Legacy of Kain – Defiance

Legacy of Kain – Defiance

Kain se rend dans la forteresse des Séraphéens pour trouver Moébius afin de lui demander où est Raziel. Malgré son arrivée menaçante, Moébius parvint à maîtriser Kain grâce à son sceptre capable de contrôler les vampires et part en fermant le chemin qu'il prend par une porte dont l'emblème tenant rôle de serrure. De son côté, Raziel est prisonnier dans le monde du dessous. L'ancien demande ou plutôt oblige Raziel à revenir dans le monde matériel pour faire tourner la roue du destin, Raziel finit par accepter et se fraie un chemin dans la grotte où l'Ancien le retient pour émerger dans un cimetière, mais c'était une ruse, hélas au moment où Raziel découvre un portail pour aller dans la sphère matérielle, l'Ancien lui fait comprendre qu'il ne lui a pas échappé, laissant disparaître le portail. Kain repart à la poursuite de Moébius, qui parvient encore à le maîtriser. Ce dernier lui indique une antique forteresse vampire, où Kain pourrait trouver les réponses qu'il recherche. Mais pour trouver le chemin, il doit se rendre aux Colonnes de Nosgoth. Raziel trouve le moyen de revenir dans la sphère matérielle : en possédant un corps en décomposition. Mais il verra peu après qu'il n'est pas le seul à pouvoir le faire. Son exploration du cimetière dans lequel il a émergé lui fait comprendre que 500 ans ont passé depuis sa dernière rencontre avec Kain.

Legacy of Kain – Defiance

Éditeur : Eidos Interactive

Développeur : Crystal Dynamics

Concepteur : Sam Newman

Date de sortie : 11 novembre 2003

Pays d’origine : Grande-Bretagne

Genre : Action, Aventure

Mode de jeu : Solo

Média : DVD

Contrôle : Manette

Plate-forme : PS2

Mon avis : Après un Blood Omen 2 décevant et dont on se demandait, même à l’époque, s’il avait une grande utilité,  l’attente fut fort longue entre Soul Reaver 2 et ce Defiance, opus qui devait conclure définitivement la saga Legacy of Kain – un peu plus de deux ans, c’est beaucoup, surtout quand on s’était taper, entre-temps, un épisode loin d’être à la hauteur de ses prédécesseurs… Fort heureusement, dès les premières minutes, nous retrouvions avec satisfaction tout ce qui avait fait le sel de la saga depuis débuts : protagonistes, univers, ambiance particulière, scénario complexe mais oh combien passionnant, indéniablement, la déception Blood Omen 2 était oubliée et nos retrouvailles avec Raziel et un Kain revenu au top de sa forme annonçaient, indéniablement, de grands moments. Dans l’ensemble, ce fut le cas, c’est un fait, et cette aventure, plus où moins découpée en divers chapitres où, a chaque fois, on alternait entre nos deux vampires, ce, avant la réunion finale tant attendue, était suffisamment captivante pour nous tenir en haleine de bout en bout. De même, qui dit conclusion dit réponses a toutes les questions que l’on pouvait se poser : sort des protagonistes, résolutions des enjeux en court, nous pourrions quitter Nosgoth avec une certaine satisfaction, comme du temps des heures de gloire de la saga – Blood Omen, Soul Reaver et Soul Reaver 2 – hélas, contrairement à ce que l’on pouvait espérer, quelques défauts majeurs sont venus gâcher une partie de notre ressentit final quand a cet ultime épisode de la saga… Ainsi, de gros problèmes de caméras existent et nous donnent bien du fil à retordre dans certains combats et, plus problématique, lors de certains passages de plate-forme qui nous feront hurler de rage. De même, il y a beaucoup trop de bugs d’affichage à mon gout, ce qui est dommage et je ne parlerais pas de l’intelligence artificielle de certains de nos adversaires qui est un peu limite. Des détails, peut-être, mais qui, mis bout à bout, font que ce Defiance apparait comme étant moins réussi que ses illustres prédécesseurs. Cela est un peu dommage même si, dans l’ensemble, en tant que conclusion, cet ultime épisode fait le job. Mais bon, pour une dernière incursion du coté de Nosgoth – il n’y eut, hélas, plus jamais de suite ou de remake – j’aurai tout de même préféré, à la place d’un bon jeu, un incontournable ; hélas, dans la vie, nous n’avons pas toujours ce que l’on veut…

Points Positifs :

- Une très bonne conclusion pour une saga qui fut, en son temps, au tournant des années 2000, une des plus importantes et des plus originales du petit monde des jeux vidéo. Doté d’un scénario haut en couleur et captivant, à la fois complexe et passionnant, l’intrigue de ce Defiance vous fera suivre Raziel et Kain dans ce qui restera leur dernière aventure et vous tiendra en haleine du début à la fin.

- Le plaisir de jouer, alternativement, avec Raziel et Kain, suivant les chapitres qui se succèdent tout au long de l’aventure. Il faut dire que nos deux vampires possèdent un charisme fou et que c’est un véritable régal que de les interpréter une dernière fois !

- Graphiquement, le jeu est superbe si on se remet dans le contexte de l’époque et le plaisir de parcourir Nosgoth est toujours au rendez vous. Bien entendu, ce n’est pas vraiment une surprise puisque la saga, dans son ensemble, a toujours été excellente de ce point de vu là.

- Un doublage français de très grande qualité avec, accessoirement, de grands noms au programme. Bien entendu, ce fut le cas tout au long de la saga et un plus indéniable de celle-ci – ah, si tous les softs pouvaient avoir cette chance…

Points Négatifs :

- Un scénario à la hauteur du reste de la saga – en dehors de Blood Omen 2, bien entendu – mais qui s’avère être d’une complexité à toute épreuve : ainsi, si vous connaissez la série depuis ses débuts, il se peut que certains passages soient un peu complexes, cependant, si c’est par ce soft que vous découvrez la série, alors, vous serez littéralement perdus devant ces nombreux allers retours dans le temps et les enjeux en court…

- Des problèmes de caméras malheureusement récurrents et qui vont nous gêner à de multiples reprises au cours des combats mais aussi de certains passages de plate-forme. De même, certains bugs d’affichage viennent gâcher le plaisir du jeu par moments.

- L’animation des personnages est moins fluide que dans Soul Reaver 2, ce qui peut paraitre singulier pour un soft plus récent.

Ma note : 7,5/10