Les Proies
Les
Proies
Alors
que la Guerre de Sécession touche à sa fin, John McBurney, un soldat nordiste
blessé et sur le point de mourir, est secouru par une adolescente de douze ans
d'un pensionnat sudiste pour jeunes filles. Au départ, les employées du
pensionnat et leurs élèves sont effrayées, mais lorsqu'il reprend des forces,
il devient l'objet du désir de la directrice, de son assistante et de
quelques-unes des pensionnaires. Cette situation sert la stratégie de survie du
soldat mais les jalousies, dans ce microcosme féminin à la sexualité réprimée,
risquent de prendre un tour dramatique.
Les Proies
Réalisation : Sofia
Coppola
Scénario : Sofia
Coppola, d'après le roman Les Proies de Thomas P. Cullinan
Musique : Phoenix
Production : American
Zoetrope
Genre : Drame
Titre
en vo : The Beguiled
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 23 juin 2017
Durée : 94
mn
Casting :
Colin
Farrell : John McBurney
Nicole
Kidman : Martha Farnsworth
Kirsten
Dunst : Edwina Morrow
Elle
Fanning : Alicia
Oona
Laurence : Amy
Angourie
Rice : Jane
Addison
Riecke : Marie
Emma
Howard : Emily
Wayne
Père : Capitaine
Joel
Albin : l'homme de la cavalerie
Matt
Story : un soldat confédéré
Rod
J. Pierce : un soldat confédéré
Eric
Ian : un soldat confédéré
Mon
avis : Aussi étonnant la chose puisse
paraitre, je n’avais jamais eu l’occasion de regarder un long métrage de Sofia
Coppola, d’un autre coté, si pour ce qui est des œuvres du père, c’est une
toute autre histoire, bien entendu, disons que les films de la fille ne me
disaient pas grand-chose. Et puis, ce samedi, ne sachant pas trop quoi faire de
ma soirée, je me suis laissé tenter par Les Proies, un des films
les plus récents de la réalisatrice même si, je dois le reconnaitre, je n’en
n’attendais nullement monts et merveilles, surtout quand je me suis rendu
compte que ce dernier n’était que le remake du film du même nom, datant de 1971
et qui avait, dans le rôle principal, un certain Clint Eastwood. Et, ayant vu
celui-ci une ou deux fois il y a fort longtemps, je me suis souvenu de
l’histoire, ce qui, vous vous en doutez, n’augurais rien de bon pour cette version
moderne de la fille Coppola, bien au contraire… Du coup, sans surprise, je n’ai
pas accroché à ce dernier, mais alors, pas du tout ! Il faut dire que, à
la base, je n’apprécie guère les remakes, jugeant ces derniers pour le moins
inutiles même si je reconnais que certains, occasionnellement, méritent le
détour. Le problème, ici, c’est que, me souvenant parfaitement de l’œuvre
originale et de la performance du sieur Eastwood qui interprétait pour la toute
première fois un personnage négatif, j’étais persuadé que le film de Sofia
Coppola souffrirait de la comparaison et, ma foi, ce fut le cas ! Fade,
sans saveur, Les Proies version 2017 est à mille lieux
de Les Proies version 1971 : exit le coté sulfureux de ce
dernier, exit la tension sexuelle qui habitait celui-ci, quand a la performance
de Colin Farrell, eh ben, comment dire… bon, je vais être gentil et me
contenterais de souligner qu’il n’est pas Clint Eastwood, mais alors, pas du
tout ! Bon, vous l’avez compris, si jamais vous eu le plaisir de connaitre
l’œuvre originale, passez votre chemin, la version de Sofia Coppola ne pourra
que vous décevoir pour ne pas dire plus, par contre, si vous n’avez jamais vu
le film de Don Siegel, alors, il se peut que vous accrochiez a celle-ci, mais
attention, nous sommes loin, très loin d’avoir affaire a un bon film…
Points
Positifs :
-
Si vous n’avez jamais vu l’œuvre originale, datant de 1971, alors, Les
Proies pourra éventuellement vous convenir ? Il faut dire que
l’histoire est plutôt pas mal et que, ma foi, il y a de quoi passer un bon
moment.
-
Coté casting, il y a tout de même quelques noms connus : Nicole Kidman,
Kirsten Dunst, Colin Farrell. Qui plus est, ceux-ci sont plutôt bons, y compris
les jeunes actrices. Bref, sur ce point, on ne peut pas critiquer ce film…
-
Décors, costumes, photographie : ce n’est peut-être pas époustouflant mais
l’ensemble reste correct.
Points
Négatifs :
-
Si vous avez vu l’œuvre originale, vous pouvez allègrement passer votre
chemin ! Il faut dire que, au petit jeu des comparaisons, la version de
1971 écrase littéralement ce remake.
-
Colin Farrell fait du mieux qu’il peut mais il est à des années lumières de la
classe d’un Clint Eastwood !
-
Oublié le coté sulfureux et la tension sexuelle du premier…
-
Je n’avais jamais vu le moindre film de Sofia Coppola mais qu’est ce que j’ai
trouvé ce film fade, mais fade…
Ma
note : 6/10
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