Pages

mardi 8 février 2022

L'Habitant de l'Infini – Tome 7


L'Habitant de l'Infini – Tome 7
 
Samouraï sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Déterminée à assouvir sa vengeance sans l'aide de Manji – « Si tu es toujours protégée par des hommes, jamais tu ne t'aguerriras » lui a révélé Hyakurin – Lin part seule sur la piste d'Anotsu, responsable de la mort de ses parents. Se désolidarisant de ses alliés de fortune, Manji se met à la recherche de sa protégée, mais tombe en chemin sur un trio chargé de l'éliminer. Immobilisé par leurs attaques, l'Immortel va puiser dans ses dernières ressources afin de livrer bataille...
 

L'Habitant de l'Infini – Tome 7
Scénariste : Hiroaki Samura
Dessinateur : Hiroaki Samura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre en vo : Mugen no jūnin vol.7
Parution en vo : 23 octobre 1997
Parution en vf : 25 novembre 2005
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 240
 
Mon avis :
 Après une montée en puissance narrative au fil des tomes qui avait justifié amplement, à mes yeux, tout le bien que j’avais put lire au sujet de L’Habitant de l’Infini, œuvre maitresse du sieur Hiroaki Samura, il est évidant, après lecture de ce septième volume du manga, que nous avons affaire, ici, à un léger coup d’arrêt… Non pas que, subitement, la qualité ne soit plus au rendez vous, non pas que, scénaristiquement, les événements ayant lieu dans ce nouveau volet soient inintéressants, non pas que ces derniers n’aient pas leur importance, non, disons plutôt que l’intrigue qui, jusque là et comme je l’avais souligner, allait plus ou moins crescendo, soit un poil moins captivante, la faute, indéniablement, à un certain essoufflement narratif loin d’être grave en soit mais qui n’en n’est pas moins notable. Ainsi, dans ce septième tome de L’Habitant de l’Infini, il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de blabla qui s’éternise parfois inutilement, que tout cela manque un peu d’action et que, finalement, lorsque celle-ci arrive enfin, vers le dernier tiers de l’album avec ce combat disproportionné – en apparence – entre Manji et trois combattants du Ittôryû, celui-ci apparait comme étant… un poil raté avec ces protagonistes pas charismatiques pour un sou – une première – qui finissent, fatalement, par mordre la poussière face a notre héros. Bref, vous l’avez compris, selon moi, ce septième tome de L’Habitant de l’Infini est le moins bon depuis les débuts de ce manga mais n’allez pas croire qu’il faille s’en inquiéter ou hurler à la déception, non, disons plus que ce n’est qu’un léger coup d’arrêt dans une œuvre jusque là très réussie et captivante et que je ne doute nullement que la suite sera à la hauteur de mes espérances…
 

Points Positifs
 :
- Même si, scénaristiquement parlant, ce septième volet est le moins aboutit depuis les débuts de L’Habitant de l’Infini, tout est loin d’être à jeter ici et il faut reconnaitre que les évolutions scénaristiques proposés ne sont pas inintéressantes, surtout que, désormais que Lin est partie seule sur les traces d’Anotsu, notre duo de héros est séparé ce qui bouleverse un peu les choses pour la suite.
- On retrouve avec plaisir des protagonistes toujours aussi charismatiques et auxquels on est, désormais, plutôt attachés, ce, quel que soient les camps en présence. Bien entendu, Manji, Lin et la petite nouvelle, Hyakurin, sortent nettement du lot dans ce tome.
- Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
- Une fois de plus, nous avons droit à une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Sans nul doute le volet le moins réussi du manga depuis ses débuts. Certes, il ne faut pas parler de déception et, qualitativement parlant, cela reste plutôt bon, disons plutôt que l’intrigue marque un léger coup d’arrêt, qu’il y a pas mal de bavardages qui s’éternisent un peu trop et que l’on à l’impression que nous avons davantage affaire a un tome de transition qu’autre chose…
- Le duel entre Manji et les trois combattants du Ittôryû est loin d’être aussi réussit que tous ceux que l’on avait connu jusque là. Il faut dire que les adversaires de notre héros manquent franchement de charisme, ce qui est une première dans ce manga, qui plus est, on se doute bien que ces derniers ne feront pas le poids face à Manji.
- Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige… mouais, tout cela reste assez habituel, il faut le reconnaitre…

Ma note : 7/10

Aucun commentaire: