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vendredi 15 janvier 2021

Bringing It All Back Home


Bringing It All Back Home
 
Bob Dylan
 
1 - Subterranean Homesick Blues (Bob Dylan) 2:21
2 - She Belongs to Me (Bob Dylan) 2:47
3 - Maggie's Farm (Bob Dylan) 3:54
4 - Love Minus Zero/No Limit (Bob Dylan) 2:51
5 - Outlaw Blues (Bob Dylan) 3:05
6 - On the Road Again (Bob Dylan) 2:35
7 - Bob Dylan's 115th Dream (Bob Dylan) 6:30
8 - Mr. Tambourine Man (Bob Dylan) 5:30
9 - Gates of Eden (Bob Dylan) 5:40
10 - It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding) (Bob Dylan) 7:29
11 - It's All Over Now, Baby Blue (Bob Dylan) 4:12
 

Bringing It All Back Home
Musicien : Bob Dylan
Parution : 22 mars 1965
Enregistré : 13 janvier 1965 – 15 janvier 1965
Durée : 47:23
Genre : Folk Rock, Folk
Producteur : Tom Wilson
Label : Columbia
 
Musiciens :
Bob Dylan : Guitare, Harmonica, Clavier, Chant
John Hammond Jr. : Guitare
John Sebastian : Guitare basse
Kenny Rankin : Guitare
Bobby Gregg : Batterie
John Boone : Guitare basse
Al Gorgoni : Guitare
Paul Griffin : Piano, Clavier
Bruce Langhorne : Guitare
Bill Lee : Guitare basse
Joseph Macho Jr. : Guitare basse
Frank Owens : Piano
 
Mon avis :
 Après quelques mois d’existence de ce blog, il était grand temps que je m’attaque, enfin, à un des monuments de la musique nord-américaine, pour ne pas dire mondiale, de la seconde moitié du vingtième siècle, je veux, bien entendu, parler du grand et inimitable Bob Dylan ! Car bon, comment dire, que l’on soit fan ou non du sieur Robert Allen Zimmerman – son véritable nom – que l’on supporte où pas sa voix nasillarde qui peut devenir, aux oreilles de beaucoup, rapidement insupportable ou que le peut de maitrise de l’anglais fasse que l’on passe à coté de la profondeur de ses textes, comment ne pas admettre et reconnaitre que Bob Dylan est l’un des plus grands ? A moins, bien entendu, de faire preuve d’une mauvaise foi totale… D’un point de vu personnel, si j’apprécie quelques opus du sieur Dylan, je dois reconnaitre que je ne suis pas un grand spécialiste de celui-ci et, en dehors d’une partie de sa production des années 60, je n’ai jamais eu le courage de me plonger véritablement à fond dans sa très longue discographie. Du coup, sur ce blog, je vais vous parler des trois opus que je connais et apprécie depuis longtemps : Bringing It All Back Home, qui nous préoccupe aujourd’hui, l’extraordinaire Highway 61 Revisited et, pour finir, le gargantuesque Blonde on Blonde… Les spécialistes l’auront remarqué tout de suite : ce sont les trois albums majeurs du sieur Zimmerman, ceux qui sont le plus souvent cités mais aussi, ceux du tournant musical qui en fit hurler plus d’un. En effet, après quatre albums folk, Dylan ose électrifier sa musique et si Bringing It All Back Home ne l’est pas encore totalement – seul la face A voit l’apparition de quelques instruments électriques – il est évidant que cet opus marque une sacrée évolution et que, bientôt, les intégristes du folk tomberont des nues lorsqu’ils auront affaire à Highway 61 Revisited. Mais nous n’en sommes pas encore là avec Bringing It All Back Home et si, évidement, l’utilisation de guitares électriques peut surprendre dans la face A, le point d’orgue de l’album reste la face B où seuls quatre titres – dont l’excellent Mr. Tambourine Man – sont présents et qui est résolument folk. Mais bon, la révolution est en marche, Dylan évolue et touchera très rapidement un public nettement plus large, au grand dam de ses fans de la première heure, certes, mais pour notre plus grand bonheur…
 

Points Positifs
 :
- Le premier très grand album de Bob Dylan, le premier d’une trilogie qui aura changé à jamais non seulement le style du musicien mais aussi l’histoire de la musique. Certes, Bringing It All Back Home reste emprunt de musique folk mais l’évolution est désormais enclenchée avec l’utilisation d’instruments électriques et il n’y aura plus de retour en arrière…
- Si la face A marque le plus les esprits, de par l’utilisation de guitares électriques, c’est probablement la face B, typiquement folk, qui est la plus aboutie avec quatre titres excellents dont, bien entendu, Mr. Tambourine Man.
- Un opus peut-être moins marquant que les deux suivants mais qui n’en reste pas moins suffisamment solide et bourré de bonnes chansons.
- Une pochette culte, bien entendu : Dylan portant un chat gris avec, a l’arrière plan, le mannequin Sally Grossman dans une pose pour le moins détendue. Simple mais terriblement efficace.
 
Points Négatifs :
- Même si Bringing It All Back Home est un bon album, je le trouve tout de même largement inférieur à Highway 61 Revisited et Blonde on Blonde qui, eux, sont des chefs d’œuvres absolus.
- Les fans de la première heure hurleront au loup en découvrant l’utilisation d’instruments électriques dans une partie des titres de cet opus.
- Bien entendu, Bob Dylan reste un artiste pour le moins particulier dont le style ne plaira pas à tout le monde – et encore, je ne parle pas de sa voix nasillarde. De plus, sans une bonne maitrise de l’anglais, il est impossible de saisir toute la profondeur de ses textes.
 
Ma note : 7,5/10

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