Walking
Dead – Lucille
Rick
n'a pas pris la menace de Negan et de sa bande au sérieux. Le résultat est sans
équivoque puisque le leader de la communauté d'Alexandria a vu deux de ses amis
mourir dans d'atroces souffrances. Désormais, la bande de Negan passera se
servir ce dont ils ont besoin sans qu'aucune opposition n'ait lieu. C'est en
tout cas ce que veut faire croire Rick à tout le monde. Il met Andrea dans la
confidence. Jesus, de son côté, suit Dwight, l'un des sbires de Negan, au
visage déformé. Le lendemain, ce que Rick attendait se produit. Son ennemi
arrive à la grille avec des dizaines d'hommes. Si certains dans la communauté
ne sont pas très chauds pour laisser Negan agir de la sorte, Rick les remet
dans le rang. Une fois les médicaments et autres fournitures prises, ils s'en
vont. De retour chez lui, Rick ne voit plus son fils Carl. Ce dernier s'est
glissé dans le camion de Negan, un fusil d'assaut dans les mains...
Walking Dead – Lucille
Scénario
: Robert Kirkman
Dessins
: Charlie Adlard
Encrage : Charlie
Adlard
Couleurs : Cliff
Rathburn
Couverture : Charlie
Adlard
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Walking Dead – What Comes After
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 18
juin 2013
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 04 septembre 2013
Nombre
de pages : 144
Liste
des épisodes
Walking
Dead 103-108
Mon
avis : Le tome précédant de Walking
Dead avait fortement marqué les esprits puisqu’on y faisait la
connaissance du nouveau grand méchant de la série, un certain Negan. Et
d’entrée de jeu, les choses allèrent fort mal pour Rick et ses compagnons
puisque deux personnages majeurs de leur groupe, Abraham et, surtout, Glenn
(celui-ci étant présent depuis les tous débuts de la série, ce qui n’est pas
anodin), perdaient la vie. Un sacré choc auquel s’ajouta le fait que Rick,
apparemment, semblait baisser les bras et se rendre aux menaces de Negan. Une sacrée
première pour notre héros ? En fait, non, comme on pouvait le voir dans
les toutes dernières pages, Rick et Jésus semblant avoir un plan… C’est donc
tout naturellement, du coup, que ce nouveau tome de la série, prénommée Lucille en
référence a la bâte de baseball de Negan, débute avec l’arrivée de ce dernier
et de ses hommes dans la communauté d’Alexandria afin de les raqueter : la
plupart des habitants ne comprennent pas le comportement de Rick, en commençant
par son fils, Carl, qui, justement, sera au cœur des épisodes de ce tome, en
compagnie de… Negan ! Car oui, ici, Robert Kirkman prend son temps, mais
alors, vraiment son temps pour mettre en avant ce tout nouveau personnage
auquel il promet un grand rôle, et ce, par le biais d’une opposition/dialogue
avec Carl : le procédé, ma foi, n’est pas inintéressant et il est clair
qu’en apprendre davantage au sujet de Negan, personnage a la personnalité
complexe et limite schizophrène sur les bords est une bonne chose. Cependant,
je trouve que cela prend un peu trop de place, surtout que, a bien y regarder,
il ne se passe pas grand-chose dans ce dix-huitième volume de la saga :
Negan va faire son marché chez Rick, Negan discute avec Carl, Rick va faire une
alliance avec un nouveau personnage, Ezéchiel. Mouais, pas grand-chose en
effet… Du coup, et malgré quelques petits passages intéressants et la montée en
puissance du fameux Negan, il apparait que le rythme de cet album est
franchement en deçà de celui auquel on était habitués traditionnellement ;
certes, pas au point d’être déçus, loin de là, mais bon, il est évidant qu’on a
déjà connu bien mieux…
Points
Positifs :
- La
montée en puissance de Negan, protagoniste auquel semble tenir particulièrement
Robert Kirkman qui n’hésite pas à le mettre particulièrement en avant dans ce
tome, surtout par le biais d’un très long dialogue avec Carl, plutôt inquiétant
d’ailleurs. Le personnage possède un coté grand guignol par moments mais il
n’en reste pas moins terriblement dangereux et, curieusement, d’une imparable
logique…
-
C’est la première fois que l’on voit la blessure de Carl en très gros plan, et,
ma foi, si Negan affirme que c’est dégueulasse, force est de constater qu’elle
fait froid dans le dos !
-
Cette fois ci, le plan de Rick est tellement secret que quasiment personne est
dans la confidence, ce qui, du coup, fait que la plupart de ses compagnons ne
le comprennent plus et le regardent d’une drôle de façon.
-
Après quelques errements, Charlie Adlard a sut retrouver un certain rythme de
croisière, et ce, pour notre plus grand plaisir.
Points
Négatifs :
-
Mettre en avant Negan, certes, je n’ai rien contre surtout que le bougre promet
énormément et comme Kirkman semble y tenir beaucoup… par contre, je trouve que
tout cela prend un peu trop de place, surtout qu’il ne se passe pas grand-chose
d’autre dans ce tome…
-
Un problème de rythme par moment : Robert Kirkman savait alterner les
passages plus calmes, centrés sur les dialogues, avec les coups de théâtre
inattendus, or, ici, si c’est loin d’être inintéressant, au contraire, il est
clair que trop de blabla tue le blabla !
-
Michonne, depuis ses débuts, possède un charisme fou, c’est indéniable avec son
coté badass, cependant, il est clair que plus les tomes passent et plus elle
apparait au second plan, devenant de plus en plus une caricature d’elle-même,
ce qui, ma foi, est fort dommage.
-
Euh, il ne fait pas un peu trop much le sieur Ezéchiel avec son look improbable
et son tigre !?
-
Encore une couverture qui ne restera pas dans les annales, bien au
contraire !
Ma
note : 7/10
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