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vendredi 27 mars 2020

Le Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau


Le Seigneur des Anneaux – La Communauté de l'Anneau

Sur la Terre du Milieu, dans la paisible Comté, vit le Hobbit Frodon Sacquet. Comme tous les Hobbits, Frodon est un bon vivant, amoureux de la terre bien cultivée et de la bonne chère. Orphelin alors qu'il n'était qu'un enfant, il s'est installé à Cul-de-Sac chez son oncle Bilbon, connu de toute la Comté pour les aventures extraordinaires qu'il a vécues étant jeune et les trésors qu'il en a tirés. Le jour de ses 111 ans, Bilbon donne une fête grandiose à laquelle est convié le puissant magicien Gandalf le Gris. C'est en ce jour particulier que Bilbon décide de se retirer chez les Elfes pour y finir sa vie. Il laisse en héritage à Frodon son trou de Hobbit ainsi qu'un mystérieux anneau qu'il a autrefois trouvé dans une galerie souterraine des Monts Brumeux et qui a le pouvoir de rendre invisible quiconque le porte à son doigt. Gandalf est intrigué par l'anneau laissé à Frodon et surtout par les circonstances confuses dans lesquelles Bilbon l'a trouvé. Après avoir lu le récit de la vie d'Isildur, un ancien roi de l'Arnor et du Gondor, il découvre que cet objet n'est autre que l'Anneau unique forgé il y a bien longtemps par Sauron, le Seigneur des Ténèbres, et qui fut perdu 3000 ans auparavant. Cet anneau maléfique est une arme redoutable qui permettrait au seigneur du Mordor de régner sur la Terre du Milieu et de réduire tous ses peuples en esclavage. Gandalf relate alors à Frodon la malédiction de l'Anneau et l'informe que les serviteurs de Sauron sont déjà en route pour retrouver le précieux objet. Il lui demande de l'emporter en secret à Fondcombe, demeure de l'Elfe Elrond, où l'on pourra prendre une décision à son sujet, pendant que lui-même va consulter Saroumane, le supérieur de son ordre.


Le Seigneur des anneaux – La Communauté de l'Anneau
Réalisation : Peter Jackson
Scénario : Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson d'après le roman de J. R. R. Tolkien
Musique : Howard Shore
Production : New Line Cinema
Genre : Fantasy
Titre en vo : The Lord of The Rings – The Fellowship of the Ring
Pays d’origine : Nouvelle-Zélande, États-Unis
Parution : 10 décembre 2001
Langue d'origine : anglais
Durée : 219 min

Casting :
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Ian McKellen : Gandalf le Gris
Sean Astin : Samsagace Gamegie alias Sam
Viggo Mortensen : Aragorn
Sean Bean : Boromir
Billy Boyd : Peregrin Touque alias Pippin
Dominic Monaghan : Meriadoc Brandebouc alias Merry
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli
Christopher Lee : Saroumane
Liv Tyler : Arwen
Cate Blanchett : Galadriel
Hugo Weaving : Elrond
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Marton Csokas : Celeborn
Sala Baker : Sauron
Craig Parker : Haldir
Lawrence Makoare : Lurtz

Mon avis : Lors des débuts de ce blog, en janvier dernier donc, la première saga littéraire dont je vous ai proposé la critique fut Le Seigneur des Anneaux. Œuvre magistrale et culte aux yeux de beaucoup, cette saga de Fantasy fut, indéniablement, une des plus importantes de l’histoire du genre et l’on peut dire, sans peine, qu’il y eut un avant et un après Tolkien. Bien des décennies plus tard, arriva ce que les fans les plus agés n’espéraient plus, je veux bien évidement parler de son adaptation cinématographique qui, avec le temps, aura, elle aussi, gagner un coté culte on ne peut plus mériter ! Il faut dire, histoire de se remémorer un peu le contexte de l’époque que lorsque sortie sur les écrans La Communauté de l’Anneau, vers noël 2001, la tension parmi des millions de fans de Tolkien à travers le monde était à son comble : jugé, et a juste raison jusqu’à alors, inadaptable sur grand écran, il était clair que Le Seigneur des Anneaux version Peter Jackson qui était alors surtout connue pour ses films de zombies (Braindead) était attendu au tournant. Or, fort heureusement et au grand soulagement de beaucoup, le résultat fut à la hauteur de nos rêves les plus fous : non seulement, Jackson avait su plus ou moins respecter le matériel originel mais en plus, entre un casting tout bonnement parfait (désormais, comment ne pas lier les personnages aux acteurs ?), des décors somptueux qui nous donnaient l’impression que la Terre du Milieu existait bel et bien (bigre, elle est située en Nouvelle-Zélande !), une bande son imparable et des scènes d’anthologies, c’était bel et bien un grand, que dis-je, un très grand film que nous avions là. Alors bien sûr, le plaisir de découvrir l’œuvre de Tolkien qui nous avait tant marquer sur grand écran y est pour beaucoup, bien entendu, tous ceux pour qui le genre leur est indifférent trouveront cette Communauté de l’Anneau inintéressante, ennuyeuse au possible, de même, à ce moment-là, Peter Jackson qui jouait gros ne s’était pas encore fourvoyé comme il le fit avec Le Hobbit, une décennie plus tard… mais bon, revoir ce premier volet de la saga pour la énième fois ne m’aura pas fait changer d’avis d’un iota : c’est un chef d’œuvre !


Points Positifs :
- Une adaptation excellente pour ne pas dire exceptionnelle (car jugée impossible au départ) de l’une des œuvres les plus marquantes du siècle passée. Chapeau bas a Peter Jackson car même s’il a pris quelques libertés avec le matériel original, même si l’on peut regretter certains choix ou absences, force est de constater que le néozélandais a fait très fort !
- Un casting d’acteurs tout bonnement excellents et qui, entre quelques vieilles gloires sur le retour, des second couteaux et des petits nouveaux qui ont pas mal fait parler d’eux depuis, désormais, les personnages du Seigneur des Anneaux ont tous un visage : celui de leurs interprètes à l’écran.
- Effets spéciaux, décors, costumes : bien entendu, plus d’une décennie plus tard, on peut tiquer sur certains détails mais à l’époque, c’était la perfection.
- Je n’aurai jamais pu penser que les paysages de la Nouvelle-Zélande aient pu donner une Terre du Milieu aussi crédible !
- Une bande originale tout simplement parfaite : chapeau bas a Howard Shore également.

Points Négatifs :
- Avait-on besoin de donner une place aussi importante à Arwen dans l’histoire ? Je ne le pense pas même si je comprends que Jackson souhaitait caser une histoire d’amour dans son intrigue et justifier le cachet de Liv Tyler.
- Dommage que l’on ne voit pas ou quasiment pas le magnifique seigneur des elfes, Gil-Galad.
- Mais où est donc passé Tom Bombadil !?

Ma note : 9/10

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