Le Fulgur – Les Terres Brûlées
Le
Fulgur – Les Terres Brûlées
Nouvelle
Orléans, Louisiane, le Safari’s Club est en ébullition. Le
président, Sir Jonas Farragull, a rassemblé les membres très privés du club
regroupant les plus riches mécènes de l’Etat. Alors que les médias relatent le
phénomène naturel à l’origine du trou abyssal, par le témoignage du Vélox,
seul équipage survivant au cataclysme, Farragull annonce la mise à la
disposition de l’office naval des capitaux nécessaires pour lancer une
expédition de recherche. Loin de là, à 2 000 mètres de profondeur, le
sous-marin Fulgur est toujours coincé dans la grotte aux
cascades. L’équipage doit se résigner à abandonner le navire, au grand dam du
capitaine et responsable de l’expédition, le docteur de Claudian. A l’aide de
chaloupes et de palans, ils arrivent à récupérer les vivres et le matériel pour
s’installer au mieux dans la maison de Desnières et de Juana. Après quelques
jours de récupération, l’équipe se sépare en deux pour explorer les lieux et
trouver une issue. Un amas de terre attire l’attention de Maraval. En
sillonnant les lieux, l’équipage découvre une cavité rocheuse qui pourrait être
une issue. Ni une ni deux, Maraval tente d’escalader la roche jusqu’à l’orifice
et se rend compte que ce dernier est un puits vertical sans fin. Pour
l’équipage, soit ce puits est le tunnel vers la lumière du salut, soit c’est
l’obscurité du néant...
Le Fulgur – Les Terres Brûlées
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Dejan Nenadov
Couleurs : Tanja
Cinna
Couverture : Dejan Nenadov
Editeur
: Soleil
Genre : Aventure,
Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 16
mai 2018
Nombre
de pages : 64
Mon
avis : Après nous avoir entrainé dans une
aventure sous-marine qui flirtait allègrement avec les romans de Jules Vernes
comme 20 000 Lieux sous les Mers et Voyage au
Centre de la Terre, le sieur Christophe Bec, auteur familier de ce blog,
comme chacun sait, et grand amateur de fonds marins – une de ses thématiques
préférées, les autres étant le paranormal et la science-fiction – conclut donc
sa trilogie avec un volume qui nous rappelle à la fois les qualités et les
défauts de sa création. En effet, si le premier tome du Fulgur avait
marqué les esprits par son coté original et surprenant – cela faisait toujours
plaisir de se plonger dans une aventure qui rappelait les bons vieux récits de
la fin du XIXème siècle – dès le
second, force est de constater que le plaisir était un peu moins au rendez
vous : l’effet de surprise ne fonctionnait plus autant, ce qui était
normal, quand a l’intrigue en elle-même, il était évidant que celle-ci ne
brillait pas autant qu’on aurait put l’espérer même si elle restait
suffisamment intéressante pour satisfaire celles et ceux qui avaient accrocher
au premier volet. Et donc, nous arrivons a ce troisième tome qui conclut la
trilogie et, dans les grandes lignes, il n’y a pas grand-chose à ajouter de
véritablement nouveau à celui-ci : en tant que conclusion, il n’y a rien à
redire, celle-ci est efficace, les dessins, eux, œuvre de Dejan Nenadov, sont
toujours aussi bons et ce n’est pas de ce coté là qu’on pourra critiquer cette
BD, quand aux vieux amateurs de récits à la Jules Vernes, ma foi, ces derniers
pourront y trouver leur compte, sans trop se prendre la tête. Le souci, car il
y en a un, c’est que, quelque part, a choisir entre un récit original datant du
XIXème siècle et une œuvre écrite à la manière de, autant prendre le premier où
l’on acceptera le style d’écriture de l’époque, les personnages stéréotypés et
tout ce qui va avec. Ainsi, dans Le Fulgur, on aurait peut-être
apprécié des protagonistes un poil plus attachants, une intrigue au traitement
un poil plus moderne, cela nous aurait permis de mieux apprécier une BD certes
sympathique mais qui, il faut le reconnaitre, ne marquera nullement les
esprits, loin de là…
Points
Positifs :
-
Une bonne conclusion, plutôt conforme à tout ce que l’on avait lu jusque là et
qui ravira celles et ceux qui avaient apprécié cette BD depuis ses débuts, ce,
sans en attendre monts et merveilles.
-
Les amateurs de Jules Vernes retrouveront avec plaisir, je n’en doute pas, une
BD qui leur rappellera les Voyages Fantastiques du célèbre
auteur français.
-
Les dessins de Dejan Nenadov et qui sont plutôt bons dans l’ensemble. De plus,
la colorisation de Tanja Cinna est pour beaucoup pour la mise en valeur de ces
derniers.
-
La couverture est fort réussie et, selon moi, c’est la meilleure de la
trilogie.
Points
Négatifs :
-
Je reconnais que Le Fulgur est une BD plutôt sympathique mais
bon, quelque part, a lire un récit qui flirte bon les récits d’aventure de la
seconde moitié du XIXème siècle, autant lire les œuvres originales plutôt que
cette trilogie qui reprend les défauts de l’époque. Indéniablement, Christophe
Bec aurait mieux fait de moderniser un peu son intrigue…
-
Les protagonistes, hélas, sont trop stéréotypés pour que l’on s’y attache
véritablement et même si je suis persuadé que c’est voulu afin de coller aux
héros de Jules Vernes, cela ne permet pas au lecteur de s’identifier à ces
derniers et on finit par se moquer un peu de leur sort.
-
Je ne suis toujours pas fan de cette police de caractères qui rend la
lecture, par moments, plutôt compliquée.
Ma
note : 7/10
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