Ben-Hur
Jérusalem
au premier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance
Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est
ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne
souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant
choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur
choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de
Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant,
une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur,
malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de
mariage. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en
ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain.
Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion,
estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil
ami; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison
sa mère et sa sœur. Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de
leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot. En chemin vers la captivité et
alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il
reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats
romains respectent…
Ben-Hur
Réalisation : William
Wyler
Scénario : Karl
Tunberg, d'après le roman Ben-Hur – A
Tale of the Christ de Lewis Wallace
Musique : Miklós
Rózsa
Production : Metro-Goldwyn-Mayer,
Loew's Incorporated
Genre :
Péplum
Titre
en vo : Ben-Hur
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 18 novembre 1959
Durée : 214
mn
Casting
:
Charlton
Heston : Judah Ben-Hur
Jack
Hawkins : Quintus Arrius
Haya
Harareet : Esther
Stephen
Boyd : Messala
Hugh
Griffith : Cheik Ilderim
André
Morell : Sextus
Martha
Scott : Miriam
Cathy
O'Donnell : Tirzah
Sam
Jaffe : Simonides
Finlay
Currie : Balthazar
Finlay
Currie : le narrateur
Frank
Thring : Ponce Pilate
Terence
Longdon : Drusus
George
Relph : Tibère
Robert
Brown : le commandant en second de
la galère
Adi
Berber : Malluch
Marina
Berti : Flavia, compagne de Ben
Hur à Rome
Lydia
Clarke : une invitée de Quintus
Arrius à Rome
José
Greci : Marie
Richard
Hale : Gaspar
Claude
Heater : le Christ
Réginald
Lal Singh : Melchior
Duncan
Lamont : Marius
Howard
Lang : l'hortator
Tutte
Lemkow : un lépreux
Laurence
Payne : Joseph
Mino
Doro : Valerius Gratus
John
Le Mesurier : le chirurgien
des arènes
Stevenson
Lang : un aveugle
Aldo
Silvani : un Nazaréen
Noel
Sheldon : un centurion
Mon
avis : Après vous
avoir parler, en ce premier jour de mars, de l’extraordinaire et intemporel Autant en emporte le Vent puis avoir poursuivi avec le péplum biblique qu’est Les Dix Commandements, poursuivons dans le même genre que ce dernier avec
ce que l’on peut considérer sans le moindre problème comme étant le plus grand
péplum de tous les temps et, sans aucun doute, un des plus grands films de l’histoire
du septième art, je veux, bien entendu, parler de Ben-Hur ! Il faut dire que si le genre péplum aura accouché de
superbes films mais aussi, par la suite, de quelques navets pour ne pas dire
des nanards, au tournant des années 50/60, le cinéma hollywoodien avait sut
nous offrir quelques incontournables qui, malgré les décennies écoulées, n’ont
rien perdu de leur force : ainsi, après Les Dix Commandements, magnifique de par son traitement, ses
acteurs et son histoire qui n’est, finalement, que celle de Moïse amenant son
peuple d’Egypte jusqu’à la Terre promise, Ben-Hur,
a priori, aurait put apparaitre comme étant plus sobre, or, au petit jeu des
comparaisons, il apparait non seulement plus abouti – si le chose peut paraitre
possible – mais, quelque part, plus épique… En effet, si l’on ne quitte pas
vraiment le monde de la Bible – l’intrigue
se déroule du temps de l’occupation romaine en Palestine et un certain Jésus
fait son apparition – ici, la thématique principale est moins nettement moins
religieuse dans Ben-Hur : ainsi,
ce que l’on suit, tout au long de ce magnifique film, c’est le destin d’un
homme, Judah Ben-Hur – excellent Charlton Eston, comme à son habitude – qui, de
retour dans son pays natal, réussit a se mettre a dos son ancien ami, romain,
lui, sera trahit par se dernier, finira esclave sur une galère avant de, par un
tour de destin imprévu, notable romain avant de revenir, encore une fois, chez
lui, cherchant la vengeance avant de tout faire pour sauver les siens. Une
histoire intemporelle, universelle, avec un protagoniste principal loin d’être
parfait, ce qui, finalement, le rend nettement plus humain que le Moïse des Dix Commandements, ce qui n’est pas plus
mal. Captivant de bout en bout, malgré ses trois heures et demi, Ben-Hur est un des plus beaux exemples
de ce que le cinéma hollywoodien était capable de nous offrir lors de son âge d’or :
grandiloquent, épique, captivant, inoubliable, un cinéma comme on n’en fait
plus depuis longtemps, certes, mais que l’on regarde toujours, même de nos
jours, avec le même plaisir… le lot des chef d’œuvres, indéniablement…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et,
indéniablement, le meilleur dans son genre, c’est-à-dire, le péplum. Il faut
dire que Ben-Hur est une œuvre parfaite
de bout en bout, captivante, épique et qui, après tant de décennies, n’a rien
perdu de sa force, bien au contraire.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est excellent. Bien
évidement, Charlton Eston, alors au sommet de son art, est incontournable dans
ce qui est, probablement, son plus grand rôle.
-
Une mise en scène grandiose de William Wyler, sans oublier des décors, des
costumes et une reconstitution historique tous simplement excellents. Qui plus
est, le coté grandiloquent de l’ensemble marque les esprits, de même que
certaines scènes, depuis longtemps entrées dans l’imaginaire collectif.
-
S’il est difficile de préférer certaines scènes à d’autres, tant ce film en
regorge, il faut reconnaitre que le meilleur moment de Ben-Hur, c’est bien évidement sa fameuse course de chars, sans nul
doute une des scènes les plus cultes de l’histoire du septième art, tous genres
confondus.
-
La bande originale de Miklós Rózsa est à la hauteur du film, c’est-à-dire
qu’elle est excellente.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des
effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour
l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être
totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art,
je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Ben-Hur.
Ma
note : 10/10
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