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dimanche 15 mars 2020

Walking Dead – Lucille


Walking Dead – Lucille

Rick n'a pas pris la menace de Negan et de sa bande au sérieux. Le résultat est sans équivoque puisque le leader de la communauté d'Alexandria a vu deux de ses amis mourir dans d'atroces souffrances. Désormais, la bande de Negan passera se servir ce dont ils ont besoin sans qu'aucune opposition n'ait lieu. C'est en tout cas ce que veut faire croire Rick à tout le monde. Il met Andrea dans la confidence. Jesus, de son côté, suit Dwight, l'un des sbires de Negan, au visage déformé. Le lendemain, ce que Rick attendait se produit. Son ennemi arrive à la grille avec des dizaines d'hommes. Si certains dans la communauté ne sont pas très chauds pour laisser Negan agir de la sorte, Rick les remet dans le rang. Une fois les médicaments et autres fournitures prises, ils s'en vont. De retour chez lui, Rick ne voit plus son fils Carl. Ce dernier s'est glissé dans le camion de Negan, un fusil d'assaut dans les mains...


Walking Dead – Lucille
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Charlie Adlard
Encrage : Charlie Adlard
Couleurs : Cliff Rathburn
Couverture : Charlie Adlard
Genre : Fantastique, Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Walking Dead – What Comes After
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 18 juin 2013
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 04 septembre 2013
Nombre de pages : 144

Liste des épisodes
Walking Dead 103-108

Mon avis : Le tome précédant de Walking Dead avait fortement marqué les esprits puisqu’on y faisait la connaissance du nouveau grand méchant de la série, un certain Negan. Et d’entrée de jeu, les choses allèrent fort mal pour Rick et ses compagnons puisque deux personnages majeurs de leur groupe, Abraham et, surtout, Glenn (celui-ci étant présent depuis les tous débuts de la série, ce qui n’est pas anodin), perdaient la vie. Un sacré choc auquel s’ajouta le fait que Rick, apparemment, semblait baisser les bras et se rendre aux menaces de Negan. Une sacrée première pour notre héros ? En fait, non, comme on pouvait le voir dans les toutes dernières pages, Rick et Jésus semblant avoir un plan… C’est donc tout naturellement, du coup, que ce nouveau tome de la série, prénommée Lucille en référence a la bâte de baseball de Negan, débute avec l’arrivée de ce dernier et de ses hommes dans la communauté d’Alexandria afin de les raqueter : la plupart des habitants ne comprennent pas le comportement de Rick, en commençant par son fils, Carl, qui, justement, sera au cœur des épisodes de ce tome, en compagnie de… Negan ! Car oui, ici, Robert Kirkman prend son temps, mais alors, vraiment son temps pour mettre en avant ce tout nouveau personnage auquel il promet un grand rôle, et ce, par le biais d’une opposition/dialogue avec Carl : le procédé, ma foi, n’est pas inintéressant et il est clair qu’en apprendre davantage au sujet de Negan, personnage a la personnalité complexe et limite schizophrène sur les bords est une bonne chose. Cependant, je trouve que cela prend un peu trop de place, surtout que, a bien y regarder, il ne se passe pas grand-chose dans ce dix-huitième volume de la saga : Negan va faire son marché chez Rick, Negan discute avec Carl, Rick va faire une alliance avec un nouveau personnage, Ezéchiel. Mouais, pas grand-chose en effet… Du coup, et malgré quelques petits passages intéressants et la montée en puissance du fameux Negan, il apparait que le rythme de cet album est franchement en deçà de celui auquel on était habitués traditionnellement ; certes, pas au point d’être déçus, loin de là, mais bon, il est évidant qu’on a déjà connu bien mieux…


Points Positifs :
- La montée en puissance de Negan, protagoniste auquel semble tenir particulièrement Robert Kirkman qui n’hésite pas à le mettre particulièrement en avant dans ce tome, surtout par le biais d’un très long dialogue avec Carl, plutôt inquiétant d’ailleurs. Le personnage possède un coté grand guignol par moments mais il n’en reste pas moins terriblement dangereux et, curieusement, d’une imparable logique…
- C’est la première fois que l’on voit la blessure de Carl en très gros plan, et, ma foi, si Negan affirme que c’est dégueulasse, force est de constater qu’elle fait froid dans le dos !
- Cette fois ci, le plan de Rick est tellement secret que quasiment personne est dans la confidence, ce qui, du coup, fait que la plupart de ses compagnons ne le comprennent plus et le regardent d’une drôle de façon.
- Après quelques errements, Charlie Adlard a sut retrouver un certain rythme de croisière, et ce, pour notre plus grand plaisir.

Points Négatifs :
- Mettre en avant Negan, certes, je n’ai rien contre surtout que le bougre promet énormément et comme Kirkman semble y tenir beaucoup… par contre, je trouve que tout cela prend un peu trop de place, surtout qu’il ne se passe pas grand-chose d’autre dans ce tome…
- Un problème de rythme par moment : Robert Kirkman savait alterner les passages plus calmes, centrés sur les dialogues, avec les coups de théâtre inattendus, or, ici, si c’est loin d’être inintéressant, au contraire, il est clair que trop de blabla tue le blabla !
- Michonne, depuis ses débuts, possède un charisme fou, c’est indéniable avec son coté badass, cependant, il est clair que plus les tomes passent et plus elle apparait au second plan, devenant de plus en plus une caricature d’elle-même, ce qui, ma foi, est fort dommage.
- Euh, il ne fait pas un peu trop much le sieur Ezéchiel avec son look improbable et son tigre !?
- Encore une couverture qui ne restera pas dans les annales, bien au contraire !

Ma note : 7/10

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