Riphagen
Riphagen
Pendant
la Seconde Guerre Mondiale, dans les Pays-Bas occupés, Dries
Riphagen travaille pour plusieurs organisations allemandes, dont la
Colonne Henneicke, un réseau de collaborateurs néerlandais, et le
Sicherheitsdienst, également connu sous le nom de SD. Habile manipulateur, il a
l'habitude de dépouiller de leurs biens les familles juives qu'on lui dénonce
avant qu'elles ne soient déportées, tout en se servant de l'administration
allemande pour gagner sur les deux tableaux.
Riphagen
Réalisation : Pieter
Kuijpers
Scénario : Pieter
Kuijpers
Musique : Keegan
DeWitt
Production : Pupkin
Film, Vrijzinnig Protestantse Radio Omroep
Genre : Historique,
Biopic, Guerre
Titre
en vo : Riphagen
Pays
d'origine : Pays-Bas
Langue
d'origine : néerlandais, allemand, anglais
Date
de sortie : 22 septembre 2016
Durée : 231
mn
Casting :
Jeroen
van Koningsbrugge : Dries Riphagen
Kay
Greidanus : Jan
Sigrid
ten Napel : Lena
Mark
Rietman : Einthoven
Lisa
Zweerman : Greetje
Peter
Blok : Gert van der Veen
Britte
Lagcher : Zusje Greetje
Huub
Smit : Toon Kuijper
Anna
Raadsveld : Betje
Sieger
Sloot : Frits Kerkhoven
Richard
Gonlag : Willy Lages
Guido
Pollemans : Harry Rond
Mon
avis : On ne va pas se mentir, le
principal intérêt de Riphagen est, bien entendu, le fait pour
les amateurs de la Seconde Guerre Mondiale ou, dans un sens plus large,
d’Histoire, de nous faire découvrir un pan historique du second conflit mondial
dans un pays très rarement abordé sur le grand écran, dans le cas présent, les
Pays-Bas. De même, si l’on est habitués à se coltiner moult films sur la France
occupée du Maréchal Pétain, on a plutôt tendance à oublier que tout un tas
d’autres pays l’étaient également à la même époque. Par la force des choses, un
nom comme Dries Riphagen était tout sauf familier, sauf pour les
néerlandais qui tiennent ici un des plus grands salauds de leur Histoire
récente, un individu de la pire espèce, comme il en existe quelques uns et a
qui les horreurs de la guerre, bien évidement, ont permis de s’adonner, sans
vergogne, a son sadisme et a son appât du gain. Bref, amateurs de films du
genre ou, tout simplement, d’Histoire, une œuvre comme Riphagen ne
pouvait que vous plaire et, ma foi, sur ce point, elle ne déçoit
nullement : le personnage, interprété par un Jeroen van Koningsbrugge tout
bonnement excellent, aussi détestable soit-il, fascine et on se délecte, tout
en étant écœurer, par ce que l’on voit à l’écran… L’individu va loin dans
l’horreur, n’a nul remord quand au sort de ses victimes qu’il manipule à loisir
et, ma foi, il faut reconnaitre que tout l’intérêt du film repose sur ses
épaules. Hélas, Riphagen n’est pas parfait, loin de là :
par sa mise en scène, on flirte par moments avec ce que l’on a l’habitude de
voir dans un simple téléfilm, quand aux personnages secondaires, bon, ils
marquent beaucoup moins les esprits, il faut le reconnaitre, bref, nous sommes
à mille lieux d’un chef d’œuvre voir même d’un incontournable. Cependant, ne
serais-ce que pour le coté historique de la chose, pour son originalité et pour
l’interprétation de Jeroen van Koningsbrugge, je pense que le jeu en vaut la
chandelle, ce, bien entendu, pour les amateurs du genre… les autres, plus
habitués aux films de guerre grand public, passeront tranquillement leur
chemin…
Points
Positifs :
-
Le plaisir, pour les amateurs du genre, de découvrir un pan de l’Histoire de la
Seconde Guerre Mondiale peut abordée sur le grand écran, c’est-à-dire,
l’occupation des Pays-Bas. De même, l’intérêt de faire la connaissance avec ce
triste sir qu’était Dries Riphagen, individu sans le moindre scrupule qui
collabora activement avec l’occupant nazi avant de s’en aller fricoter avec le
couple Perón en Argentine.
-
Le sieur Riphagen est superbement interprété par Jeroen van Koningsbrugge, un
acteur que je ne connaissais nullement.
-
Dans l’ensemble, le film est assez plaisant à suivre et on est plutôt fasciner
par ce personnage oh combien détestable qui s’en sort toujours…
Points
Négatifs :
-
Une réalisation qui se contente du strict minimum dans l’ensemble. Nous sommes
loin des standards du genre auxquels nous sommes habitués en temps normal, mais
bon, cela est probablement plus dut a un certain manque de budget qu’autre
chose.
-
Un peu de mal à accrocher a la plupart des protagonistes secondaires. Il faut
dire que Riphagen écrase largement tout le reste du casting par sa présence.
-
Au vu du final, il est franchement couillon le Jan…
Ma
note : 7/10
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