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mardi 25 février 2014

Siren


Siren
 
Roxy Music
 
1 - Love Is the Drug (Bryan Ferry, Andrew Mackay) 4:11
2 - End of the Line (Bryan Ferry) 5:14
3 - Sentimental Fool (Bryan Ferry, Andrew Mackay) 6:14
4 - Whirlwind (Bryan Ferry, Phil Manzanera) 3:38
5 - She Sells (Bryan Ferry, Eddie Jobson) 3:39
6 - Could It Happen to Me? (Bryan Ferry) 3:36
7 - Both Ends Burning (Bryan Ferry) 5:16
8 - Nightingale (Bryan Ferry, Phil Manzanera) 4:11
9 - Just Another High (Bryan Ferry) 6:31
 

Siren
Musicien : Roxy Music
Parution : 24 octobre 1975
Enregistré : juin – septembre 1975
Durée : 42:30
Genre : Glam Rock, Art Rock
Producteur : Chris Thomas
Label : Island
 
Musiciens :
Bryan Ferry : chant, claviers
Andrew Mackay : saxophone, hautbois
Phil Manzanera : guitare électrique
John Gustafson : basse
Eddie Jobson : synthétiseurs, claviers, violon
Paul Thompson : batterie
 
Mon avis :
 Après Country Life, album sympathique mais loin d’être aussi bon que ses prédécesseurs, il est grand temps d’aborder le cas de Siren, cinquième opus de cet extraordinaire groupe des années 70 que fut Roxy Music. Bon, d’entrée de jeu, il faut, selon moi, remettre un peu les pendules à l’heure a l’égard de cet album : non, mille fois non, Siren n’est pas un mauvais album et non, mille fois non, Siren n’est pas le début de la décadence du groupe ! Car si, effectivement, la suite ne fut qu’une lente et longue descente aux enfers, en dehors d’un sursaut final avec Avalon, pour ce qui est de Siren, prétendre que cet opus ne mérite pas le détour serait oh combien exagérer. Car en effet, ici, et sans nul doute pour la toute dernière fois, nous avons droit a un groupe encore au sommet de son art créatif – certes, elle est loin la folie des débuts avec Eno – mais quand on voit que le sieur Eddie Jobson, certes moins génial mais véritable musicien, lui, prend enfin les devants aux claviers, ce qui apporte aux neuf titres qui composent cet album ce son si particulier, force est de constater que, non seulement, nous avons droit a un bon disque, mais que, surtout, tout cela inspirera – avec plus ou moins de réussite – une bonne part de la scène musicale des dix années qui suivirent. Car Siren, sortit alors que je fêtais tout juste mon premier anniversaire, voit pour la toute dernière fois Bryan Ferry et ses compagnons innover, s’en donner a cœur joie et, au passage, nous pondre quelques petites perles comme on n’en verra plus par la suite : ainsi, entre le tube Love is a Drug ou la cocréation Ferry/Jobson qu’est She Sells, il est clair que nous avons droit a deux grandes chansons pop tout simplement incontournables ! Mais ce n’est pas tout car avec une face A de tout premier ordre et un Both Ends Burning qui aurait put avoir sa place dans la future trilogie berlinoise de Bowie, il me semble qu’évidant que ce Siren possède bien des atouts pour que, enfin, certains arrêtent de le dénigrer comme si cet album était sans intérêt… Et puis, il y a cette pochette où Jerry Hall, femme d’une beauté incomparable pose langoureusement sur des rochers devant l’océan… encore une belle réussite et, accessoirement, sans nul doute l’une des plus belle du groupe. Bref, de quoi ne pas passer a coté – même si je juge la face B inférieure, il faut le reconnaitre – d’un fort bon album, du dernier, sans nul doute, a pouvoir être qualifier d’incontournable pour un groupe qui, en son temps, le fut tout autant !
 

Points Positifs
 :
- Le dernier grand album de Roxy Music, indéniablement, et, mine de rien, l’un de mes préférés si l’on met de coté, bien entendu, les deux premiers. Il faut dire que dans Siren, le groupe est fort inspirer et livre encore de belles prestations, ce qui sera de moins en moins le cas par la suite…
- Les guitares sont un peu plus en retrait, les claviers plus en avant et, accessoirement, ce petit changement musical inspirera bien d’autres groupes par la suite qui ne jureront que par les claviers au cours des années 80.
- Deux formidables petites pépites pop que sont Love is a Drug et She Sells.
- La face A de l’album est quasiment parfaite de bout en bout.
- Une des plus belles pochettes du groupe si ce n’est la plus belle : il faut dire que Jerry Hall, en sirène, eh bien, ça marque les esprits !
 
Points Négatifs :
- Une face B moins intéressante dans l’ensemble, le disque se finissant, il faut le reconnaitre, avec des titres moins marquants – ce qui, mine de rien, annonce la triste suite de la carrière du groupe…
- En dehors de quelques coups de folie ici et là, tout cela s’avère bien trop sage par moments si on compare avec les débuts.
 
Ma note : 8/10

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