L'Ange
du Mossad
Fils
d'un officier militaire au service du président Nasser, Marwan, époux de sa
fille Mouna, est entré dans l'armée de ce dernier avant de devenir son
assistant. À la mort de celui-ci en septembre 1970, il a poursuivi cette
fonction dans le domaine de la sécurité pour le compte de son successeur, le
président Anouar el-Sadate. Agent double, le haut fonctionnaire égyptien a
fourni des informations capitales à Israël concernant les préparatifs de
l’armée égyptienne concernant la Guerre du Kippour.
L'Ange du Mossad
Réalisation : Ariel
Vromen
Scénario : David
Arata
Musique : Pınar
Toprak
Production : Adama
Pictures, TTV Productions, Sumatra Films
Genre : Biographie,
Historique
Titre
en vo : The Angel
Pays
d'origine : Etats-Unis, Israel
Langue
d'origine : anglais, arabe, hébreu
Date
de sortie : 14 septembre 2018
Durée : 101
mn
Casting :
Marwan
Kenzari : Ashraf Marwan
Toby
Kebbell : Alex / Danny Ben Aroya
Sasson
Gabai : Anwar Sadat
Waleed
Zuaiter : Gamal Abdel Nasser
Ori
Pfeffer : Zvi Zamir
Maisa
Abd Elhadi : Mona Marwan
Hannah
Ware : Diana Ellis
Tsahi
Halevi : Mouammar Kadhafi
Guy
Adler : Gideon Vromen
Mickey
Leon : Judah Hornstein
Slimane
Dazi : Sami Sharaf
Mounir
Margoum : Babak
Mali
Levi : Natalie Ben Aroya
Mon
avis : Après vous avoir parlé du très
bon Mosul,
pas plus tard qu’hier, restons du coté du Moyen-Orient avec une œuvre un peu
différente puisque davantage historique et qui traite d’une figure méconnue du
conflit entre israéliens et arabes, Ashraf Marwan. Pour la petite histoire
et, surtout, pour ceux qui ne le connaitraient pas – ce qui était mon cas avant
de voir ce film – Ashraf Marwan, gendre du Président Nasser, fut un homme
politique égyptien pour le moins ambigu qui, tout en travaillant pour le Président
Sadate, donnait en sous-mains moult documents d’une importance capitale au
Mossad, ce qui permit, accessoirement, a Israël de se préparer convenablement
pour ce qui fut la Guerre du Kippour. Disparu dans des circonstances peu
claires, en 2007 – il serait tombé de son balcon, à Londres – Ashraf Marwan
était donc un individu dont la vie, haute en couleur, avait de quoi donner un
bon film et, ma foi, dans l’ensemble, il faut reconnaitre que L’Ange du
Mossad est plus que correct. Intéressant pour ne pas dire instructif,
plutôt bien mis en scène, il nous montre le destin d’un homme qui, tout en
jouant sur deux tableaux, risque tout afin de parvenir à la paix entre son
pays, l’Égypte, et Israël – ce qui, effectivement, arrivera suite a la Guerre
du Kippour, Anouar el-Sadate signant la paix avec le Premier ministre israélien
Menahem Begin, les fameux Accords de Camp David. Bien évidement, tout cela est
fort passionnant, surtout si vous connaissez un tant soit peu le sujet et que
les diverses figures apparaissant à l’écran n’étant pas des inconnues pour
vous, cependant, il y a deux défauts, principalement, à cet Ange du
Mossad : les protagonistes secondaires ne sont pas assez développés, y
compris certaines figures majeures historiques, ensuite, Ashraf Marwan est
présenté comme étant un type vraiment bien, capable de tout sacrifier pour son
idéal et je ne peux m’empêcher de me dire que le personnage réel devait être un
poil plus ambigu que cette figure romantique présentée à l’écran… Quoi qu’il en
soit, si vous êtes un amateur de ce genre de films, L’Ange du Mossad vous
conviendra parfaitement et vous permettra de découvrir une figure historique
peu connue du grand public mais qui joua, néanmoins, un rôle majeur entre
l’Égypte et Israël pendant les années 70, et, ma foi, rien que pour cela, je
pense que le jeu en vaut la chandelle…
Points
Positifs :
-
Une reconstitution historique plutôt bien fichue et qui nous permet de
découvrir un personnage haut en couleur, Ashraf Marwan. Franchement
inconnu du grand public, ce dernier n’en joua pas moins un rôle majeur dans les
années 70 entre l’Égypte et Israël.
-
Si vous êtes un amateur d’Histoire moderne, si le long conflit entre Israël et
ses voisins arabes vous passionne, alors, L’Ange du Mossad est
fait pour vous.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est plutôt bon et
je soulignerai que les acteurs qui interprètent Nasser, Sadate et Kadhafi sont
plutôt ressemblants.
-
Pas vraiment de manichéisme dans ce film et pas de gentils juifs contre de
méchants arabes.
Points Négatifs :
-
Je ne suis pas tout à fait sur que Ashraf Marwan ait été cet espèce
d’espion double romantique tel qu’il est présenté dans ce film. Je pense que le
personnage était un poil plus ambigu que cela…
-
La quasi-totalité des protagonistes ne sont pas très développés,
malheureusement, alors qu’il y avait de quoi les mettre un peu plus en avant.
Ma note : 7/10
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