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vendredi 30 juillet 2021

Le Roi sur le Seuil


Le Roi sur le Seuil
 
Les temps ont changé... Un siècle s'est écoulé depuis l'incroyable résistance au sein de la forteresse de Dros Delnoch, Et Druss, le valeureux héros de cette aventure, est resté une Légende. Mais aujourd'hui, le tyrannique empereur Ceska a pris le contrôle du territoire des Drenaïs. Dans sa quête insatiable de pouvoir, il a trahi ses plus fidèles soldats, le corps d'armée du Dragon. Il leur a tendu un piège et a lancé contre eux des créatures monstrueuses, mi-hommes, mi-bêtes, à la force de destruction prodigieuse: les Unis. Le massacre fut terrible et Tenaka Khan est le seul survivant il n'est pas près d'oublier la traîtrise de son maître. Dans ses veines coule le sang d'ancêtres mythiques: Regnak, le dernier Comte de Bronze, et Ulric, prince des Nadirs, deux ennemis ancestraux. Avec un tel héritage, la glace et le feu fusionnent pour forger un chef à la volonté trempée comme l'acier. Dans l'étroit regard violet du Khan brillent les flammes de la haine. Sa mâchoire et ses poings sont serrés. Et aujourd'hui, son cœur crie vengeance.
 

Le Roi sur le Seuil
Auteur : David Gemmell
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première Parution : 1985
Edition Poche : 4 juin 2009
Titre en vo : The King Beyond the Gate
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Alain Névant
Editeur : Milady
Nombre de pages : 480
 
Mon avis :
 Après avoir passé ces dernières semaines en compagnie de Skilgannon le Damée – voir Loup Blanc et Les Épées de la Nuit et du Jour – je poursuis tranquillement ma lecture du Cycle de Drenaï du regretté David Gemmell avec un des premiers ouvrages de celui-ci, Le Roi sur le Seuil, une œuvre liée au fameux Légende même si l’action se déroule, ici, un siècle plus tard… Bien évidement, dans cet énième ouvrage de David Gemmell, comme c’est très souvent le cas, au bout de quelques pages où l’on se dit que l’on est reparti pour relire pour la énième fois la même histoire – des héros vieillissants et sur le retour, une histoire d’amour, un combat perdu d’avance avec, au passage, souvent un siège – on finit par être captiver par l’intrigue tandis que l’on s’attache aux personnages, et, ici, entre Tenaka Khan, le sang mêlé, Decado, le plus grand bretteur de son temps et descendant d’un certain… Oleg Skilgannon, mais aussi Païen, un souverain noir et Ananaïs, dit le Guerrier Doré, défiguré suite a un combat dans les arènes par un Unis – une espèce de Loup Garou local que l’on rencontre souvent dans le Cycle de Drenaï – force est de constater que l’on a affaire a de belles têtes d’affiches hautement charismatiques, surtout que, comme toujours avec Gemmell, les personnages secondaires valent eux aussi le coup d’œil. Cependant, ce qui fait la force des romans de l’écrivain britannique, c’est aussi ce qui fait leur faiblesse : ainsi, comme je l’ai dit précédemment, on a l’impression de lire des récits qui, s’ils ne sont pas toujours identiques, loin de là, sont composés tout de même sensiblement de la même façon… Alors, si l’on aime Gemmell, la chose peut passer, mais, parfois, je ne nie pas que, pour certains lecteurs, il puisse survenir un certain sentiment de saturation. Personnellement, cela ne m’est pas encore vraiment arriver pour le moment même s’il faut reconnaitre que Le Roi sur le Seuil, malgré ses qualités et pas mal de bonnes idées, est loin d’être le meilleur ouvrage de Gemmell. Mais bon, si vous êtes fans, cela ne vous généra nullement…
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, nous avons affaire a du Gemmell on ne peut plus classique où l’on retrouve tous les thèmes de prédilections de l’auteur : des héros plus ou moins vieillissants qui repartent pour une dernière mission aux airs impossibles, des combats perdus d’avance mais qui finiront bien, des protagonistes hauts en couleur et inoubliables, un style narratif plutôt captivant, etc.
- Tenaka Khan, Decado, Païen, Ananaïs, Renya, Scaler, Rayvan, et je ne cite que les principaux protagonistes de l’histoire... David Gemmell possédait le don certain de créer des personnages charismatiques et attachants, et ce, même s’ils étaient bourré de défauts comme c’est le cas ici.
- L’intrigue sent le réchauffé, certes, mais elle n’en reste pas moins suffisamment accrocheuse pour captiver le fan de l’auteur.  
 
Points Négatifs :
- Ce qui fait la force de Gemmell fait aussi sa faiblesse, c’est-à-dire, le fait, incontestable, que la plupart de ses romans se ressemblent tous dans les grandes lignes : que ce soit l’intrigue, certains déroulement de celle-ci voir les personnages, on est plus qu’en terrain familier…
- Autre problème récurant chez l’auteur qui avait souvent du mal à achever ses histoires, les fins de celles-ci étant souvent un peu trop rapides. Une fois de plus, je ne peux pas m’empêcher de me dire que cet ouvrage aurait mérité quelques pages de plus…
- J’ai déjà connu Gemmell plus inspiré, de même, si l’histoire reste assez réussie, je la trouve inférieur a bien d’autres œuvres de l’auteur, mais bon, après, c’est plus une question de gouts personnels qu’autre chose…
 
Ma note : 7,5/10

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