The Kinks Are the Village Green Preservation Society
The
Kinks Are the Village Green Preservation Society
The
Kinks
1
- The Village Green Preservation Society (Ray
Davies) 2:45
2
- Do You Remember Walter ? (Ray Davies) 2:23
3
- Picture Book (Ray Davies) 2:34
4
- Johnny Thunder (Ray Davies) 2:28
5
- Last of the Steam-Powered Trains (Ray Davies) 4:03
6
- Big Sky (Ray Davies) 2:49
7
- Sitting by the Riverside (Ray Davies) 2:21
8
- Animal Farm (Ray Davies) 2:57
9
- Village Green (Ray Davies) 2:08
10
- Starstruck (Ray Davies) 2:18
11
- Phenomenal Cat (Ray Davies) 2:34
12
- All of My Friends Were There (Ray Davies) 2:23
13
- Wicked Annabella (Ray Davies) 2:40
14
- Monica (Ray Davies) 2:13
15
- People Take Pictures of Each Other (Ray Davies)
2:10
The Kinks Are the Village Green Preservation Society
Musicien
: The
Kinks
Parution
: 22 novembre 1968
Enregistré : Novembre
1966 – Octobre 1968
Durée : 38:46
Genre
: Rock,
Pop
Producteur : Ray
Davies
Label
: Pye
Musiciens :
Ray
Davies : Chants, guitare, piano, harmonica,
saxophone, trompète, trombone, accordéon, hautbois, flute
Dave
Davies : Guitare, chœurs, chant sur Wicked
Annabella
Pete
Quaife : Basse, chœurs
Mick
Avory : Batterie, percussion
Nicky
Hopkins : Piano, mellotron
Rasa
Davies : Chœurs
Mon
avis : Avec The Kinks Are the Village
Green Preservation Society, nous abordons sans nul doute le plus grand
album (selon les critiques) d’un groupe un peu tombé dans l’oubli de nos jours,
les Kinks. Bref, ce n’est pas n’importe quel opus dont je vais vous parler
aujourd’hui quoi que, avant d’aller plus loin, une petite précision, de taille,
s’impose : en effet, si je connaissais les Kinks depuis fort longtemps –
grosso modo, un bon quart de siècle si je ne me trompe pas – jusqu’à ce jour,
je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ne serais-ce qu’un seul de leurs
albums ; une chanson par ci, par la, les noms des membres du groupe, leurs
visages (et encore), et puis c’est tout. Bref, et comme cela m’arrive souvent,
je remettais toujours au lendemain le jour où, enfin, je franchirai le pas et
me déciderait, enfin, a essayer de découvrir enfin ces fameux Kinks. Et quelque
part, ce fut la publication du hors-série de Rock & Folk qui
me motiva une bonne fois pour toutes : après tout, il était grand temps
que je m’y mette aux Kinks, et, justement, rien de tel pour cela que de commencer
par cet opus, ce célèbre The Kinks Are the Village Green Preservation
Society dont j’avais entendu le plus grand bien. Mais alors, la chose
étant faite désormais, que dire de cet album ? Méritait-il toutes les
louanges que j’ai put lire ici ou la depuis si longtemps ? Eh ben ma fois,
d’un point de vu objectif, sans doute, cependant, d’un autre coté, j’ai un peu
de mal à y voir le pur chef d’œuvre clamé par beaucoup. La faute, bien entendu,
principalement au fait qu’il n’est jamais simple de se lancer dans un nouveau
groupe, de le découvrir, en partant de zéro, ou presque, surtout que, qu’on le
veuille ou non, si l’on possède une certaine culture musicale, ce qui est mon
cas, on ne peut pas s’empêcher de faire des comparaisons a d’autres productions
parues a la même époque, ce qui, forcément, est on ne peut plus injuste pour
les Kinks. Car ceux-ci n’étaient ni les Beatles, ni les Stones, ni même les
Who, non, les Kinks, a une époque où quasiment tout le monde était tombé dans
la musique psychédélique, parlait ouvertement de révolution, de drogues et de
mysticisme hindou, les Kinks, eux, nous pondent cet album, terriblement pop, et
qui nous narre des histoires d’amitié perdues, de beuveries, de motards et de
chats volants ; bref, un truc complètement hors-propos a l’époque, qui
connu, forcément, un terrible échec commercial mais qui, avec le temps, fut
reconnu a sa juste valeur. Car oui, malgré tout, comment ne pas reconnaitre
l’intrinsèque valeur des nombreuses chansons de ce The Kinks Are the
Village Green Preservation Society : mélodies entrainantes, usage
d’instruments divers même les plus incongrues, aucune fausse note, mais aussi,
et surtout, ce coté anticonformiste assumé, car oui, en 1968, un album pop
l’était bien plus que de se taper pour la énième fois un truc sous acide… Bien
entendu, cet album mérite une seconde écoute, une troisième, beaucoup d’autres
d’ailleurs afin que l’on puisse mieux en saisir toute sa valeur, mais aussi,
dans mon cas, pour me permettre de mieux saisir ce groupe et de, par la suite,
tenter une nouvelle fois l’expérience, avec, pourquoi pas, un certain Arthur
(Or the Decline and Fall of the British Empire)…
Points
Positifs :
-
Rendons a César ce qui lui appartient et donc, au sieur Ray Davies, d’avoir
porter ce projet a bout de bras contre vents et marées et, surtout, contre sa
maison de disques qui fut pour beaucoup dans l’échec commercial de cet album.
-
Sincèrement, les quinze chansons qui composent cet album sont, mélodiquement
parlant, de véritables petites perles.
-
Le fait que, alors que la concurrence suivait la mode du psychédélisme, les
Kinks aient osé réaliser un disque 100% pop, donc, bien entendu, sonnant désuet
a l’époque, pour ne pas dire ringard pour certains.
-
Les thèmes aussi – villages, beuveries, amitiés perdues, sorcières, chats
volants – aux antipodes des révolutions et autres Hare Krishna chantés par les autres…
Points
Négatifs :
-
Hélas, il manque un ou deux titres qui sortent véritablement du lot dans
ce The Kinks Are the Village Green Preservation Society. Bien
évidement, il n’y a aucune mauvaise chanson, mais un ou deux hits auraient bien
aidé au succès de cet album.
-
Cela n’a strictement rien à voir avec la valeur en elle-même de cet opus mais
reconnaissons qu’au contraire de certains albums parus sensiblement a la même
époque, celui-ci risque de ne pas plaire aux plus jeunes d’entre nous ; ce
n’est pas que, musicalement, il ait vieillit, ce n’est pas le cas, mais ce coté
pop prononcé, certaines mélodies… j’ai quand même un doute pour la génération
actuelle…
Ma
note : 8/10
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