Victoria
– Saison 3
Les
idées des révolutions de 1848 se sont répandues en Angleterre. La demi-sœur de
Victoria, la princesse Théodora de Leiningen, reste inexplicablement au palais
pour se mettre à l'abri des révolutionnaires. Le premier ministre John Russell
et Lord Palmerston avertissent Victoria d'une possible révolution en
Angleterre. Victoria accepte la demande d'asile du roi Louis Philippe au palais
de Buckingham. Palmerston prévient que l'accueil d'étrangers pourrait retourner
l'opinion publique contre Victoria. Alors que les Chartistes tournent leur
colère vers les membres de la famille royale, Albert insiste pour que la
famille se retire à Osborne House. Au moment même où les Chartistes protestent
violemment contre les portes du Palais, les eaux de Victoria se brisent.
Victoria – Saison 3
Réalisation
: Daisy Goodwin
Scénario
: Daisy Goodwin
Musique : Ruth
Barrett
Production : Mammoth
Screen, Masterpiece
Genre : Historique
Titre
en vo : Victoria – Season 3
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : ITV
Diffusion
d’origine : 13 janvier 2019 – 03 mars 2019
Langue
d'origine : anglais, allemand, français
Nombre
d’épisodes : 8 x 48 minutes
Casting :
Jenna
Coleman : Victoria
Tom
Hughes : Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
Laurence
Fox : Lord Palmerston
Kate
Fleetwood : Princesse Théodora
David
Burnett : Joseph Weld
Adrian
Schiller : M. Penge
Lily
Travers : Sophie, Duchesse de Monmouth
Sabrina
Bartlett : Abigail Turner
Nell
Hudson : Miss Nancy Skerrett
Ferdinand
Kingsley : Charles Elmé Francatelli
Nicholas
Audsley : Charles, Duc de Monmouth
Alex
Jennings : Roi Léopold
Jordan
Waller : Lord Alfred Paget
Tommy
Knight : Archibald Brodie
Vincent
Regan : Roi Louis-Philippe
Anna
Wilson-Jones : Lady Emma Portman
Siobhan
O'Carroll : Lady Lyttelton
Peter
Bowles : Duc de Wellington
John
Sessions : Lord John Russell
Louisa
Bay : Princesse Vicky
Laurie
Sheperd : Prince Bertie
CJ
Beckford : Cuffay
Ben
Cartwright : O'Connor
Kerr
Logan : Patrick
Gregory
Mann : William Monmouth
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, Victoria,
dans son ensemble, ne m’aura nullement laissé une impression pour le moins
époustouflante, bien au contraire… Il faut dire que la série britannique,
malgré un postulat de départ pour le moins intéressant pour celles et ceux qui
apprécient les fictions historiques – on nous dévoilait ici les premières
années du règne de celle qui fut sans aucun doute la plus grande souveraine
britannique de l’histoire – se sera perdu, très rapidement, la faute, sans
aucune contestation possible, à une multitude de défauts qui auront jalonné
cette série tout au long de ses diverses saisons. Pourtant, il y eut, par
moments, de bonnes choses et, pour rappel, la seconde
saison, elle, sans être génial, s’en sortait plus ou moins avec les
honneurs et méritait le détour. Hélas, mille fois hélas, alors que l’on était
en droit de se dire que Victoria était enfin lancée et que les
défauts des débuts étaient oubliés, la troisième saison sera venue nous
rappeler que non, décidément non, Victoria n’était pas une
grande série et que, pire que tout, celle-ci allait même tomber dans une
médiocrité auquel on ne s’attendait pas… Il faut dire que, quelque part, les
jeux étaient fait d’avance : exit les quelques protagonistes intéressants
du casting comme, principalement, le Prince Ernest tandis que d’autres comme le
Roi Léopold, Miss Skerrett ou Francatelli se contentaient de jouer les
futilités avant de disparaitre rapidement et l’on se retrouvait avec des têtes
d’affiches toujours aussi fadasses – Jenna Coleman en Victoria, décidément, je
n’accroche pas – et quelques petits nouveaux inintéressants au possible – bon,
certes, il y a Lord Palmerston qui finit par être un protagoniste plus
intéressant que prévu mais ce n’est pas non plus le personnage le plus mis en
avant. Qui plus est, scénaristiquement, tout cela ne vole pas bien haut et il
faut reconnaitre que l’on s’ennui plus qu’autre chose et que les petits
problèmes de couple entre Victoria et Albert, non seulement ils tombent un peu
comme un cheveu dans la soupe mais en plus, pour ne pas dire surtout, on s’en
moque pas mal ! Ajoutons à cela une amourette insipide entre une duchesse
et un domestique qui sera conclue par-dessus la jambe en deux ou trois secondes
et la mise en avant de la demi-sœur de la reine qui, historiquement parlant,
vivait en terres germaniques et pas en Grande-Bretagne – ce qui pose la
problématique du sérieux de la série – et vous comprendrez mon désarroi vis-à-vis
de cette troisième saison de Victoria… Ainsi, après un manque
d’entrain quand au visionnage de celle-ci, j’ai tout de même trouver une
certaine satisfaction en arrivant au bout du dernier épisode où je me suis dit
que je pouvais enfin passer a autre chose de nettement plus intéressant, quand
à la possibilité que, éventuellement, à l’avenir, il y ait une quatrième saison
à Victoria, eh bien, comment dire… bon, cela se fera sans
moi !
Points
Positifs :
-
Même si cette troisième saison de Victoria n’est franchement
pas terrible, il se peut que les fans de la série y trouvent leur compte et se
plaisant à suivre avec passion les problèmes de couple de Victoria et
d’Albert ?
-
Comme je l’avais souligné dans mes critiques précédentes, même si tout ce qui
est présenté à l’écran n’est pas à prendre au pied de la lettre, les amateurs
d’Histoire ont de quoi faire tout de même. Et puis, Victoria peut
représenter, pour certains, une bonne entrée en matière pour en apprendre
davantage au sujet des personnages historiques présentés à l’écran.
-
Le casting, dans l’ensemble, est plutôt correct, il faut le reconnaitre.
-
Laurence Fox est plutôt bon dans son rôle de Lord Palmerston, probablement
le personnage le plus marquant de cette troisième saison de Victoria.
-
Une reconstitution historique de qualité, que cela soit au niveau des décors,
des costumes, etc. Mais bon, ce n’est pas une surprise puisque les britanniques
sont connus pour cela…
Points Négatifs :
-
Après une première saison qui ne brillait pas particulièrement mais qui se
laissait regarder puis une seconde nettement plus aboutie, cette troisième
saison de Victoria est une véritable catastrophe à tous les
niveaux : scénario bancal et inintéressant, protagonistes peu
charismatiques, faits historiques traités par-dessus la jambe, etc. Bref, pas
grand-chose à sauver de cette saison oh combien médiocre…
-
Un casting renouvelé en profondeur et il faut reconnaitre que l’absence du
Prince Ernest marque les esprits tandis que le peu d’apparitions du Roi
Léopold, de Miss Skerrett ou de Francatelli, qui se contentent de jouer les
utilités avant de disparaitre font que l’on se retrouve avec des personnages
nettement moins charismatiques et qui ne nous intéressent pas autant.
-
Historiquement, si certains faits sont bels et bien réels, tout cela est traité
un peu n’importe comment et il ne faut pas prendre ce que l’on voit à l’écran
au pied de la lettre, bien au contraire.
-
Ah, la demi-sœur de Victoria qui occupe une bonne partie de l’intrigue de cette
troisième saison et qui, en fait, à vécu en terres germaniques tout au long de
sa vie…
-
L’amourette sans le moindre intérêt entre une duchesse et un valet qui est tout
sauf passionnante et qui, histoire d’enfoncer le clou, se conclut en deux ou
trois secondes dans le dernier épisode.
-
Jenna Coleman est toujours aussi fadasse en Victoria !
Ma note : 5,5/10