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dimanche 1 mars 2020

Autant en emporte le Vent


Autant en emporte le Vent

Géorgie, 1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Âgée de 16 ans, elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse. Ashley, cependant, est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit. Pendant ce temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie, et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de Mélanie.


Autant en emporte le Vent
Réalisation : Victor Fleming, Sam Wood, George Cukor
Scénario : Sidney Howard, d'après l'œuvre de Margaret Mitchell
Musique : Max Steiner, Lou Forbes
Production : Selznick International Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Drame, Guerre, Romance
Titre en vo : Gone with the Wind
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 décembre 1939
Durée : 243 mn

Casting :
Vivien Leigh : Scarlett O'Hara
Clark Gable : Rhett Butler
Leslie Howard : Ashley Wilkes
Olivia de Havilland : Melanie Hamilton
Hattie McDaniel : Mamma
Thomas Mitchell : Gerald O'Hara
Barbara O'Neil : Ellen O'Hara
Evelyn Keyes : Suellen O'Hara
Ann Rutherford : Carreen O'Hara
Oscar Polk : Pork
Butterfly McQueen : Prissy
Everett Brown : Grand Sam, le contremaître
Victor Jory : Jonas Wilkerson, le régisseur
George Reeves : Stuart Tarleton
Fred Crane : Brent Tarleton
Howard C. Hickman : John Wilkes
Alicia Rhett : India Wilkes
Rand Brooks : Charles Hamilton
Carroll Nye : Frank Kennedy
Laura Hope Crews : Tante « Pittypat » Hamilton
Eddie Anderson : Oncle Peter, le cocher de Tante Pittypat
Harry Davenport : Dr. Harry Meade
Leona Roberts : Mme Caroline Meade
Jane Darwell : Mme Dolly Merriwether
Ona Munson : Belle Watling
Isabel Jewell : Emmy Slattery
Ward Bond : Tom, le capitaine Yankee
Cammie King : Bonnie Blue Butler
Mickey Kuhn : Beau Wilkes
J. M. Kerrigan : Johnny Gallegher
Marcella Martin : Cathleen Calvert
Mary Anderson : Maybelle Merriwether
Jackie Moran : Phil Meade
Robert Elliott : le commandant Yankee jouant au poker avec Rhett
Irving Bacon : un caporal
Olin Howland : un profiteur de guerre
Cliff Edwards : le soldat qui se souvient
Eric Linden : le soldat couché amputé
Louis Jean Heydt : le soldat affamé avec Beau Wilkes
William Bakewell : le soldat monté
Lillian Kemble-Cooper : la nurse anglaise
Yakima Canutt : le renégat qui attaque Scarlett
Paul Hurst : le déserteur yankee abattu dans l’escalier par Scarlett
Horace B. Carpenter : un citoyen d’Atlanta
Louise Carter : l'épouse du chef de fanfare
Shirley Chambers : une fille de Belle Watling
Wallis Clark : un capitaine joueur de poker
Yola d'Avril : une fille de Belle Watling
George Hackathorne : un soldat blessé souffrant
Emmett King : un invité de la fête
George Meeker : un capitaine joueur de poker
Alberto Morin : Rene Picard
Tom Seidel : Tony Fontaine
Terry Shero : Fanny Elsing
E. Alyn Warren : un employé de Frank Kennedy
Ernest Whitman : l'associé du profiteur
Zack Williams : Elijah
John Wray : un surveillant de prison

Mon avis : Et si c’était lui le numéro un, et si l’on ne devait en retenir qu’un, et si, finalement, c’était lui le plus grand film de tous les temps ? Vous pensez que j’exagère, que je m’emballe totalement et que j’ai perdu la raison ? Allons bon, soyons objectifs, quels que soient nos gouts personnels, quels que soient nos préférences, nos genres préférés, comment ne pas admettre que Autant en emporte le Vent, long métrage datant tout de même de 1939 – mine de rien, dans un peu plus de deux décennies, on fêtera son siècle d’existence – n’a absolument rien perdu de sa force, de son intensité, de son coté grandiose, captivant, ce, même de nos jours !? Oui, c’est un chef d’œuvre, oui, c’est un putain de chef d’œuvre, un truc énorme, inégalable, le plus bel exemple d’un âge d’or du cinéma hollywoodien comme on n’en fera plus jamais ! Alors bien entendu, d’entrée de jeu, il y avait le roman dont fut tirer ce film, cette magnifique œuvre de Margaret Mitchell qui fit beaucoup pour rendre une certaine fierté au sud profond des Etats-Unis, a ces états vaincus et dévastés par le Nord et qui, ici, pouvaient se rappeler leur age d’or, aussi discutable soit-il – pour la petite histoire, lorsque Autant en emporte le Vent est sortit au cinéma, il y avait encore des survivants de la Guerre de Sécession. Mais au-delà de cette image d’Epinal qui nous est montrée a l’écran, de ce Sud idéalisé où les esclaves semblaient être fiers de travailler pour l’homme blanc – on se doute bien que les choses étaient bien plus sombres que cela, quoi que, il y eut toujours une différence entre le personnel de maison et celui des champs de coton – il reste, principalement, une histoire magistrale, captivante, qui nous tient en haleine tout au long des deux heures et demi que dure ce film, une histoire qui voit la fin d’un monde idéalisé, qui nous démontre les horreurs de la guerre, la stupidité de ces hommes et de leurs prétendues causes, la violence et le cynisme des vainqueurs et la lente transformation d’une femme, Scarlett bien sur, qui, de jeune ingénue égoïste, finira par devenir une femme forte qui finira par comprendre qu’il lui restera toujours le principal : Tara. Alors bien sur, il y a une flopée d’acteurs et d’actrices phénoménaux : Vivien Leigh et Clark Gable dans les rôles principaux, la magnifique Olivia de Havilland, Leslie Howard et même Hattie McDaniel, première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, même si les conditions de cette remise furent pour le moins odieuses. Comment ne pas reconnaitre que nous avons là un casting parfait, sublime, tout autant qu’une histoire, des décors, une bande originale, des effets spéciaux qui font de ce film un pur chef d’œuvre, un classique absolu sans la moindre fausse note et qui, ma foi, restera, a tout jamais, comme étant un des plus grands classiques du cinéma, pour ne pas dire, bien entendu, le plus abouti, bref, le meilleur ! Alors, si vous êtes fans de septième art et si vous n’avez jamais eu l’occasion de regarder Autant en emporte le Vent, même si ce n’est pas votre genre, même si vous n’êtes pas fans de vieux films, vous ne pouvez pas passer a coté de cette merveille, tout simplement…


Points Positifs :
- Le plus grand film de tous les temps ou, en tous cas, un des plus grands. Il faut dire que Autant en emporte le Vent est une œuvre monumentale, intemporelle, tout simplement parfaite et qui n’a rien perdu de sa force et de son intensité, près de 80 ans après sa sortie. Bref, un classique absolu que tout amateur de septième art se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie.
- Un casting que l’on peut qualifié d’excellent : Vivien Leigh, Clark Gable, Olivia de Havilland, Leslie Howard, Hattie McDaniel, pour les rôles principaux, sont tout bonnement parfaits et inoubliables !
- Malgré une durée de presque deux heures et demi, on ne s’ennui pas une seule seconde, il n’y a pas la moindre longueur et l’on est captiver de bout en bout par ce scénario qui fourmille de passages cultes, qui nous bouleverse a de multiples reprises et qui nous surprendra jusqu’au bout.
- Vu du coté sudiste, Autant en emporte le Vent est loin d’être manichéiste, bien au contraire. En effet, ce qui ressort le plus dans ce film, c’est que, si, effectivement, on assiste à la fin d’un monde idéalisé par l’héroïne, les hommes, qu’ils soient confédérés ou nordistes, apparaissent comme étant tout autant détestables, pour bon nombre d’entre eux. Bref, il y a une guerre, des centaines de milliers de morts, la ruine du Sud mais le sort des anciens esclaves est loin d’être parfait, quand a ceux qui en ont profiter le plus, finalement, ce sont les banquiers et les hommes d’affaire…
- Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique sans faute… Que dire de plus ?
- La bande originale, signée Max Steiner et Lou Forbes, est, bien entendu, un classique du genre.

Points Négatifs :
- Bien entendu, il faut se remettre dans le contexte de l’époque et, surtout, se dire que le roman original, a la base, à été écrit par une sudiste qui se rappelait, avec nostalgie, du bon vieux temps – qui ne l’était pas pour tout le monde d’ailleurs. Ceci étant accepté, on peut parfaitement apprécier ce film pour ce qu’il est et juste ce souvenir que le sort des noirs n’était pas aussi heureux…

Ma note : 10/10

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