arrivée d’Ikki, le Phénix, l’un des personnages les plus charismatiques de la série, surtout à ses débuts, et, accessoirement, le plus puissant des Chevaliers de Bronze – et, mine de rien, que quelques autres Chevaliers d’un grade plus élevé. Torturé, désir de vengeance, puissant et possédant une armure plutôt classe, voilà un perso comme je les aime !
- Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr, et, comme chacun sait, c’est le genre de choses qui a son importance surtout lorsque l’on relit certaines répliques cultes et que l’on se souvient d’un temps désormais lointain où l’on était plus jeune, plus mince…
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
- Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce second tome qui alterne entre le meilleur et le pire. Il faut s’accrocher !
 
Points Négatifs :
- L’idée de nous pondre des versions négatives de Pégase, du Dragon, du Cygne et d’Andromède est l’un des plus gros ratages de la série : illogique voir débile, Kurumada peut-il nous expliquer pourquoi ces quatre là alors qu’a la base, il y avait dix Chevaliers de Bronze – neuf moins le Phénix ? Mouais, scénaristiquement, c’est très faible !
- Avec la fin du Tournoi Intergalactique (oh ce nom), nous disons au revoir a Jabu et aux autres Chevaliers de Bronze qui ne reviendront pas avant des lustres ; ah, que de potentiel gâché de la sorte, surtout pour Jabu.
- La puissante Chaine d’Andromède mise en difficulté par le froid du Cygne Noir !? Euh, au vu de ce que l’on apprendra de la puissance de Shun par la suite, cela semble un peu débile.
- Si au fil des tomes, le scénario ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers et ces Chevaliers Noirs débiles représentent la pire période de la saga.
- Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6/10

mercredi 3 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 1


Saint Seiya – Tome 1
 
En Grèce, berceau des chevaliers d’Athéna, des guerriers traditionnels qui s’entraînent en secret, le jeune Seiya va bientôt passer l’épreuve finale qui lui permettra d’acquérir l’armure de bronze de Pégase, une relique sacrée aux pouvoirs mystiques. C’est dans ce but qu’il vient de passer 6 ans à s’entraîner afin de maîtriser son « cosmos », c’est-à-dire son noyau d’énergie interne, afin de pouvoir le faire exploser et déployer ainsi une force surhumaine capable de briser l’atome. Cette cosmo-énergie est la clé de tout et se trouve en chacun de nous, mais seuls quelques élus arrivent à la maîtriser un jour. Avec l’armure si chèrement gagnée, Seiya pourra ensuite retourner au Japon, son pays natal, et demander des comptes à la fondation Graad qui l’a envoyé remplir cette mission alors qu’il n’était encore qu’un enfant, tout comme des dizaines d’autres orphelins disséminés ainsi partout dans le monde, à chacun des endroits où se trouve une de ces armures. De retour au Japon, chaque chevalier devra ensuite se battre dans un tournoi qui décidera du plus fort d’entre eux, celui qui méritera de porter l’armure d’or du Sagittaire... Mais Seiya ne veut pas se prêter à cette mascarade, il veut seulement retrouver sa sœur comme on le lui a promis s’il ramenait l’armure de bronze au Japon. Pour cela, il va déjà falloir l’emporter sur la montagne de muscles qui se dresse devant lui et prétend aussi à l’armure de Pégase...
 

Saint Seiya – Tome 1
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 1
Parution en vo : 10 Septembre 1986
Parution en vf : 04 février 2011
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Les mangas étant devenus si courants dans notre société occidentale depuis la fin des années 90 et l’arrivée en force de ceux-ci dans nos librairies, tant de séries ont, depuis lors, franchis des milliers de kilomètres entre le Japon et la France – certaines excellentes, d’autres franchement mauvaises – que les plus jeunes d’entre nous, ceux qui n’auront pas connu l’âge d’or des dessins animés nippons sur nos petits écrans – de la fin des années 70 au début des années 90 – n’auront naturellement que faire pour une série vieille de plus de 30 ans et qui a terriblement mal vieilli. Car oui, et c’est un grand fan de Saint Seiya (ou des Chevaliers du Zodiaque comme on les connaissait du temps de mon adolescence) qui l’affirme, car bon, comment dire… malgré toute la nostalgie qui se dégage de cette œuvre, Saint Seiya a vieilli, terriblement vieilli, et cet objet, même si l’on peut se réjouir de cette édition dite deluxe qui répare bon nombre des coquilles de l’originale, ce premier tome, donc, de la saga, ne plaira, majoritairement, qu’aux vieux de la vieille, ces anciens fans qui ont dépasser allègrement les 40 ans et qui se réjouiront de replonger ainsi – nostalgie quand tu nous tiens – dans leurs tendres années… Car bon, comment dire, Saint Seiya, si l’on met de côté tout ce côté « vieux souvenirs d’enfance », il faut tout de même admettre que c’est bourré de contradictions, que ce n’est pas forcément crédible (regardez donc la réaction du grand public lorsqu’il apprend l’existence des Chevaliers) et que, point de vu dessins, Kurumada, surtout dans les premiers tomes, ce n’est pas le top – de même que le scénario qui un peu débile au début avec cette histoire de tournoi… et, fort heureusement, cela s’améliore grandement au fil des tomes jusqu’à atteindre des sommets avec la Bataille du Sanctuaire. Alors, du coup, se plonger dans les aventures de nos sympathiques Chevaliers du Zodiaque est-il inutile pour un nouveau public ? Probablement, il faut le reconnaitre, a moins d’être un amateur de vieux mangas ou d’être fan des diverses suites de Saint Seiya (The Lost CanvasOmega, etc.) qui souhaiterait, par curiosité, découvrir l’œuvre originale… Par contre, si comme moi, vous avez plus de 40 ans, si comme moi, vous ne loupiez aucun épisode de la version animée de la série dans les années 80, si comme moi, vous avez vibrer avec la Bataille du Sanctuaire et les Chevaliers d’Or et si comme moi, vous avez lu en long, en large et en travers le manga, alors, bien entendu, les choses sont différentes et se replonger, tant d’année après, dans cette œuvre culte pour toute une génération ne sera pas dénué d’intérêt. Les autres, bien entendu, passerons leur chemin…
 

Points Positifs
 :
- Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr, et, comme chacun sait, c’est le genre de choses qui a son importance surtout lorsque l’on relit certaines répliques cultes et que l’on se souvient d’un temps désormais lointain où l’on était plus jeune, plus mince…
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
- Mine de rien, c’est tout de même Les Chevaliers du Zodiaque et ça c’était une sacrée série mythique !
- En toute objectivité, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, Kurumada a sut nous pondre une œuvre bien plus originale qu’on pourrait le penser de prime abord.
- Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce premier tome qui n’est qu’une grosse présentation du personnage principal, Seiya, et d’une partie du contexte de la série avec le début de ce fameux et si décrié tournoi intergalactique.
 
Points Négatifs :
- En étant objectif, Saint Seiya, c’est un peu simpliste par moments pour ne pas dire débile : mouais, des mecs qui se baladent avec des armures au vu et au sus de tous sans que ça semble gêner qui que ce soit.
- Près de trente ans après sa sortie, je déteste toujours autant Seiya : personnage inintéressant au possible, prétentieux, avec un charisme digne de celui d’une huitre et qui veut se fritter avec tout le monde… et en plus, c’est le héros et il arrive toujours à gagner. Beurk !
- Si au fil des tomes, le scénario ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers, d’une débilité profonde, est la pire période de la saga.
- Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6/10