The
Killing – Saison 3
La
crise financière fait rage et le nombre de faillites ne cesse d'augmenter au
Danemark, la détective Sarah Lund envisage pourtant sereinement sa 25ème année
dans les forces de police, avec la perspective d'un travail moins prenant, qui
lui permettrait d'être plus présente pour son fils et d'acheter une maison.
Mais la découverte d'un corps non-identifié dans le port de Copenhague, va
rapidement interférer avec les projets personnels de Lund, et l'amener à
s'intéresser de près au géant de l'industrie pétrolière Zeeland et
aux plus hautes sphères politiques du pays... Entre trafic d'influence et
enjeux financiers considérables, l'enquête de Sarah Lund va s'avérer bien plus
complexe et délicate que prévu...
The Killing –
Saison 3
Réalisation
: Kristoffer
Nyholm, Charlotte Sieling, Hans Fabian Wullenweber
Scénario : Soren Sveistrup, Michael W. Horsten, Torleif Hoppe
Musique : Frans
Bak
Production : DR1
Genre : Drame,
Policier
Titre
en vo : Forbrydelsen 3
Pays
d’origine : Danemark
Chaîne
d’origine : DR1
Diffusion
d’origine : 23 septembre 2012 – 25 novembre
2012
Langue
d'origine : danois
Nombre
d’épisodes : 10 x 60 minutes
Casting :
Sofie Gråbøl
: Sarah Lund
Nikolaj
Lie Kaas : Mathias Borch
Morten
Suurballe : Lennart Brix
Sigurd Holmen le
Dous : Asbjørn Juncker
Anders W.
Berthelsen : Robert
Zeuthen
Helle Fagralid
: Maja Zeuthen
Stig Hoffmayer : Niels Reinhardt
Olaf Johannessen
: Kristian
Kamper
Jonatan Spang : Kristoffer Kamper
Trine Pallesen : Karen Nebel
Tammi Øst : Birgit Eggert
Peter
Mygind : Tage Steiner
Mon
avis : Poursuivons avec ce qui restera comme étant l’une des plus grandes
séries qu’il m’ait été donné de voir ces dernières années : The Killing, ou Forbrydelsen en version originale, une
série politico-policière danoise complètement inclassable et captivante au
possible avec sa noirceur toute nordique, ses magouilles politiques et son
anti-héroïne limite dépressive, l’inoubliable Sarah Lund et ses désormais
célèbres pulls. Ainsi, après une première saison proche de la perfection et une
seconde
qui s’en approchait allègrement, c’est au tour de la troisième et ultime saison
de The Killing d’avoir droit a sa critique sur ce blog. Et,
comme il fallait s’y attendre, j’ai dévoré cette troisième saison de Forbrydelsen tel
un ogre mais tout en m’en délectant, que dis-je, tout en la savourant car cette
série, qu’il sera bien difficile de remplacer dans mon cœur, frôle tellement
l’excellence, est tellement prenante que, une fois lancé dedans, il devient
impossible de la lâcher. Alors bien entendu, arrivé à ce point de ma critique,
vous avez compris que je n’ai pas été déçu et vous aurez naturellement
raison : oui, mille fois oui, l’ultime enquête de Sarah Lund fut à la
hauteur de mes espérances et ce, même s’il y aurait deux ou trois petites
choses à redire sur celle-ci… En effet, plutôt semblable dans la forme avec la
première saison de par les événements relatés – enquête, élections, etc. –
l’amateur de The Killing, comme on surnomme la série dans nos
vertes contrées est plus qu’en terrain habituel car s’il était normal de
retrouver notre Sarah Lund toujours au teint toujours aussi blafard, aux cernes
franchement marquées et à la joie de vivre (mode ironique) qui ne quitte pas
son visage, dans les grandes lignes, la marque de fabrique de la série n’a pas
changer d’un iota : un épisode, une piste, grosso modo un suspect et un
coup de théâtre à la fin qui remet tout en question. Mais si cette manière de
faire pourrait lasser, la mayonnaise prend encore une fois et sincèrement, à la
fin du second épisode, c’est reparti comme en 40 et l’on oublie totalement un
certain manque d’originalité, ce qui est normal car ensuite… bah ensuite, c’est
quasiment parfait, une fois de plus, et de bout en bout. Bien évidemment,
histoire de ne pas spoiler l’intrigue, je ne rentrerais pas dans les détails de
celle-ci mais disons que derrière cet enlèvement se cache son lot de magouilles
entre politiques, services secrets et industriels surpuissants, que décidément
tout cela donne l’impression que le Danemark est bel et bien pourri comme
dirait l’autre et que de toutes façons, il faudra boire le calice jusqu’au
bout, en témoigne un final d’une noirceur absolue et qui verra notre malgré tout
sympathique Sarah tirer sa révérence, a notre grand regret, et nous dire adieu
définitivement… Franchement, elle me manquera tout comme cette série qui sera
venu démontrer une fois de plus que l’on fait décidément de fort bonnes choses
sur le vieux continent et que ces petits pays nordiques disposent
indéniablement d’un savoir-faire incomparable et surtout, d’un talent
indéniable…
Points
Positifs :
-
Au bout de trois saisons, on est habitué à Forbrydelsen et
si l’effet de surprise est passé depuis longtemps, le concept de la série
marche toujours autant, et pas qu’un peu d’ailleurs.
-
Un synopsis toujours aussi diabolique, captivant au possible et qui nous
entraine dans les méandres pas toujours clairs des politiques et des
industriels.
-
Une Sofie Gråbøl toujours aussi excellente dans son rôle de Sarah Lund, sublime
anti-héroïne bourrée de complexes, qui se plante souvent mais qui ne lâche
jamais rien.
-
Le reste du casting est tout aussi bon et nous démontre une fois de plus tout
le talent que l’on trouve dans ce pays qu’est le Danemark ; petit clin
d’œil pour Morten Suurballe dans son rôle de Lennart Brix.
-
La bande son n’a pas changer d’un iota depuis la première saison mais elle est
toujours aussi excellente et colle parfaitement a la série : oh les
frissons quand arrive le générique de fin à chaque fois !
-
Une ultime saison toujours aussi bonne : ce n’est pas toutes les séries
qui peuvent se targuer de finir en beauté.
Points
Négatifs :
-
Un certain manque d’originalité au bout de trois saisons puisque dans l’ensemble,
c’est toujours un peu la même chose dans la structure des épisodes ou des
saisons, idem pour ce qui est des liens entre le crime principal et les
politiques. Mais bon, ça a toujours parfaitement fonctionné alors…
-
La fin est vraiment très spécial et en décontenancera plus d’un quant au sort
de Sarah Lund, mais bon, je n’en dit pas plus…
-
Hélas, mille fois hélas, c’est fini et il faudra dire adieu à Sarah Lund.
Ma
note : 8,5/10
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