Les
Dix Commandements
Réduit
en esclavage, le peuple d'Israël doit travailler pour le Pharaon. Comme le
bruit court qu'un libérateur va naître du peuple juif, le Pharaon fait
exterminer tous les nouveaux nés. Sauvé des eaux par Bithiah, fille du Pharaon,
Moïse est élevé à la cour du Pharaon Sethi Ier avec le futur Ramsès II, sur
lequel, plus tard, après avoir découvert, la vérité sur ses origines, il
déclenchera les dix plaies d'Égypte pour le forcer à libérer son peuple. En
chemin, Dieu lui remet les Tables de la Loi et Moïse conduira son peuple à la
terre promise.
Les Dix Commandements
Réalisation : Cecil
B. DeMille
Scénario : Æneas
MacKenzie, Jesse L. Lasky Jr., Jack Gariss, Fredric M. Frank
Musique : Elmer
Bernstein
Production : Paramount
Pictures, Motion Picture Associates
Genre : Film
Biblique, Péplum
Titre
en vo : The Ten Commandments
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 08 novembre 1956
Durée : 222
mn
Casting
:
Charlton
Heston : Moïse
Yul
Brynner : Ramsès II
Anne
Baxter : Néfertari
Edward
G. Robinson : Dathan
Yvonne
De Carlo : Séphora
Debra
Paget : Lilia
John
Derek : Josué
Cedric
Hardwicke : Séthi Ier
Nina
Foch : Bithiah
Martha
Scott : Yochabel
Judith
Anderson : Memnet
Vincent
Price : Baka
John
Carradine : Aaron
Olive
Deering : Myriam
Douglass
Dumbrille : Janès
Frank
DeKova : Abiram
Eduard
Franz : Jéthro
Henry
Wilcoxon : Pentaour
Donald
Curtis : Mered
Lawrence
Dobkin : Hur Ben Caleb
H.
B. Warner : Aminadab
Julia
Faye : Elisheba
Ian
Keith : Ramsès Ier
John
Miljan : le premier aveugle
Lisa
Mitchell : une fille de
Jéthro
Noëlle
Williams : une fille de
Jéthro
Joanna
Merlin : une fille de Jéthro
Pat
Richard : une fille de Jéthro
Joyce
Vanderveen : une fille de
Jéthro
Diane
Hall : une fille de Jéthro
Abbas
el Boughdadly : le conducteur
du char de Ramsès II
Fraser
Clarke Heston : Moïse enfant
Francis
McDonald : Simon
Paul
De Rolf : Éléazar
Woodrow
Strode : le roi d'Éthiopie
Tommy
Duran : Gershom
Eugene
Mazzola : le fils de Ramsès II
Ramsay
Hill : Coré
Joan
Woodbury : la femme de
Coré
Esther
Brown : Tarbis
Dorothy
Adams : une esclave / une femme au
palais de Ramsès / une femme au camp du Veau d'or
Luis
Alberni : un vieil hébreu dans la
maison de Moïse
Michael
Ansara : un surveillant
Arthur
Batanides : un hébreu à la
porte de Ramsès et au camp du veau d'or
Edward
Earle : un esclave
Gavin
Gordon : l'ambassadeur de Troie
Peter
Hansen : un jeune assistant
Paul
Harvey : le physicien royal
Robert
Vaughn : un figurant dans la scène
du veau d’or
Harry
Woods : un officier
Kay
Hammond : Grease Woman
Cecil
B. DeMille : le narrateur
Mon
avis : Après avoir
débuter ce mois de mars par un des plus grands, si ce n’est le plus grand chef
d’œuvre du septième art, je veux, bien entendu, parler de Autant en emporte le Vent, poursuivons dans la lancée avec un autre
incontournable de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, une œuvre tout aussi
monumentale, intemporelle et qui, même de nos jours, n’a rien perdu de sa
force, Les Dix Commandements. Bon, disons-le
tout de suite, ici, nous abordons un genre plutôt à la mode dans les années 50
et 60 et franchement tombé en désuétude depuis lors, le péplum biblique : grandiloquent
dans sa mise en scène, porté à chaque fois par des décors grandioses et des
acteurs légendaires, le genre aura accouché de quelques unes des plus belles
réalisations du cinéma. Qui plus est, ces histoires, inspirées plus ou moins de
la Bible, avaient tout pour plaire,
ne serais-ce que pour la simple et bonne raison que tout à chacun, ou presque,
les connait – ainsi, dans le cas qui nous préoccupe ici, qui n’a jamais entendu
parler de Moise, des Dix Plais d’Egypte, du passage de la Mer Rouge et de la
fuite du peuple juif devant les troupes de Pharaon ? Bien évidement, même
les histoires les plus connues et toute la meilleur volonté du monde ne
suffisent pas toujours pour faire d’un film un incontournable, sauf que, dans Les Dix Commandements, c’était un
certain Cecil
B. DeMille – déjà auteur, auparavant, d’une première version du temps du cinéma
muet – qui était aux commandes, c’est-à-dire, le maitre étalon du genre et, ma
foi, le résultat est, encore aujourd’hui… somptueux, tout simplement ! Mise
en scène, décors, costumes, nous voilà plonger dans l’Egypte antique pour une
formidable histoire intemporelle qui nous captivera tout au long des presque
quatre heures que dure ce film : bien évidement, celle-ci est connue, archi-connue
pour être précis, mais bon, peu importe car, même après moult visionnages, on
ne s’en lasse pas le moins du monde. Alors bien sur, le casting, cinq étoiles,
y est pour beaucoup, particulièrement le duo composé de Charlton Heston en Moïse
plus vrai que nature et de Yul Brynner, magistral dans son rôle de Ramsès II.
Certes, de nos jours, certains pourront rigoler devant des effets spéciaux plutôt
datés, oubliant, au passage, deux choses : que ces derniers étaient ce qui
se faisait de mieux à l’époque mais aussi que, actuellement, l’ordinateur fait
peut-être beaucoup de chose, certes, mais bien souvent au détriment de la
qualité. Bref, si vous n’êtes pas allergique aux vieux films, si vous aimez le
cinéma, le vrai, celui qui vous captivera et vous tiendra en haleine devant
votre écran, alors, une œuvre comme Les
Dix Commandements est faite pour vous. Les autres, eux, passeront leur
chemin, ne sachant pas ce qu’ils ratent, mais bon, si cela est dommage, est-ce
vraiment important ? Je ne le pense pas…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et,
indéniablement, probablement un des meilleurs dans son genre, en tous cas, le
plus connu, le péplum biblique. Il faut dire que Les Dix Commandements est une œuvre quasiment sans faute et
parfaite de bout en bout qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa
force.
-
Bien entendu, l’histoire est vieille comme le monde, ou presque, cependant,
elle n’en reste pas moins intemporelle et universelle. Il faut dire que l’on
est tout bonnement captiver tout au long des trois heures et quelques que dure
le film et que, ma foi, on ne s’ennui pas une seconde !
-
Un casting cinq étoiles, comme il se doit. Bien entendu, Charlton Heston et Yul
Brynner – dans les rôles respectifs de Moïse et de Ramsès II – crèvent l’écran
au point même que, désormais, il est difficile d’imaginer ces deux figures
historiques sans penser à eux.
-
Une mise en scène grandiose de Cecil B. DeMille, maitre étalon du genre.
-
Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique plutôt correcte si
l’on se remet dans le contexte de l’époque… Que dire de plus ?
-
La bande originale d’Elmer Bernstein est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle
est excellente.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des
effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque
mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement
allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il
est difficile de ne pas accrocher à un film comme Les Dix Commandements.
Ma
note : 10/10
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