Gideon
Falls – Mondes Impitoyables
La
Grange Noire a explosé. Et les différents mondes semblent avoir tous été
aspirés dans un vortex créé par l'explosion. Suite à cette distorsion, tous
ceux qui combattaient « le centre et celui qui vit dans son ombre » ont
été séparés à travers le multivers. Alors qu'Angie lutte pour survivre en 1984,
Clara est seule en plein XIXe siècle et le père Fred atterrit dans la version
cyberpunk de Gideon Falls. Dieu seul sait où est Norton. L'heure tourne, et la
fin approche...
Gideon Falls – Mondes Impitoyables
Scénario : Jeff Lemire
Dessins
: Andrea Sorrentino
Encrage : Andrea Sorrentino
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Andrea Sorrentino
Genre : Policier,
Anticipation
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Gideon Falls –
Wicked Words
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 01
décembre 2020
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 25 juin 2021
Nombre
de pages : 200
Liste des épisodes
Gideon Falls
23-27
Mon
avis : Toutes les bonnes choses ont une
fin et, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, il est donc grand temps de
faire nos adieux à Gideon
Falls, œuvre du duo composé de Jeff Lemire pour ce qui est du scénario
et d’Andrea Sorrentino pour ce qui est des dessins, sans nul doute, un des
comics les plus étonnants de ces dernières années… Cinq tomes, vingt-sept
épisodes et puis c’est tout, cependant, si certains pourraient trouver
que Gideon Falls est un peu court, force est de constater que ce
comics nous prouve, de fort belle manière, qu’il vaut mieux une œuvre qui ne
s’attarde guère dans le temps mais qui va à l’essentiel, maintenant, tout au
long de celle-ci, une qualité égale, plutôt qu’un truc interminable qui,
fatalement, finira par lasser même les plus fidèles lecteurs de la chose.
Ainsi, ce cinquième volet conclut à merveille un comics qui nous en aura fait
voir de toutes les couleurs, qui, par certains cotés, rappellent certaines
créations du grand Stephen King et qui, avec ses histoires de monde parallèles,
de meurtres sanglants et de créature indicible venue du fin fond de l’espace,
aura sut plaire à un public amateur du genre. Sans surprises, la qualité est,
une fois de plus, au rendez vous et si Jeff Lemire nous entraine, une dernière
fois, dans de multiples mondes parallèles, ballotant ses personnages au gré de
ses envies avant la grande réunion finale, c’est pour mieux nous offrir une
conclusion à la hauteur de sa saga, une saga qui, ma foi, aura frôler la
perfection par moments et qui, magnifié par l’immense talent graphique du sieur
Sorrentino, restera comme étant un des comics les plus intéressants de ces
dernières années. Bref, si vous êtes amateur de Stephen King, d’horreur et de
fantastique et si vous ne connaissez pas encore Gideon Falls,
n’hésitez pas une seule seconde de plus car le jeu, ici, vaut largement le
coup !
Points
Positifs :
-
Une conclusion à la hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre de ce
comics qui, depuis ses débuts, frôlait allègrement avec la perfection !
Bien évidement, une fois de plus, Jeff Lemire nous embrouille avec ses
histoires de mondes parallèles et d’apocalypse à venir, cependant, tout cela
est fort bien maitrisé et le final – presque un happy-end – conclut en beauté
un scénario de folie…
-
Les dessins d’Andrea Sorrentino, bien entendu ! Fidèle a son habitude,
l’artiste nous livre une prestation exceptionnelle et ses planches,
cinématographiques, décloisonnées, d’une inventivité rare, sont pour beaucoup
pour la réussite de ce Gideon Falls.
-
Une intrigue captivante qui vous tient en haleine de la première à la dernière
page, des protagonistes toujours aussi intéressants, une ambiance toujours
aussi particulière et qui oscille entre un l’horreur et le fantastique, quant à
l’intrigue elle même, disons que celle-ci fourmille toujours autant d’idées
pour le moins géniales.
-
Amateurs de Stephen King, Gideon Falls est, indéniablement,
fait pour vous !
-
Une fort belle couverture pour ce dernier volet de Gideon Falls.
Points Négatifs :
-
Comme je l’avais souligné dans ma critique des volets précédents, il se peut
que le scénario de Jeff Lemire déplaise au grand public en raison d’une
certaine complexité, ce, même s’il faut reconnaitre qu’il y a pire dans le même
genre…
-
Le style d’Andrea Sorrentino est tellement particulier qu’il risque de déplaire
a pas mal de monde, plus habitués a des dessinateurs plus conventionnels et,
accessoirement, plus passe partout mais aussi et surtout plus fades.
Ma note : 8,5/10
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