The
Handmaid's Tale – Saison 4
Suite
à l’évasion spectaculaire d’une centaine de réfugiés pour le Canada – plus de
80 enfants et quelques Marthas – June, grièvement blessée, et les quelques
servantes en fuite trouvent finalement refuge dans une ferme. L’épouse sur
place, proche de la rébellion, âgée de 14 ans, soigne June pour tenter de la
remettre sur pieds. À Gilead, Lawrence qui est emprisonné tente d’éviter une
condamnation à mort tandis que Tante Lydia est anéantie par la perte des 86
enfants. Au même moment, de l’autre coté de la frontière, au Canada, à Toronto,
les Waterford apprennent l’exploit de June qui, de son côté, s’affirme de plus
en plus dans son rôle de leader…
The Handmaid's Tale – Saison 4
Réalisation
: Bruce Miller
Scénario
: Bruce Miller, d’après l’œuvre de Margaret Atwood
Musique : Adam
Taylor
Production : Daniel
Wilson Productions, Inc., The Littlefield Company, White Oak Pictures, MGM
Television
Genre : Dystopie
Titre
en vo : The Handmaid's Tale – Season 4
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Hulu
Diffusion
d’origine : 27 avril 2021 – 16 juin 2021
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 55 minutes
Casting :
Elisabeth Moss : Defred / Dejoseph / June Osborne
Yvonne Strahovski : Serena Joy Waterford
Joseph Fiennes : le commandant Fred Waterford
Alexis Bledel : Dejoseph / Emily
Madeline Brewer : Dehoward / Janine
Samira Wiley : Moira
Ann Dowd : Tante Lydia
O. T. Fagbenle : Luke Bankole
Max Minghella : Nick Blaine
Amanda Brugel : Rita
Bradley Whitford : Commandant Joseph Lawrence
Sam Jaeger : Mark Tuello
Nina Kiri : Alma
Bahia Watson : Brianna
Mckenna Grace : Esther Keyes
Zawe Ashton : Oona
Reed Birney : le loyaliste de Guiléad
Stephen Kunken : Commandant Warren Putnam
Ever Carradine : Naomi Putnam
Jordana Blake : Hannah Osborne
Kristen Gutoskie : Beth
Sugenja Sri : Sienna
Mon
avis : Et ma montagne accoucha d’une
souris… bon, enfin, par montagne, cela serait peut-être exagérer fortement la
chose puisque si The
Handmaid's Tale possédait un postulat de départ pour le moins
intéressant et que ses deux premières saisons pouvaient être qualifier de
bonnes, pour ne pas dire très bonnes – je pense particulièrement à la seconde –
dès la troisième
saison, trop moyenne pour être honnête et scénaristiquement bancale, on
avait compris que la série tirée du roman éponyme de Margaret Atwood partait un
peu en cacahouète. Quand a la souris, eh bien, disons que, là aussi, j’exagère
peut-être un peu aussi la chose puisque si, en effet, la première partie de
cette quatrième saison n’est qu’une lente purge sans grand intérêt où les
quelques protagonistes que l’on nous présente à l’écran ne cessent d’errer,
sans but véritable dans la campagne et les cités désolées du nord-est de
l’Amérique, la seconde partie, elle, est nettement plus aboutie et réussi,
alors qu’on n’y croyait plus du tout, a sauver les meubles… Curieusement, ou
pas, c’est lorsque June, après tant d’errances qui faisaient, la plupart du
temps, sombrer le spectateur dans le sommeil, franchit enfin les frontières
canadiennes, que les choses sérieuses débutent enfin et que, scénaristiquement,
ce n’est plus qu’une lente montée en avant, qualitativement parlant, ce,
jusqu’à un final pour le moins jouissif qui laissera sur le carreau un des
protagonistes majeurs de la saga. Dommage que, pour en arriver là, il ait
fallut se coltiner une première partie de saison poussive et sans intérêt, que
la plupart des protagonistes importants se contentent de jouer les utilités et
que June, toujours aussi omniprésente, en soit devenu si pénible et détestable
– ce qui est toujours un souci pour un personnage principal… Mais bon, le final
de cette quatrième saison est bon, très bon, et laisse ouvert tout un tas de
pistes intéressantes pour la suite, en espérant, tout de même, que les auteurs
modifient un peu les gros défauts d’une série qui avait si bien démarrée et qui
s’est un peu perdu, en court de route, pour notre plus grand déplaisir…
Points
Positifs :
-
Une seconde partie de saison que l’on peut qualifier sans problème d’excellente
et qui se conclut en beauté par un dernier épisode tout bonnement exceptionnel.
Bien évidement, c’est une fois que June passe la frontière canadienne que les
choses commencent à devenir intéressantes et toute cette partie, où elle
retrouve ses proches, ses amis, et qui se conclut par la mise à mort d’un
protagoniste majeur de la saga sauve un peu les meubles.
-
Mine de rien, psychologiquement parlant, The Handmaid's Tale est
une œuvre plutôt intelligente et le traumatisme des divers protagonistes –
servantes et autres – qui ont dut subir l’esclavage sexuel de la théocratie
américaine, est plutôt bien représenté par le biais de ces jeunes femmes qui
sont complètement brisées, mentalement parlants…
-
Comme je le dis à chaque fois, esthétiquement, il n’y a rien à redire, The
Handmaid's Tale est une série magnifique visuellement parlant, ce, que
ce soit au niveau des décors, des costumes, des jeux de lumière, etc.
Points Négatifs :
-
Une première partie de saison totalement indigne ! Ainsi, pendant cinq
longs, très longs épisodes, le spectateur s’ennui ferme devant cette fuite en
avant sans le moindre intérêt de June et ses compagnes qui passent leur temps à
courir les champs, se faire capturer, s’évader, s’arrêtent le temps d’un
épisode quelque part avant de partir à nouveau… Bref, une belle purge des
familles !
-
Dans la saison précédente, June était déjà devenu un personnage pour le moins
détestable, égocentrique, imbu d’elle-même, mais ici, force est de constater
que c’est encore pire. Alors certes, on peut comprendre de tels changements, au
vu de tout ce qui lui est arrivé, mais bon, au bout d’un moment, c’est un peu
pénible, surtout que celle-ci est toujours mise en avant, ce, au détriment des
autres protagonistes…
-
Une fois de plus, il n’y en a que pour June, ou presque, du coup, tout un tas
de personnages intéressants comme Moira, Luke ou Emily jouent presque les
utilités pendant une bonne partie de la saison.
-
En toute sincérité, vu la justice expéditive de Gilead, on se demande comment
June et compagnie n’aient pas finit sur le mur depuis belle lurette ?!
Ma note : 7/10
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