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lundi 27 janvier 2014

The Kinks Are the Village Green Preservation Society


The Kinks Are the Village Green Preservation Society
 
The Kinks
 
1 - The Village Green Preservation Society (Ray Davies) 2:45
2 - Do You Remember Walter ? (Ray Davies) 2:23
3 - Picture Book (Ray Davies) 2:34
4 - Johnny Thunder (Ray Davies) 2:28
5 - Last of the Steam-Powered Trains (Ray Davies) 4:03
6 - Big Sky (Ray Davies) 2:49
7 - Sitting by the Riverside (Ray Davies) 2:21
8 - Animal Farm (Ray Davies) 2:57
9 - Village Green (Ray Davies) 2:08
10 - Starstruck (Ray Davies) 2:18
11 - Phenomenal Cat (Ray Davies) 2:34
12 - All of My Friends Were There (Ray Davies) 2:23
13 - Wicked Annabella (Ray Davies) 2:40
14 - Monica (Ray Davies) 2:13
15 - People Take Pictures of Each Other (Ray Davies) 2:10
 

The Kinks Are the Village Green Preservation Society
Musicien : The Kinks
Parution : 22 novembre 1968
Enregistré : Novembre 1966 – Octobre 1968
Durée : 38:46
Genre : Rock, Pop
Producteur : Ray Davies
Label : Pye
 
Musiciens :
Ray Davies : Chants, guitare, piano, harmonica, saxophone, trompète, trombone, accordéon, hautbois, flute
Dave Davies : Guitare, chœurs, chant sur Wicked Annabella
Pete Quaife : Basse, chœurs
Mick Avory : Batterie, percussion
Nicky Hopkins : Piano, mellotron
Rasa Davies : Chœurs
 
Mon avis : 
Avec The Kinks Are the Village Green Preservation Society, nous abordons sans nul doute le plus grand album (selon les critiques) d’un groupe un peu tombé dans l’oubli de nos jours, les Kinks. Bref, ce n’est pas n’importe quel opus dont je vais vous parler aujourd’hui quoi que, avant d’aller plus loin, une petite précision, de taille, s’impose : en effet, si je connaissais les Kinks depuis fort longtemps – grosso modo, un bon quart de siècle si je ne me trompe pas – jusqu’à ce jour, je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ne serais-ce qu’un seul de leurs albums ; une chanson par ci, par la, les noms des membres du groupe, leurs visages (et encore), et puis c’est tout. Bref, et comme cela m’arrive souvent, je remettais toujours au lendemain le jour où, enfin, je franchirai le pas et me déciderait, enfin, a essayer de découvrir enfin ces fameux Kinks. Et quelque part, ce fut la publication du hors-série de Rock & Folk qui me motiva une bonne fois pour toutes : après tout, il était grand temps que je m’y mette aux Kinks, et, justement, rien de tel pour cela que de commencer par cet opus, ce célèbre The Kinks Are the Village Green Preservation Society dont j’avais entendu le plus grand bien. Mais alors, la chose étant faite désormais, que dire de cet album ? Méritait-il toutes les louanges que j’ai put lire ici ou la depuis si longtemps ? Eh ben ma fois, d’un point de vu objectif, sans doute, cependant, d’un autre coté, j’ai un peu de mal à y voir le pur chef d’œuvre clamé par beaucoup. La faute, bien entendu, principalement au fait qu’il n’est jamais simple de se lancer dans un nouveau groupe, de le découvrir, en partant de zéro, ou presque, surtout que, qu’on le veuille ou non, si l’on possède une certaine culture musicale, ce qui est mon cas, on ne peut pas s’empêcher de faire des comparaisons a d’autres productions parues a la même époque, ce qui, forcément, est on ne peut plus injuste pour les Kinks. Car ceux-ci n’étaient ni les Beatles, ni les Stones, ni même les Who, non, les Kinks, a une époque où quasiment tout le monde était tombé dans la musique psychédélique, parlait ouvertement de révolution, de drogues et de mysticisme hindou, les Kinks, eux, nous pondent cet album, terriblement pop, et qui nous narre des histoires d’amitié perdues, de beuveries, de motards et de chats volants ; bref, un truc complètement hors-propos a l’époque, qui connu, forcément, un terrible échec commercial mais qui, avec le temps, fut reconnu a sa juste valeur. Car oui, malgré tout, comment ne pas reconnaitre l’intrinsèque valeur des nombreuses chansons de ce The Kinks Are the Village Green Preservation Society : mélodies entrainantes, usage d’instruments divers même les plus incongrues, aucune fausse note, mais aussi, et surtout, ce coté anticonformiste assumé, car oui, en 1968, un album pop l’était bien plus que de se taper pour la énième fois un truc sous acide… Bien entendu, cet album mérite une seconde écoute, une troisième, beaucoup d’autres d’ailleurs afin que l’on puisse mieux en saisir toute sa valeur, mais aussi, dans mon cas, pour me permettre de mieux saisir ce groupe et de, par la suite, tenter une nouvelle fois l’expérience, avec, pourquoi pas, un certain Arthur (Or the Decline and Fall of the British Empire)
 

Points Positifs
 :
- Rendons a César ce qui lui appartient et donc, au sieur Ray Davies, d’avoir porter ce projet a bout de bras contre vents et marées et, surtout, contre sa maison de disques qui fut pour beaucoup dans l’échec commercial de cet album.
- Sincèrement, les quinze chansons qui composent cet album sont, mélodiquement parlant, de véritables petites perles.
- Le fait que, alors que la concurrence suivait la mode du psychédélisme, les Kinks aient osé réaliser un disque 100% pop, donc, bien entendu, sonnant désuet a l’époque, pour ne pas dire ringard pour certains.
- Les thèmes aussi – villages, beuveries, amitiés perdues, sorcières, chats volants – aux antipodes des révolutions et autres Hare Krishna chantés par les autres…
 
Points Négatifs :
- Hélas, il manque un ou deux titres qui sortent véritablement du lot dans ce The Kinks Are the Village Green Preservation Society. Bien évidement, il n’y a aucune mauvaise chanson, mais un ou deux hits auraient bien aidé au succès de cet album.
- Cela n’a strictement rien à voir avec la valeur en elle-même de cet opus mais reconnaissons qu’au contraire de certains albums parus sensiblement a la même époque, celui-ci risque de ne pas plaire aux plus jeunes d’entre nous ; ce n’est pas que, musicalement, il ait vieillit, ce n’est pas le cas, mais ce coté pop prononcé, certaines mélodies… j’ai quand même un doute pour la génération actuelle…
 
Ma note : 8/10

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