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jeudi 19 mars 2020

Angel Sanctuary – Tome 12


Angel Sanctuary – Tome 12

Sétsuna et Sara sont frère et sœur, pourtant, ils s'aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s'opposer à leur romance. Tandis qu'ils sont en fuite, l'univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d'un Tokyo en ruine, il découvre qu'il est la réincarnation d'un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d'aller jusqu'au Royaume des Morts pour ramener l'âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu'il est l'élément central d'une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil ! Guidé par Zahikel, Sétsuna se rend dans le Yetsirah, le monde suprême céleste, dans le but d’y rejoindre Sara. Mais comment Sara va-t-elle prendre la bouleversante nouvelle ?! Quel sera le destin de leurs retrouvailles ? Ce volume trépidant de suspense vous embarquera dans une aventure passionnelle.


Angel Sanctuary – Tome 12
Scénariste : Kaori Yuki
Dessinateur : Kaori Yuki
Genre : Shojo
Type d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre en vo : Tenshi Kinryouku
Parution en vo : 17 septembre 1998
Parution en vf : 09 avril 2014
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre de pages : 192

Mon avis : Et dire que je m’étais grandement enthousiasmer a la lecture du onzième tome de Angel Sanctuary, et dire que j’attendais monts et merveilles de la suite, de ce nouveau chapitre de la saga qui se déroulait dans le monde des Anges, et dire que j’affirmais que la partie consacrée aux Enfers m’avait un peu déçu… mouais, c’était avant de me plonger dans ce douzième volume du manga de Kaori Yuki, c’était avant que je ne tombe sur le tome le plus faiblard jusqu’à maintenant, bref, c’était avant que je ne comprenne ce que le mot déception voulait vraiment dire… car oui, là, je l’ai été, et pas qu’un peu ! Pourtant, ce n’est pas comme si je découvrais Angel Sanctuary, loin de là puisque ce manga, je l’ai lu lors de sa première parution en France, au début des années 2000 ; mais bon, quelque part, c’est un peu cela le problème, le temps qui est passé et qui a fait que j’avais put oublier un tome aussi faiblard que ce douzième… Car faiblard, il l’est, et pas qu’un peu, et la déception, alors que mon enthousiasme était a son zénith, fut a la hauteur de ces dernières, c’est-à-dire, terrible ! Il faut dire qu’après la quasi perfection du volume précédent – qui n’a pas fait partie des meilleurs uniquement en raison de la présence de la conclusion du chapitre des Enfers – on tombe bel et bien des nues devant ce volume où Kaori Yuki nous fait nous coltiner, de la première a la dernière page, les deux têtes d’affiches de l’intrigue, c’est-à-dire, Setsuna et Sara, ce qui, en soit, veut déjà tout dire : ainsi, en faisant abstraction de la quasi-totalité des seconds rôles (pour les plus chanceux, ils apparaissent dans une planche ou deux), l’auteur nous oblige a suivre les destins croisés des deux amoureux incestueux qui ne cessent de se chercher pour mieux se perdre. Le premier est franchement devenu débile depuis qu’il a retrouver son corps, obnubiler qu’il est par sa sœur – et comme il n’a pas de compagnon, bah, on s’aperçoit que sa personnalité ne vole pas bien haut – quand a la seconde, que dire… bah, il n’est pas étonnant qu’entre ses jérémiades, la façon dont elle manipule la servante niaise sans le moindre remord et la stupidité monumentale de sa décision finale, au conséquences dramatiques, vous comprendrez aisément pourquoi j’éprouve, depuis des années, de la haine a son égard. Fort heureusement, il y a tout de même quelques points positifs a tout cela comme le grand retour (pour quelques cases uniquement, hélas) de Rochel, le charismatique Sevoth-Tart qui enfin, oui, enfin, occupe l’espace qu’on attendait de lui en tant qu’adversaire de nos héros, sans oublier, outre un final dramatique pour l’un des protagonistes majeur, quelques révélations sur les expériences de Sevy avec une petite visite dans son laboratoire. C’est sympa, cela sauve les meubles mais hélas, pas suffisamment pour rehausser le niveau d’un tome franchement trop moyen au vu de tout ce que l’on avait connu jusqu’à maintenant…


Points Positifs :
- Il était tout de même temps que Kaori Yuki accorde de l’importance a Sevoth-Tart, personnage oh combien charismatique, manipulateur, sadique… bref, un méchant comme on les aime. Certes, il était présent depuis les débuts, mais là, enfin, il occupe l’espace, fait face a Setsuna et, mine de rien, on en apprend un peu a son sujet – au point de se faire quelques idées sur sa véritable identité ? Oh que oui !
- J’adore le monde des Anges : une vrai dictature comme on les aime avec tous ces uniformes, ces anges qui tiennent davantage des nazis qu’autre chose, ses expériences sur les classes inférieures, ce coté élitiste. Détestable, certes, mais oh combien jouissif !
- Il était temps que Rochel rejointe le bout de son nez. Bon, certes, ce ne fut qu’un court passage…
- Coté dessins, Kaori Yuki est égale a elle-même et cela reste plutôt agréable.

Points Négatifs :
- Franchement, se coltiner Setsuna et Sara tout au long de ce tome tandis que la quasi-totalité du casting brille par son absence, c’en est trop pour moi ! Le premier a beaucoup perdu de sa superbe depuis le début, quand a la seconde… égoïste, pleurnicheuse et coupable de décisions illogiques lourdes de conséquences, elle ne fait rien pour que je change d’avis a son sujet…
- Mais qu’est ce que je m’en coltine de leur histoire d’amour a deux balles !
- Il est évidant que lorsque Kouraï, Kira, Kato, Raphael, Mikael, Uriel, Raziel apparaissent à peine voir sont carrément absents, on perd énormément qualitativement parlant. Reste Zahikel mais même lui n’apparait pas des masses mine de rien… Eh oui, vive les seconds rôles !
- Dans le genre personnage inutile qui ne sert à rien, nous avons la servante de Sara (dont cette dernière abuse sans scrupules) et qui est tellement niaise que l’on regrette que Sevoth-Tart ne la tue pas.
- Bien entendu, si dans l’ensemble, Kaori Yuki livre une prestation plutôt bonne, on n’échappe pas à quelques travers habituels comme certaines planches peu lisibles…

Ma note : 6/10

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