Low – Optimisme de Surface
Low
– Optimisme de Surface
Della
a affronté de nombreuses épreuves depuis qu'elle a été kidnappé par Roln le
pirate. Des années après, elle est devenue Ministre de la pensée dans une Cité
où l'espoir est interdit et où chaque œuvre d'art peut être considérée comme
criminel. Elle entretient une relation amoureuse avec une autre jeune femme qui
adore peindre. Si Della est au courant, elle place chaque toile dans les
flammes de la cheminée pour éviter toute condamnation. Avec des membres de son
équipe d'intervention, Della détruit un haut lieu de la revente de tableaux et
élimine de nombreux contrevenants. L'un d'eux est capturé et torturé jusqu'à ce
qu'il dévoile l'identité d'un de leur fournisseur, un nom qui résonne comme
très familier aux oreilles de Della. Celle-ci se presse de rentrer chez sa
petite amie et s'apprête à l'éliminer...
Low – Optimisme de Surface
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Greg Tocchini
Encrage : Greg
Tocchini
Couleurs : Greg
Tocchini, Dave McCaig
Couverture : Greg
Tocchini
Genre : Aventure,
Action, Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Low – The
Evocative Optimism
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 24
novembre 2015
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 22 avril 2016
Nombre
de pages : 120
Liste
des épisodes
Low
7-10
Mon
avis : Fort d’un premier
album plutôt réussi, comme je vous le disais en mars dernier, dans ma
critique de l’une des dernières séries en date du très prolifique Rick
Remender, je veux bien évidement parlé de Low, c’était avec une
certaine impatience que je souhaitais découvrir la suite des aventures de cette
indécrottable optimiste qu’est Stel Caine, quoi que, après les événements pour
le moins dramatiques survenus lors du sixième épisode qui clôturait cet album –
la mort de son fils et l’une de ses filles qui pétait un câble et massacrait
des milliers d’individus sans le moindre remord – on était en droit de se
demander si notre héroïne verrait toujours la vie en rose ? La question
était pour le moins pertinente surtout qu’au vu du titre de ce second
tome, Optimisme de Surface, il y avait de quoi en douter… Et
justement, des doutes, Stel Caine va en avoir, et pas qu’un peu et d’ailleurs,
c’est plutôt une bonne chose que Remender bouscule un peu les certitudes de son
héroïne : au vu des nombreux drames qui ont jalonné sa vie, la chose est
normal, et, accessoirement, cela la rend plus humaine et plus attachante. Un
bon premier point, donc, pour cette suite de Low, mais ce n’est pas
le seul puisque, ici, et dès le début – c’est-à-dire, le septième épisode de la
série – on retrouve une certaine Della, c’est-à-dire, la seconde fille de Stel
Caine. Vivant dans une citée qui nous rappelle le bon vieux temps de l’URSS et
que n’aurait pas renié Orwell, la jeune fille, Ministre de la pensée, vie une
relation avec une artiste peintre et ce, dans une société où toute forme d’art
est abolie : bien entendu, cela aboutira pour cette relation a un final
dramatique et qui marque les esprits, surtout que, la suite, elle, n’est pas de
tout repos pour la jeune femme. Bref, vous l’avez compris, si j’avais fortement
apprécié le premier album de Low, cette suite, avec ces deux intrigues qui se
déroulent en parallèle, est tout aussi bonne ; Remender a non seulement
livrer un univers cohérant mais également un scénario fort avec des
protagonistes plutôt attachants, qu’au aux dessins, si l’on peut toujours
trouver que Greg Tocchini alterne les planches sublimes et celles un peu moins
réussies, son style, superbe au demeurant, est un véritable plus pour cette
série. Dommage juste que dans ce second album, il n’y ait que quatre petits
épisodes, c’est peu selon moi qui, du coup, suis resté un peu sur ma faim… bon,
c’est pour quand la suite !?
Points
Positifs :
- Après
une mise en place de l’univers, des enjeux et des personnages, l’effet de
surprise n’est certes plus là, cependant, cela n’enlève rien au fait que c’est
avec un grand plaisir que l’on retrouve nos protagonistes, ne serais-ce que
pour découvrir ce qui va leur arriver. Et puis, il y a cette fameuse citée
pseudo-soviétique qui semble tout droit sortie de 1984.
-
Vous trouviez Stel Caine un peu trop optimiste dans le premier album ?
Rassurez vous, ici, elle va avoir sa petite crise de conscience, ce qui est
normal vu que, mine de rien, elle en bave depuis longtemps. Du coup, ces
hésitations et ses remises en questions la rendent plus humaine et, bien sur,
plus attachante.
-
Enfin, on connait le sort de la seconde fille de Stel Caine : devenue
Ministre de la pensée dans une dystopie communiste, elle est en couple avec une
artiste peintre alors que, toute forme d’art est interdit et condamne ses
auteurs a la mort. Une relation compliquée, dangereuse et qui, d’ailleurs,
finit par aboutir à la scène la plus terrible et la plus réussie depuis le
début de cette série.
-
Le style de Greg Tocchini peut-être déstabilisant pour certains, mais au fil du
temps, je m’y fais de plus en plus et, d’ailleurs, force est de constater que
certaines planches sont pour le moins superbes.
Points
Négatifs :
-
Les dessins de Greg Tocchini : oui, son style est superbe et oui,
personnellement, j’accroche énormément, cependant, force est de constater que
celui-ci n’est pas très régulier et que, en effet, si certaines planches sont
superbes, d’autres sont un peu moins réussies de par leur coté limite
brouillon. Mais bon, c’est aussi une affaire de gouts et si certains
n’accrocheront nullement, les autres, eux, feront l’impasse sur ces quelques
imperfections.
-
Seulement quatre petits épisodes dans cet album, c’est trop peu…
Ma
note : 8/10
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