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dimanche 20 mars 2016

Low – L'Ivresse de l'Espoir


Low – L'Ivresse de l'Espoir
 
Dans le futur, le Soleil vit ses dernières heures et a ravagé la Terre de ses rayons destructeurs. L'Humanité s'est réfugiée sous les eaux. Stel Caine est une scientifique qui croît fermement que le salut de l'espèce humaine pourrait dépendre des sondes envoyées dans tout l'univers pour découvrir une planète hospitalière. Son mari, Johl, lui propose d'emmener en dehors de la cité sous-marine leurs deux filles, Della et Tajo, afin qu'elles se rendent compte de l'immensité de ce qui les entourent et des dangers qui vont avec. Ils empruntent un submersible et sortent de la cité protégée. Alors que les deux fillettes s'enthousiasment pour les décors tous plus sublimes les uns que les autres, leurs parents les avertissent que la horde Scorbut, des marginaux recourant le plus souvent à la violence. Alors que l'expédition familiale se poursuit, un mammouth, une sorte de pieuvre géante, plonge non loin d'eux. Johl décide de la suivre un peu plus dans les profondeurs. Une erreur qui va leur coûter très chère...
 

Low – L'Ivresse de l'Espoir
Scénario : Rick Remender
Dessins : Greg Tocchini
Encrage : Greg Tocchini
Couleurs : Marianne Gusmao
Couverture : Greg Tocchini
Genre : Aventure, Action, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Low – The Delirium of Hope
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 25 mars 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 26 février 2016
Nombre de pages : 144
 
Liste des épisodes
Low 1-6
 
Mon avis :
 De Rick Remender, scénariste majeur de la scène comics nord-américaine, je dois reconnaitre que je n’ai pas trop eu l’occasion de lire énormément de ses œuvres, ci ce n’est, bien entendu, son travail pour Marvel et, plus particulièrement, son passage on ne peut plus réussi, si l’on de met de coté le final, sur Uncanny Avengers. Cependant, au vu de tout ce que j’avais eu l’occasion de lire a son sujet, choses qui tenaient davantage des louanges d’ailleurs, je savais parfaitement que, tôt ou tard, l’occasion me serait présentée de me lancer dans une œuvre indépendante du sieur Remender, ne serais-ce que pour la simple et bonne raison que, comme chacun sait, la plupart du temps, les meilleurs comics ne sont pas forcément ceux de Marvel et DC. Tout cela, donc, pour en arriver a Low, série dont j’avais entendu parler pour la toute première fois dans l’article consacré à Rick Remender dans un vieux numéro de Comic Box. Une série dont j’attendais la publication française depuis quelques mois et dont le premier tome est donc sorti fin février, album que, bien entendu, je me suis empressé de me procurer. Et, ma foi, je n’ai guère été déçu puisque, dès le préface, signé du scénariste, j’ai été plutôt emballé par le synopsis de l’histoire : ce monde, dans un futur lointain, où le Soleil, en fin de vie, s’est tellement agrandi qui menace, à terme, d’engloutir notre planète – accessoirement, c’est ce que nous réserve notre avenir. Un monde a l’agonie, donc, où la civilisation humaine, pour survivre, a dut migrer au fond des océans, la surface de la planète étant devenue irrespirable. Un monde où les derniers survivants, n’ayant plus aucun espoir, s’adonnent le plus souvent a leurs plus vils instincts, la déchéance, tant morale que sexuelle, étant devenue la norme pour tout le monde… ou presque ! Car oui, Remender, scénariste usant et abusant des relations filiales compliquées et mettant souvent en scène des protagonistes marqués par la vie ne sort pas trop de ses habitudes sauf que, cette fois ci, son personnage principal, Stel Caine, est d’un optimisme a toute épreuve, peut-être la dernière personne sur cette planète condamnée a croire que l’humanité peut encore échapper a l’inéducable en migrant vers les étoiles. Ce positivisme béat, Remender l’assume parfaitement et en fait d’ailleurs son cheval de bataille, Stel Caine étant un personnage a contre courant de ceux qu’il a crée jusque là et, accessoirement, aux antipodes de tous les autres de Low ; au point même d’être fortement critiquer pour cela mais il faut lire ce premier album pour le comprendre. Car oui, je ne vais pas rentrer dans les détails mais disons que ces six premiers épisodes qui mettent en scène cette Terre mourante, cette humanité décadente, nous entrainent de fort belle manière sur les pas de Stel Caine et de sa famille, une famille qui va sacrément en baver, qui sera séparée et qui verra notre héroïne, toujours aussi optimiste malgré les coups du sort, poursuivre deux quêtes en parallèle : trouver un moyen de rejoindre les étoiles et, au passage, retrouver et sauver les siens. Sur ce point, Low fonctionne plutôt bien et l’intrigue est plutôt réussie, quand aux dessins, c’est une autre histoire puisque Greg Tocchini est certes très talentueux et possède un style accrocheur, cependant, on ne peut pas vraiment dire que la régularité soit son maitre mot et, hélas, des planches superbes sont suivies d’autres franchement brouillonnes. Dommage car le scénario est plutôt bon et que le choix des couleurs, chaudes pour la plupart, excellents, mais bon, malgré ce défaut, ce premier volume de Low n’en reste pas moins suffisamment pourvu de qualités pour ne pas faire l’impasse sur la suite, ne serais-ce que pour voir si, a force d’en baver, Stel Caine sera toujours aussi optimiste ?!
 

Points Positifs
 :
- Un postulat de départ plutôt original avec cette Terre condamnée a brève échéance et qui sera bientôt dévorée par un Soleil en fin de vie. En partant de cela, Remender nous livre une civilisation décadente, vivant au fond des océans, et se livrant à tous les excès en attendant la mort.
- Le personnage principal, Stel Caine, peut vite devenir agaçant avec son optimisme a toute épreuve, pourtant, la chose passe surtout bien, surtout que celle-ci s’avère être, en plus d’une femme de convictions, une femme forte et prête a tout pour les siens.
- Ces six premiers épisodes se lisent d’une traite et sont plutôt captivants, ne serais-ce qu’au vu des multiples événements, des coups de théâtre inattendus et de quelques personnages qui méritent le coup d’œil.
- Les magnifiques couleurs de Marianne Gusmao.
 
Points Négatifs :
- Les dessins de Greg Tocchini : oui, celui-ci possède un style qui lui est propre et qui, ma foi, est excellent, le problème, c’est que l’artiste n’est absolument pas régulier et que, sur une même planche, on peut alterner entre des cases magnifiques et d’autres complètement ratées. Ajoutons a cela un coté un peu trop brouillon et vous comprendrez que malgré certaines planches qui sont un régal pour les yeux, tout cela ne suffit pas à sauver les meubles.
- Du coup, ce coté un peu brouillon des dessins n’aide pas vraiment à comprendre l’histoire vu que, par moments, il n’est pas facile de reconnaitre qui est qui.
- L’optimisme à toute épreuve de Stel Caine peut vraiment en agacer certains.
 
Ma note : 8/10

dimanche 6 mars 2016

Déjà Vu


Déjà Vu
 
Crosby, Stills, Nash & Young
 
1 - Carry On (Stephen Stills) 4:25
2 - Teach Your Children (Graham Nash) 2:53
3 - Almost Cut My Hair (David Crosby) 4:25
4 - Helpless (Neil Young) 3:30
5 - Woodstock (Joni Mitchell) 3:52
6 - Déjà Vu (David Crosby) 4:10
7 - Our House (Graham Nash) 2:59
8 - 4 + 20 (Stephen Stills) 1:55
9 - Country Girl (Neil Young) 5:05
.Whiskey Boot Hill
.Down, Down, Down
.Country Girl (I Think You're Pretty)
10 - Everybody I Love You (Stephen Stills, Neil Young) 2:20
 

Déjà Vu
Musicien : Crosby, Stills, Nash & Young
Parution : 11 mars 1970
Enregistré : janvier 1969 – octobre 1969
Durée : 36:24
Genre : Folk Rock, Rock
Producteur : Crosby, Stills, Nash & Young
Label : Atlantic
 
Musiciens :
David Crosby : guitare, chant
Stephen Stills : guitare, basse, claviers, chant
Graham Nash : guitare, claviers, chant
Neil Young : guitare, harmonica, piano, chant
Jerry Garcia : steel guitare, guitare slide
Greg Reeves : basse, percussions
John Sebastian : harmonica
Dallas Taylor : percussions, batterie
 
Mon avis :
 Ici, l’affaire fut entendue tout de suite : mais qu’allais faire le grand Neil Young dans ce ramassis de nains qu’était Crosby, Stills & Nash ? Comme souvent, le raccourci était facile et un peu trop réducteur, après tout Stephen Stills n’était pas n’importe qui et avait déjà fait ses armes de fort belle manière aux cotés du canadien chez Buffalo Springfield, ainsi que de façon ponctuelle par la suite, lorsque le cœur leur en dit – et qu’ils ne sont pas fâchés. De plus, pour être tout à fait honnête, Stills est un bon auto-compositeur interprète, connaissant, au cours de sa carrière fait de hauts et de bas, quelques bonnes réussites. Certes, pour CS&N, il restait la problématique de Crosby et Nash, l’otarie et le grand dadais des familles. Une fois de plus, il faut savoir relativiser et ne pas tomber dans des clichés, ne serais ce que pour leur superbe mélange de voix, bande son de toute une époque à jamais révolue. Et puis, pour la première et dernière fois, ces deux là nous livrent deux compositions personnelles à la hauteur de celles de leurs complices, ce qui fait que ce Déjà Vu, incontestablement, est un excellant album, riche, complet et tout simplement le meilleur d’un groupe miné bien trop rapidement par les immenses ego de leurs membres respectifs. Mais bon, comme tout à chacun sait, ce n’est pas parce que l’on met plusieurs stars ensemble que la mayonnaise prendra forcement – les amateurs de ballon rond ne me contrediront pas – et même si ce Déjà Vu est le meilleur album de la carrière du groupe, en est il pour le moins, tout simplement, bon ? Car c’est peut être cela qui compte dans le fond ? Et bien oui, sans aucune discussion possible. Comme dit précédemment, outre Neil Young, véritable monument de la musique nord américaine depuis presque un demi-siècle, et Stills, qui, en son temps, connu de grands moments d’inspirations, l’ajout des deux autres, si l’on peut être perplexe après coup, était parfaitement justifié à l’époque, et, en écoutant, quatre décennies après sa sortie, ce Déjà Vu, il est indéniable que cet album était – et l’est toujours – tout bonnement excellent. D’ailleurs, pour être tout a fait franc, je dois avouer que c’est l’un des albums que j’écoute le plus, même si celui-ci est loin d’être mon préféré : les compositions sont soit excellentes soit fort agréables, il n’y a pas de temps morts et de morceaux a jeter aux oubliettes et, de plus, Déjà Vu possède un petit coté rétro fort accrocheur, nous faisant replonger dans une époque révolue – et que je n’ai pas connu, pour être né quelques petites années plus tard – mais qui m’a toujours attiré. Et puis, si Neil Young reste égal à lui-même et nous livre deux compositions de haute volée – en particulier le célèbre Helpless – à mes yeux, les deux meilleurs titres de l’album sont l’excellant et ébouriffant Carry On de Stills, qui ouvre l’album – et dont j’invite tout a chacun de découvrir la version de plus d’un quart d’heure de l’album live qui suivra, 4 Way Street – tout tambours battants, et la reprise du Woodstock de Jony Mitchell, dans la même veine. Et comme le reste de l’album, oscillant entre divers styles selon les compositeurs, et du même niveau, vous comprendrez aisément que ce Déjà Vu vaut largement le détour et mérite, incontestablement, de figurer dans votre discothèque idéale.
 

Points Positifs
 :
- Non seulement Déjà Vu est le meilleur album de Crosby, Stills, Nash & Young mais aussi et, surtout, c’est un très bon opus, n’en déplaise aux détracteurs du groupe. Il faut dire qu’entre l’ajout de Neil Young, le talent de Stills et un Crosby et un Nash à la hauteur des deux autres, le résultat ne pouvait qu’être exceptionnel !
- Musicalement, Neil Young est tout naturellement au-dessus des autres, cependant, Stephen Stills fait preuve, une fois de plus, qu’il fut en son temps un des grands noms de la musique, quand à David Crosby et Graham Nash, cet album nous démontre qu’ils n’étaient pas n’importe qui, particulièrement le premier, musicien fort talentueux, ce que l’on a tendance à oublier un peu trop de nos jours…
- Carry On, Almost Cut My Hair, Helpless, Woodstock, Déjà Vu et Country Girl sont de superbes chansons mais le reste de l’album n’est pas à jeter, loin de là.
- Une couverture a priori simple mais néanmoins fort réussie.
 
Points Négatifs :
- Il manque peut-être un ou deux titres de Neil Young, histoire de faire de ce Déjà Vu un chef d’œuvre, mais bon, malin, le Loner réservait ses meilleures chansons pour ses albums solos.
- Bien évidement, il faut apprécier ou, du moins, être un familier de ce rock américain de la fin des sixties et qui sonne singulièrement de nos jours. Bien entendu, ce n’est pas un défaut en soit mais il faut reconnaitre que le genre de plaira pas a tout le monde…
 
Ma note : 8,5/10

Buffalo Springfield Again


Buffalo Springfield Again
 
Buffalo Springfield
 
1 - Mr Soul (Neil Young) 2:35
2 - A Child's Claim to Fame (Richie Furay) 2:09
3 - Everydays (Steven Stills) 2:38
4 - Expecting to Fly (Neil Young) 3:39
5 - Bluebird (Steven Stills) 4:28
6 - Hung Upside Down (Steven Stills) 3:24
7 - Sad Memory (Richie Furay) 3:00
8 - Good Time Boy (Richie Furay) 2:11
9 - Rock & Roll Woman (Steven Stills) 2:44
10 - Broken Arrow (Neil Young) 6:13
 

A Reality Tour
Musicien : Buffalo Springfield
Parution : 30 octobre 1967
Enregistré : janvier 1967 – octobre 1967
Durée : 34:07
Genre : Folk Rock, Rock
Producteur : Richie Furay, Jack Nitzsche, Stephen Stills, Neil Young
Label : ATCO
 
Musiciens :
Neil Young : guitare, chant
Steven Stills : guitare, chant
Richie Furay : guitare, chant
Dewey Martin : batterie, chant
Bruce Palmer : basse
Jack Nitzsche : piano électrique
Don Randi : piano, harpsichord
Bruce Botnick : banjo
James Burton : dobro
Jim Fielder : basse
Bobby West : basse
Charlie Chin : banjo
Norris Badeaux : saxophone baryton sur Good Time Boy
Hal Blaine : batterie
Merry Clayton : chant
James Burton : Dobro, guitare
David Crosby : chœur sur Rock & Roll Woman
Jim Gordon : batterie
Doug Hastings : guitare
Brenda Holloway : chant
Patrice Holloway : chant
Jim Horn : clarinette
Gloria Jones : chant
Carol Kaye : basse
Shirley Matthews : chant
Harvey Newmark : basse
Gracia Nitzsche : chant
Chris Sarns : guitare
Russ Titelman : guitare
 
Mon avis :
 Il est parfaitement incroyable de constater à quel point les années 60 et 70 ont put nous donner d’aussi bons groupes, et ce, en quantité inimaginable aujourd’hui. Cependant, ce qui est dommage, à mon avis, c’est que bon nombre d’entre eux sont tombés dans l’oubli depuis longtemps alors qu’ils auraient mérité un tout autre sort. Prenez par exemple les Buffalo Springfield : qui, en 2016, les connaît ? Franchement, à part les amateurs et les spécialistes, pas grand monde. Et pourtant, quel groupe formidable il fut en son temps. Certes, il n’eut pas une longue durée de vie – deux ans, ce n’est pas grand-chose – mais en ces quelques mois d’existence, celui-ci sortit trois bons albums et quelques petits bijoux inoubliables. Et, en parlant d’album, leur deuxième, Buffalo Springfield Again est incontestablement le meilleur… Formé par Stephen Stills et Neil Young, ce dernier venant tout juste de débarquer aux USA, en 1966, le groupe se fit rapidement connaître avec un hit que chacun à au moins une fois écouter dans sa vie, For what it’s Worth, repris dans un nombre incalculables de longs métrages se déroulants dans les sixties. L’année suivante, ce fut donc leur deuxième album, ce Buffalo Springfield Again à la pochette vraiment bof, mais superbe, du point de vu musical, de bout en bout. Car aux compositions du duo Stills/Young, déjà en grande forme à leurs débuts, ce joignirent celles du troisième larron de la foire, l’excellent et méconnu Richie Furay, qui aurait probablement mérité de connaître une carrière aussi prestigieuse que celle des deux autres – plutôt que de finir pasteur dans un quelconque trou perdu du Colorado, véridique ! Le tout donnant un très bon album, assez éclectique sans temps morts, ou l’on ne s’ennuie pas une seconde, tant la qualité des compositions est de haut niveau. Certes, l’on regrettera peut être que le son ne soit pas excellent mais tout le monde, en 1967, n’avait pas accès aux meilleurs studios d’enregistrement comme de nos jours. Cependant, même ainsi, ce Buffalo Springfield Again, malgré un son moyen et une durée assez courte n’en reste pas moins inoubliable et ce laisse écouter encore et encore avec un grand plaisir. Entre un Neil Young déjà enchanteur avec un Mr Soul rentre dedans et un Broken Arrow plus pop, un Stills tout bonnement excellant, Bluebird et son banjo, Hung Upside Down et Rock & Roll Woman, ainsi qu’un Richie Furay inspiré, A Child's Claim to Fame, on se retrouve au final avec un album certes typique de l’époque, mais néanmoins de grande qualité et qui laisse déjà présager de ce que donnerons les carrières futures des deux leaders, Stills et Young, que cela soit en solo ou en groupe – CSN&Y – c'est-à-dire, du tout bon…
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur album, incontestablement, de Buffalo Springfield, groupe éphémère de la fin des années 60 mais qui n’en fut pas moins grandiose, au vu de ses compositions et de la qualité intrinsèque de ses membres, particulièrement, bien entendu, le grand Neil Young mais aussi Stephen Stills.
- Si Neil Young nous livre trois merveilles incontestables et que Stephen Stills n’est pas en reste, faisant preuve de tout son talent, force est de constater que Richie Furay, nettement moins connu que ses deux compères, n’est pas en reste et nous livre quelques belle pépites dans cet opus.
- Un opus quasiment parfait de bout en bout et qui possède quelques titres imparables comme Mr Soul, Broken Arrow, Bluebird, Hung Upside DownRock & Roll Woman mais aussi A Child's Claim to Fame.
 
Points Négatifs :
- Dommage que le groupe n’ai pas disposer d’un studio d’enregistrement digne de ce nom, car bon, comment dire, si ces derniers n’étaient pas légions à l’époque, d’autres groupes, plus chanceux, ont put en bénéficier et cela se remarque fortement.
- Il faut reconnaitre que le son accuse fortement son age et que, par la force des choses, cela risque de déplaire a un public plus jeune ou peu habitué du rock californien de la fin des années 60.
- Désolé mais la pochette est tout bonnement hideuse…
 
Ma note : 8/10