L'Habitant
de l'Infini – Tome 30
Samouraï
sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin
d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il
porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne
recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise
alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Le combat opposant
Makie à Giichi est des plus violents. Le champion du Mugairyû est à la peine
face à la jeune femme, au point que Hyakurin se sent dans l’obligation
d’intervenir, mettant un terme à l’affrontement de façon plutôt inattendue.
Pendant ce temps, la fille de Habaki tente de s’interposer entre Anotsu et son
père… Mais le seigneur Hanabusa et ses hommes interviennent eux aussi dans le
conflit… La neige est rougie par le sang des uns et des autres… Qui sortira
vainqueur dans cet ultime tome? Qui sera vengé ? Après tant d'aventures
traversées, nos héros rencontrent leur destin. Une conclusion magistrale pour
un monument du manga.
L'Habitant de l'Infini – Tome 30
Scénariste
: Hiroaki
Samura
Dessinateur : Hiroaki
Samura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre
en vo : Mugen no jūnin vol.30
Parution
en vo : 22 février 2013
Parution
en vf : 05 mars 2014
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre
de pages : 280
Mon
avis : L’été vient tout juste de débuter,
les congés estivaux également et je pense ne pas me tromper en affirmant,
d’hors et déjà, que L’Habitant
de l’Infini, sera, à mes yeux, le manga de cette année 2022.
Naturellement, vu que la lecture de l’œuvre du sieur Hiroaki Samura m’occupe
depuis janvier dernier et vu, également, que celle-ci, longue de trente
volumes, aura pris une bonne partie de mon temps libre de ces derniers mois,
les jeux étaient quasiment fait d’avance, mais ce n’est pas tout car, ce qui
compte le plus, c’est la qualité de ce manga et, ma foi, sans aucune
exagération aucune, comment ne pas reconnaitre que L’Habitant de
l’Infini est un superbe manga qui frôlerait presque avec le chef
d’œuvre si ce n’était quelques petits défauts que l’on peut qualifier d’être
propres au genre… Quoi qu’il en soit, si je débute la critique de ce trentième
et ultime tome de L’Habitant de l’Infini de la sorte, c’est
que, comme vous l’avez compris, avec celui-ci, je vais faire mes adieux à
Manji, Lin et compagnie. Et, ma foi, vu comment j’ai été, au fil des mois,
captiver par leurs aventures, comment ne pas reconnaitre que ceux-ci vont me
manquer… Cependant, avant de faire mes adieux définitifs a tout ce petit monde,
comment ne pas revenir sur ce trentième volume qui, en toute sincérité, clôture
la saga de la plus belle des manières ?! Car oui, mille fois oui, si L’Habitant
de l’Infini aura alterné, tout au long des différents tomes qui
composent ce manga, entre le très bon et l’excellent, son ultime volet est,
tout bonnement, exceptionnel ! Oublions définitivement les affrontements
exagérés au possible du tome
précédent, oublions ces combats improbables tellement jouissifs à suivre
mais auxquels on ne croit guère, oublions aussi l’invulnérabilité de Manji…
Non, ici, tout est parfait, ou presque : ultimes duels qui tiennent leurs
promesses et qui sont tous, ou presque, emprunt d’une certaine tristesse et
d’un fatalisme certain, morts nombreuses de protagonistes majeurs, certaines
prévisibles, d’autres beaucoup moins et qui ne laisseront pas le lecteur
indifférent, quand au final où le mangaka, Hiroaki Samura, revient fort
habilement sur le sort des personnages encore en vie, comment ne pas admettre
qu’il est à la hauteur de nos espérances surtout que, celui-ci est prolongé par
un ultime épisode où l’on retrouve un Manji, bien des années plus tard,
désormais seul, mais qui est prêt, une fois de plus, à se lancer dans une drôle
de mission où il devra protéger une petite fille qui aurait put lui rappeler
quelqu’un… La boucle est bouclée avec les débuts du manga, Hiroaki Samura nous
offre un final pour le moins excellent, quand à nous, pauvres lecteurs, eh
bien, il faudra bien que l’on admette qu’il faudra passer à autre chose
désormais, aussi difficile que cela puisse paraitre…
Points
Positifs :
-
Une conclusion tout simplement exceptionnelle et qui est à la hauteur de ce
superbe manga ! Ultimes duels qui marquent les esprits, morts de nombreux
protagonistes majeurs et secondaires, dont, certaines, inattendues… bref, le
lecteur va en prendre, une fois de plus, plein les yeux tout en étant captiver
de la première à la dernière page.
-
Finalement, Lin aura obtenue par elle-même sa vengeance et même si, depuis pas
mal de temps, j’avais finit par apprécier Anotsu, je dois reconnaitre que
celle-ci est logique.
-
Un ultime volet emprunt de tristesse, de regrets et de fatalisme et dont la
teneur est tout simplement parfaite au vu du final proposé.
-
Le tout dernier épisode, un peu spécial, où l’on retrouve Manji, 90 ans plus
tard, permet à l’auteur de boucler la boucle et de faire le lien avec les
débuts de son manga.
-
Comme je l’ai souligné toute au long de la saga, la partie graphique est une
des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à
merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches
détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
-
Un ultime volet plus long que ses prédécesseurs, histoire que l’on puisse
prolonger davantage l’expérience.
-
Comme il est de coutume avec L’Habitant de l’Infini, nous avons à
nouveau droit à une fort belle couverture !
Points Négatifs :
-
Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un
geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros
badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige…
mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre…
Ma note : 8,5/10
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