Pages

mercredi 25 mars 2020

Legacy of Kain – Soul Reaver 2


Legacy of Kain – Soul Reaver 2

Raziel affronte Kain dans le Chrono-Plast, la salle de la machine à voyager dans le temps. Mais celui-ci s’échappe dans la machine, réglée pour le projeter des décennies en arrière. Raziel le suit et se retrouve trente ans avant que son adversaire ne soit transformé en vampire. Moebius (le Gardien du Pilier du Temps) lui révèle alors que Kain se trouve aux Piliers de Nosgoth, et Raziel part à sa recherche. Sur le point de quitter la forteresse Séraphéenne, il tombe sur la Soul Reaver matérielle de William le Juste. Lorsqu’il se saisit de l’épée, sa Soul Reaver spectrale se réveille et les murs de la forteresse se mettent à trembler. Lorsque Raziel arrive aux Piliers de Nosgoth, il se retrouve à nouveau face à Kain, qui lui explique qu’il est revenu dans le but de modifier sa destinée. Dans un proche futur, le jeune Kain va refuser de se sacrifier pour la purification de Nosgoth, dans le but d’éviter la fin de la race des vampires. Or, le refus de ce sacrifice va entraîner de lourdes conséquences pour le royaume de Nosgoth, le faisant sombrer dans la déperdition. Kain compte donc énoncer ce funeste futur à lui-même lorsqu’il est encore jeune, pour éviter sa triste destinée. Raziel, aveuglé par sa soif de vengeance, n’en croit pas un mot. Kain disparaît alors, avant que Raziel ne puisse l’attaquer.


Legacy of Kain – Soul Reaver 2
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Amy Hennig
Date de sortie : 21 octobre 2001
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2

Mon avis : Sortit dans les dernières années d’existence de la Playstation, première du nom, Soul Reaver, soft faisant parti de la saga vidéoludique du nom de Legacy of Kain fut, sans nul doute, un des meilleurs jeux de son époque, gardant encore, malgré le temps qui est passé, une certaine aura de perfection que peux de softs peuvent se targuer de posséder. Pourtant, malgré le fait que Soul Reaver était, indéniablement, un très grand jeu, il n’en n’avait pas moins un énorme défaut : sa fin ou, plus précisément, son absence de fin. En effet, dépassés par les événements et par la grandeur de l’aventure, dépassés également par les limites de la PS1 et, au passage, pressés par leur direction, les petits gars de chez Crystal Dynamics ne purent achever leur création comme ils l’entendaient, nous laissant, nous autres pauvres joueurs, dans l’expectative quand a une suite qui, bien entendu, ne serait pas pour tout de suite. Il fallut donc attendre un peu plus de deux ans pour que, enfin, les fans de Raziel aient enfin droit a une suite, suite qui, au demeurant, eu lieue sur une nouvelle génération de consoles puisque Legacy of Kain – Soul Reaver 2 est, bien entendu, paru sur PS2. Bon, disons le tout de suite, si le premier volet, graphiquement parlant, était superbe, ici, nous franchisons allègrement un nouveau palier, ce qui est normal puisque la console est plus puissante. Qui plus est, le fait que Raziel, au court de cette nouvelle aventure, voyage dans le temps, nous permet de découvrir de nouveaux lieux, nettement plus colorés que le Nosgoth dévasté du premier volet, ce qui, ma foi, est bien entendu une très bonne chose pour les fans de la saga qui, de ce monde fabuleux, n’en connaissaient que cette version ou celle, plus ancienne, en 2D, de Blood Omen – Legacy of Kain. Bref, un régal pour nos yeux, du moins, en se remettant dans le contexte de l’époque, bien entendu. Mais ce n’est pas tout car, scénaristiquement, si ce second volet n’atteint pas les sommets de son prédécesseur, force est de constater que cette course poursuite entre notre antihéros préféré et sa némésis, Kain, dans le passé de Nosgoth est captivante au possible, surtout que, entre un bestiaire totalement renouveler et de nombreuses rencontres avec des figures marquantes de Blood Omen – Moébius, Vorador ou Ariel – il y a de quoi faire. Ajoutons à cela un final pour le moins innatendu et une rencontre entre Raziel et son double humain du passé et vous comprendrez, a quel point, Soul Reaver 2 est un très bon jeu. Certes, l’effet de surprise des débuts est passé et notre ressentit ne fut, forcément, pas le même, mais bon, pour les fans de la saga, que de bons souvenirs, surtout que, nous n’en n’avions pas encore finit avec Raziel et Kain…


Points Positifs :
- Le plaisir, enfin, pour les fans du premier volet de Soul Reaver – voir même, pour ceux qui avaient découvert la saga par le biais de Blood Omen – de poursuivre les aventures de leur vampire préféré, surtout que, pour rappel, l’épisode précédent se concluait de manière abrupte, nous laissant dans l’expectative d’une suite qui se fit longuement attendre.
- Un scénario toujours aussi captivant, avec cette course poursuite entre Raziel et Kain dans différentes époques du passé de Nosgoth, les diverses rencontres avec des figures majeures de la saga, un bestiaire totalement renouveler, des décors toujours aussi grandioses et impressionnants, une ambiance différente mais réussie, bref, c’est toujours aussi bon !
- PS2 oblige, graphiquement parlant, ce jeu est nettement supérieur à son prédécesseur qui, déjà, avait placé la barre assez haut. Qui plus est, ici, les lieux visités sont nettement plus nombreux et variés, ce qui est un plus et nous change énormément du Nosgoth post-apocalyptique du volet précédent.
- Raziel possède toujours une classe folle. De plus, Kain commence à gagner en profondeur et on se dit que les choses pourraient être un peu plus complexes qu’on ne l’imaginait au départ.
- Comme dans le premier volet, la version française est de grande qualité.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, cela commence à devenir de plus en plus complexe même s’il faut relativiser vis-à-vis du dernier épisode qui, lui, sera encore pire et nous donnera pas mal de maux de cranes.
- L’ambiance particulière du premier volet de Soul Reaver manque un peu : il faut dire qu’il y a bien plus de vie dans ce Nosgoth du passé et que nous n’avons plus ces gigantesques ruines cyclopéennes qui nous avaient tant époustouflées.
- Bien entendu, l’effet de surprise des débuts n’est plus au rendez vous, ce qui est normal.

Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire: