Sorceleur – Le Dernier Vœu
Sorceleur
– Le Dernier Vœu
Geralt
de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui,
grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux
élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux
nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées
pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps
obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des
manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la
hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il
est unique. Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais
généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne
capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit. Mais au
bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver
son humanité perdue...
Sorceleur – Le Dernier Vœu
Auteur
: Andrzej
Sapkowski
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Première
Parution : 10 avril 1993
Edition
Française : 21 avril 2011
Titre en
vo : Ostatnie
życzenie
Pays
d’origine : Pologne
Langue
d’origine : Polonais
Traduction : Laurence
Dyèvre
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 432
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, un des
jeux qui m’aura le plus marquer de ces dernières années fut, indéniablement, The
Witcher 3, œuvre monumentale dont j’ai eu l’occasion de vous parler
lors de la première année d’existence de ce blog et qui, pour la petite
histoire, m’aura occupé pendant de longs mois en 2016, après que je me le sois
procurer... Bien évidement, depuis sa sortie, en 2015, je ne fus pas le seul à
avoir été emballé par ce soft qui, indéniablement, aura marqué bien des joueurs
et restera comme l’un des meilleurs de ces dernières années. Mais bon, les
meilleurs choses ont toute une fin et malgré sa durée de vie exceptionnelle
(entre le jeu principal et ses DLC, The Witcher avait de quoi
occuper le temps libre de bien des joueurs), il m’aura fallut dire adieu a
l’univers de Geralt de Riv et passer a autre chose… Enfin, passer a autre chose
du coté des jeux vidéos, bien entendu, car, emballer que j’étais par les
aventures de notre Sorceleur préféré, je ne pouvais pas tout a fait lui faire
mes adieux, du moins, pas tout de suite… et c’est ainsi que, finalement, après
quelques années, je me suis lancer dans la lecture des romans originaux qui ont
inspiré les jeux vidéos de CD Red Project. Car oui, et certains ne
le savent peut-être pas, mais The Witcher, a la base, ce n’est pas
un jeu vidéo mais un cycle de roman de Fantasy polonais, totalement inconnu
sous nos latitudes pendant presque vingt ans et qui ne connu le succès chez
nous qu’avec l’adaptation vidéoludique des aventures de Geralt. Œuvre du sieur
Andrzej Sapkowski, le « Tolkien » polonais, comme
certains l’ont surnommé, le Cycle du Sorceleur est l’œuvre de
Fantasy polonaise la plus importante et la plus connue en dehors des frontières
du pays : bien évidement, ce succès ne fut acquis ailleurs que par le
biais des jeux vidéos, mais bon, peut-on vraiment s’en plaindre ? Après
tout, sans ces derniers, qui aurait connu le Cycle du Sorceleur de
par chez nous ? Pas grand monde, c’est une évidence. Et justement, cela
aurait été fort dommage car même si pendant longtemps, j’étais plutôt méfiant a
l’encontre de ce cycle, force est de constater que Le Sorceleur, ce
n’est pas un roman tiré d’un jeu vidéo et cela se voit tout de suite :
ainsi, même si dans Le Dernier Vœu, on ne peut pas vraiment dire
que nous avons a faire a un grand roman de Fantasy – après tout, ce n’est qu’un
assemblage de nouvelles avec un artifice qui permet de lié celles-ci entre
elles – il apparait, après lecture de la chose, que tout cela est plutôt pas
mal ! Bien évidement, être fan des jeux vidéos aide énormément a apprécier
ce premier volume du cycle, d’ailleurs, sur ce point, c’est un vrai régal que
de découvrir les premières rencontres de Geralt avec Jaskier et Yennefer, mais
aussi, d’en savoir un peu plus sur l’univers de Sapkowski ainsi que de
découvrir quelques révélations sur le passé de notre héros ainsi que sur les
origines de Ciri. Bref, le fan de The Witcher sera aux anges
et ne voudra qu’une seule chose, découvrir la suite, bien entendu ! Les
autres, eux, je serais un poil plus dubitatif quand a l’intérêt de la chose,
surtout que les deux premiers tomes sont constitués de nouvelles, mais bon,
selon les gouts de chacun, pourquoi pas !?
Points
Positifs :
- Le
plaisir pour les fans des jeux vidéo d’en savoir davantage au sujet de
l’univers de ces derniers. On en apprend pas mal sur Geralt, on découvre avec
plaisir comment il a rencontré Jaskier et, surtout, la belle et terrible
Yennefer, mais aussi, un pan des origines de Ciri est dévoilé – et c’est
probablement le sommet de ce premier tome !
-
Si certaines nouvelles sont supérieures aux autres – je pense principalement
à Un Grain de Vérité, Le Moindre Mal, Une
Question de Prix et Le Dernier Vœu – dans l’ensemble,
même les moins intéressantes restent plutôt bonnes.
-
Andrzej Sapkowski aime user des vieux contes de fées et les détourne de fort
belle manière dans ses textes. L’exemple le plus criant étant la nouvelle Un
Grain de Vérité qui nous renvoi a La Belle et la Bête.
-
Le plaisir de retrouver Geralt et ses compagnons après avoir retourner dans tous
les sens les jeux vidéo.
Points
Négatifs :
-
Je ne pense pas que quelqu’un qui n’ai jamais joué à un jeu de The
Witcher soit véritablement attiré par ce premier tome. Ce n’est pas
impossible, certes, mais difficile vu que, dans Le Dernier Vœu,
nous avons à faire a un assemblage de nouvelles sans grands liens entre elles.
-
Des nouvelles sympathiques voir réussies pour certaines, certes, mais cela
reste des nouvelles.
-
Une traduction un peu approximative pour ne pas dire étonnante par
moments : des leggins plutôt que des braies ?!
Ma
note : 7,5/10
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