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dimanche 1 mars 2020

Les Dix Commandements


Les Dix Commandements

Réduit en esclavage, le peuple d'Israël doit travailler pour le Pharaon. Comme le bruit court qu'un libérateur va naître du peuple juif, le Pharaon fait exterminer tous les nouveaux nés. Sauvé des eaux par Bithiah, fille du Pharaon, Moïse est élevé à la cour du Pharaon Sethi Ier avec le futur Ramsès II, sur lequel, plus tard, après avoir découvert, la vérité sur ses origines, il déclenchera les dix plaies d'Égypte pour le forcer à libérer son peuple. En chemin, Dieu lui remet les Tables de la Loi et Moïse conduira son peuple à la terre promise.


Les Dix Commandements
Réalisation : Cecil B. DeMille
Scénario : Æneas MacKenzie, Jesse L. Lasky Jr., Jack Gariss, Fredric M. Frank
Musique : Elmer Bernstein
Production : Paramount Pictures, Motion Picture Associates
Genre : Film Biblique, Péplum
Titre en vo : The Ten Commandments
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 08 novembre 1956
Durée : 222 mn

Casting :
Charlton Heston : Moïse
Yul Brynner : Ramsès II
Anne Baxter : Néfertari
Edward G. Robinson : Dathan
Yvonne De Carlo : Séphora
Debra Paget : Lilia
John Derek : Josué
Cedric Hardwicke : Séthi Ier
Nina Foch : Bithiah
Martha Scott : Yochabel
Judith Anderson : Memnet
Vincent Price : Baka
John Carradine : Aaron
Olive Deering : Myriam
Douglass Dumbrille : Janès
Frank DeKova : Abiram
Eduard Franz : Jéthro
Henry Wilcoxon : Pentaour
Donald Curtis : Mered
Lawrence Dobkin : Hur Ben Caleb
H. B. Warner : Aminadab
Julia Faye : Elisheba
Ian Keith : Ramsès Ier
John Miljan : le premier aveugle
Lisa Mitchell : une fille de Jéthro
Noëlle Williams : une fille de Jéthro
Joanna Merlin : une fille de Jéthro
Pat Richard : une fille de Jéthro
Joyce Vanderveen : une fille de Jéthro
Diane Hall : une fille de Jéthro
Abbas el Boughdadly : le conducteur du char de Ramsès II
Fraser Clarke Heston : Moïse enfant
Francis McDonald : Simon
Paul De Rolf : Éléazar
Woodrow Strode : le roi d'Éthiopie
Tommy Duran : Gershom
Eugene Mazzola : le fils de Ramsès II
Ramsay Hill : Coré
Joan Woodbury : la femme de Coré
Esther Brown : Tarbis
Dorothy Adams : une esclave / une femme au palais de Ramsès / une femme au camp du Veau d'or
Luis Alberni : un vieil hébreu dans la maison de Moïse
Michael Ansara : un surveillant
Arthur Batanides : un hébreu à la porte de Ramsès et au camp du veau d'or
Edward Earle : un esclave
Gavin Gordon : l'ambassadeur de Troie
Peter Hansen : un jeune assistant
Paul Harvey : le physicien royal
Robert Vaughn : un figurant dans la scène du veau d’or
Harry Woods : un officier
Kay Hammond : Grease Woman
Cecil B. DeMille : le narrateur

Mon avis : Après avoir débuter ce mois de mars par un des plus grands, si ce n’est le plus grand chef d’œuvre du septième art, je veux, bien entendu, parler de Autant en emporte le Vent, poursuivons dans la lancée avec un autre incontournable de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, une œuvre tout aussi monumentale, intemporelle et qui, même de nos jours, n’a rien perdu de sa force, Les Dix Commandements. Bon, disons-le tout de suite, ici, nous abordons un genre plutôt à la mode dans les années 50 et 60 et franchement tombé en désuétude depuis lors, le péplum biblique : grandiloquent dans sa mise en scène, porté à chaque fois par des décors grandioses et des acteurs légendaires, le genre aura accouché de quelques unes des plus belles réalisations du cinéma. Qui plus est, ces histoires, inspirées plus ou moins de la Bible, avaient tout pour plaire, ne serais-ce que pour la simple et bonne raison que tout à chacun, ou presque, les connait – ainsi, dans le cas qui nous préoccupe ici, qui n’a jamais entendu parler de Moise, des Dix Plais d’Egypte, du passage de la Mer Rouge et de la fuite du peuple juif devant les troupes de Pharaon ? Bien évidement, même les histoires les plus connues et toute la meilleur volonté du monde ne suffisent pas toujours pour faire d’un film un incontournable, sauf que, dans Les Dix Commandements, c’était un certain Cecil B. DeMille – déjà auteur, auparavant, d’une première version du temps du cinéma muet – qui était aux commandes, c’est-à-dire, le maitre étalon du genre et, ma foi, le résultat est, encore aujourd’hui… somptueux, tout simplement ! Mise en scène, décors, costumes, nous voilà plonger dans l’Egypte antique pour une formidable histoire intemporelle qui nous captivera tout au long des presque quatre heures que dure ce film : bien évidement, celle-ci est connue, archi-connue pour être précis, mais bon, peu importe car, même après moult visionnages, on ne s’en lasse pas le moins du monde. Alors bien sur, le casting, cinq étoiles, y est pour beaucoup, particulièrement le duo composé de Charlton Heston en Moïse plus vrai que nature et de Yul Brynner, magistral dans son rôle de Ramsès II. Certes, de nos jours, certains pourront rigoler devant des effets spéciaux plutôt datés, oubliant, au passage, deux choses : que ces derniers étaient ce qui se faisait de mieux à l’époque mais aussi que, actuellement, l’ordinateur fait peut-être beaucoup de chose, certes, mais bien souvent au détriment de la qualité. Bref, si vous n’êtes pas allergique aux vieux films, si vous aimez le cinéma, le vrai, celui qui vous captivera et vous tiendra en haleine devant votre écran, alors, une œuvre comme Les Dix Commandements est faite pour vous. Les autres, eux, passeront leur chemin, ne sachant pas ce qu’ils ratent, mais bon, si cela est dommage, est-ce vraiment important ? Je ne le pense pas…


Points Positifs :
- Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et, indéniablement, probablement un des meilleurs dans son genre, en tous cas, le plus connu, le péplum biblique. Il faut dire que Les Dix Commandements est une œuvre quasiment sans faute et parfaite de bout en bout qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force.
- Bien entendu, l’histoire est vieille comme le monde, ou presque, cependant, elle n’en reste pas moins intemporelle et universelle. Il faut dire que l’on est tout bonnement captiver tout au long des trois heures et quelques que dure le film et que, ma foi, on ne s’ennui pas une seconde !
- Un casting cinq étoiles, comme il se doit. Bien entendu, Charlton Heston et Yul Brynner – dans les rôles respectifs de Moïse et de Ramsès II – crèvent l’écran au point même que, désormais, il est difficile d’imaginer ces deux figures historiques sans penser à eux.
- Une mise en scène grandiose de Cecil B. DeMille, maitre étalon du genre.
- Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique plutôt correcte si l’on se remet dans le contexte de l’époque… Que dire de plus ?
- La bande originale d’Elmer Bernstein est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle est excellente.

Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Les Dix Commandements.

Ma note : 10/10

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