Bringing It All Back Home
Bringing
It All Back Home
Bob
Dylan
1
- Subterranean Homesick Blues (Bob Dylan) 2:21
2
- She Belongs to Me (Bob Dylan) 2:47
3
- Maggie's Farm (Bob Dylan) 3:54
4
- Love Minus Zero/No Limit (Bob Dylan) 2:51
5
- Outlaw Blues (Bob Dylan) 3:05
6
- On the Road Again (Bob Dylan) 2:35
7
- Bob Dylan's 115th Dream (Bob Dylan) 6:30
8
- Mr. Tambourine Man (Bob Dylan) 5:30
9
- Gates of Eden (Bob Dylan) 5:40
10
- It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding) (Bob Dylan) 7:29
11
- It's All Over Now, Baby Blue (Bob Dylan) 4:12
Bringing It All Back Home
Musicien
: Bob
Dylan
Parution
: 22 mars 1965
Enregistré : 13
janvier 1965 – 15 janvier 1965
Durée : 47:23
Genre
:
Folk Rock, Folk
Producteur : Tom
Wilson
Label
: Columbia
Musiciens :
Bob
Dylan : Guitare,
Harmonica, Clavier, Chant
John
Hammond Jr. : Guitare
John
Sebastian : Guitare basse
Kenny
Rankin : Guitare
Bobby
Gregg : Batterie
John
Boone : Guitare basse
Al
Gorgoni : Guitare
Paul
Griffin : Piano, Clavier
Bruce
Langhorne : Guitare
Bill
Lee : Guitare basse
Joseph
Macho Jr. : Guitare basse
Frank
Owens : Piano
Mon
avis : Après quelques mois d’existence
de ce blog, il était grand temps que je m’attaque, enfin, à un des monuments de
la musique nord-américaine, pour ne pas dire mondiale, de la seconde moitié du
vingtième siècle, je veux, bien entendu, parler du grand et inimitable Bob
Dylan ! Car bon, comment dire, que l’on soit fan ou non du sieur Robert
Allen Zimmerman – son véritable nom – que l’on supporte où pas sa voix
nasillarde qui peut devenir, aux oreilles de beaucoup, rapidement insupportable
ou que le peut de maitrise de l’anglais fasse que l’on passe à coté de la
profondeur de ses textes, comment ne pas admettre et reconnaitre que Bob Dylan
est l’un des plus grands ? A moins, bien entendu, de faire preuve d’une mauvaise
foi totale… D’un point de vu personnel, si j’apprécie quelques opus du sieur
Dylan, je dois reconnaitre que je ne suis pas un grand spécialiste de celui-ci
et, en dehors d’une partie de sa production des années 60, je n’ai jamais eu le
courage de me plonger véritablement à fond dans sa très longue discographie. Du
coup, sur ce blog, je vais vous parler des trois opus que je connais et
apprécie depuis longtemps : Bringing
It All Back Home, qui nous préoccupe aujourd’hui, l’extraordinaire Highway 61 Revisited et, pour finir, le
gargantuesque Blonde on Blonde… Les
spécialistes l’auront remarqué tout de suite : ce sont les trois albums
majeurs du sieur Zimmerman, ceux qui sont le plus souvent cités mais aussi,
ceux du tournant musical qui en fit hurler plus d’un. En effet, après quatre
albums folk, Dylan ose électrifier sa musique et si Bringing It All Back Home ne l’est pas encore totalement – seul la
face A voit l’apparition de quelques instruments électriques – il est évidant
que cet opus marque une sacrée évolution et que, bientôt, les intégristes du
folk tomberont des nues lorsqu’ils auront affaire à Highway 61 Revisited. Mais nous n’en sommes pas encore là avec Bringing It All Back Home et si,
évidement, l’utilisation de guitares électriques peut surprendre dans la face
A, le point d’orgue de l’album reste la face B où seuls quatre titres – dont
l’excellent Mr. Tambourine Man – sont
présents et qui est résolument folk. Mais bon, la révolution est en marche,
Dylan évolue et touchera très rapidement un public nettement plus large, au
grand dam de ses fans de la première heure, certes, mais pour notre plus grand
bonheur…
Points
Positifs :
- Le
premier très grand album de Bob Dylan, le premier d’une trilogie qui aura
changé à jamais non seulement le style du musicien mais aussi l’histoire de la
musique. Certes, Bringing It All Back
Home reste emprunt de musique folk mais l’évolution est désormais
enclenchée avec l’utilisation d’instruments électriques et il n’y aura plus de
retour en arrière…
-
Si la face A marque le plus les esprits, de par l’utilisation de guitares
électriques, c’est probablement la face B, typiquement folk, qui est la plus aboutie
avec quatre titres excellents dont, bien entendu, Mr. Tambourine Man.
-
Un opus peut-être moins marquant que les deux suivants mais qui n’en reste pas
moins suffisamment solide et bourré de bonnes chansons.
-
Une pochette culte, bien entendu : Dylan portant un chat gris avec, a
l’arrière plan, le mannequin Sally Grossman dans une pose pour le moins
détendue. Simple mais terriblement efficace.
Points
Négatifs :
- Même
si Bringing It All Back Home est un
bon album, je le trouve tout de même largement inférieur à Highway 61 Revisited et Blonde
on Blonde qui, eux, sont des chefs d’œuvres absolus.
-
Les fans de la première heure hurleront au loup en découvrant l’utilisation
d’instruments électriques dans une partie des titres de cet opus.
-
Bien entendu, Bob Dylan reste un artiste pour le moins particulier dont le
style ne plaira pas à tout le monde – et encore, je ne parle pas de sa voix
nasillarde. De plus, sans une bonne maitrise de l’anglais, il est impossible de
saisir toute la profondeur de ses textes.
Ma
note : 7,5/10
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