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mardi 13 juillet 2021

The Handmaid's Tale – Saison 4


The Handmaid's Tale – Saison 4
 
Suite à l’évasion spectaculaire d’une centaine de réfugiés pour le Canada – plus de 80 enfants et quelques Marthas – June, grièvement blessée, et les quelques servantes en fuite trouvent finalement refuge dans une ferme. L’épouse sur place, proche de la rébellion, âgée de 14 ans, soigne June pour tenter de la remettre sur pieds. À Gilead, Lawrence qui est emprisonné tente d’éviter une condamnation à mort tandis que Tante Lydia est anéantie par la perte des 86 enfants. Au même moment, de l’autre coté de la frontière, au Canada, à Toronto, les Waterford apprennent l’exploit de June qui, de son côté, s’affirme de plus en plus dans son rôle de leader…
 

The Handmaid's Tale – Saison 4
Réalisation : Bruce Miller
Scénario : Bruce Miller, d’après l’œuvre de Margaret Atwood
Musique : Adam Taylor
Production : Daniel Wilson Productions, Inc., The Littlefield Company, White Oak Pictures, MGM Television
Genre : Dystopie
Titre en vo : The Handmaid's Tale – Season 4
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Hulu
Diffusion d’origine : 27 avril 2021 – 16 juin 2021
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 55 minutes

Casting :
Elisabeth Moss : Defred / Dejoseph / June Osborne
Yvonne Strahovski : Serena Joy Waterford
Joseph Fiennes : le commandant Fred Waterford
Alexis Bledel : Dejoseph / Emily
Madeline Brewer : Dehoward / Janine
Samira Wiley : Moira
Ann Dowd : Tante Lydia
O. T. Fagbenle : Luke Bankole
Max Minghella : Nick Blaine
Amanda Brugel : Rita
Bradley Whitford : Commandant Joseph Lawrence
Sam Jaeger : Mark Tuello
Nina Kiri : Alma
Bahia Watson : Brianna
Mckenna Grace : Esther Keyes
Zawe Ashton : Oona
Reed Birney : le loyaliste de Guiléad
Stephen Kunken : Commandant Warren Putnam
Ever Carradine : Naomi Putnam
Jordana Blake : Hannah Osborne
Kristen Gutoskie : Beth
Sugenja Sri : Sienna
 
Mon avis :
 Et ma montagne accoucha d’une souris… bon, enfin, par montagne, cela serait peut-être exagérer fortement la chose puisque si The Handmaid's Tale possédait un postulat de départ pour le moins intéressant et que ses deux premières saisons pouvaient être qualifier de bonnes, pour ne pas dire très bonnes – je pense particulièrement à la seconde – dès la troisième saison, trop moyenne pour être honnête et scénaristiquement bancale, on avait compris que la série tirée du roman éponyme de Margaret Atwood partait un peu en cacahouète. Quand a la souris, eh bien, disons que, là aussi, j’exagère peut-être un peu aussi la chose puisque si, en effet, la première partie de cette quatrième saison n’est qu’une lente purge sans grand intérêt où les quelques protagonistes que l’on nous présente à l’écran ne cessent d’errer, sans but véritable dans la campagne et les cités désolées du nord-est de l’Amérique, la seconde partie, elle, est nettement plus aboutie et réussi, alors qu’on n’y croyait plus du tout, a sauver les meubles… Curieusement, ou pas, c’est lorsque June, après tant d’errances qui faisaient, la plupart du temps, sombrer le spectateur dans le sommeil, franchit enfin les frontières canadiennes, que les choses sérieuses débutent enfin et que, scénaristiquement, ce n’est plus qu’une lente montée en avant, qualitativement parlant, ce, jusqu’à un final pour le moins jouissif qui laissera sur le carreau un des protagonistes majeurs de la saga. Dommage que, pour en arriver là, il ait fallut se coltiner une première partie de saison poussive et sans intérêt, que la plupart des protagonistes importants se contentent de jouer les utilités et que June, toujours aussi omniprésente, en soit devenu si pénible et détestable – ce qui est toujours un souci pour un personnage principal… Mais bon, le final de cette quatrième saison est bon, très bon, et laisse ouvert tout un tas de pistes intéressantes pour la suite, en espérant, tout de même, que les auteurs modifient un peu les gros défauts d’une série qui avait si bien démarrée et qui s’est un peu perdu, en court de route, pour notre plus grand déplaisir…
 

Points Positifs
 :
- Une seconde partie de saison que l’on peut qualifier sans problème d’excellente et qui se conclut en beauté par un dernier épisode tout bonnement exceptionnel. Bien évidement, c’est une fois que June passe la frontière canadienne que les choses commencent à devenir intéressantes et toute cette partie, où elle retrouve ses proches, ses amis, et qui se conclut par la mise à mort d’un protagoniste majeur de la saga sauve un peu les meubles.
- Mine de rien, psychologiquement parlant, The Handmaid's Tale est une œuvre plutôt intelligente et le traumatisme des divers protagonistes – servantes et autres – qui ont dut subir l’esclavage sexuel de la théocratie américaine, est plutôt bien représenté par le biais de ces jeunes femmes qui sont complètement brisées, mentalement parlants…
- Comme je le dis à chaque fois, esthétiquement, il n’y a rien à redire, The Handmaid's Tale est une série magnifique visuellement parlant, ce, que ce soit au niveau des décors, des costumes, des jeux de lumière, etc.

Points Négatifs :
- Une première partie de saison totalement indigne ! Ainsi, pendant cinq longs, très longs épisodes, le spectateur s’ennui ferme devant cette fuite en avant sans le moindre intérêt de June et ses compagnes qui passent leur temps à courir les champs, se faire capturer, s’évader, s’arrêtent le temps d’un épisode quelque part avant de partir à nouveau… Bref, une belle purge des familles !
- Dans la saison précédente, June était déjà devenu un personnage pour le moins détestable, égocentrique, imbu d’elle-même, mais ici, force est de constater que c’est encore pire. Alors certes, on peut comprendre de tels changements, au vu de tout ce qui lui est arrivé, mais bon, au bout d’un moment, c’est un peu pénible, surtout que celle-ci est toujours mise en avant, ce, au détriment des autres protagonistes…
- Une fois de plus, il n’y en a que pour June, ou presque, du coup, tout un tas de personnages intéressants comme Moira, Luke ou Emily jouent presque les utilités pendant une bonne partie de la saison.
- En toute sincérité, vu la justice expéditive de Gilead, on se demande comment June et compagnie n’aient pas finit sur le mur depuis belle lurette ?!

Ma note : 7/10

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