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mardi 28 février 2023

Vikings – Saison 3


Vikings – Saison 3
 
À Kattegat, Ragnar discute avec Bjorn, il lui avoue qu'il n'a jamais voulu être roi, qu'il voulait seulement explorer et être fermier. Ragnar veut revenir à Wessex pour revendiquer les terres promises par le roi Ecbert. Bjorn, Rollo, Floki, Torstein et Porunn ont tous leur raisons pour vouloir partir. Floki estime qu'il forme avec Helga et sa fille une famille trop heureuse et se sent pris au piège. Rollo souhaite être loin de Siggy. Torstein veut aussi partir car il a mis enceinte deux femmes qui se haïssent. Porunn veut devenir comme Lagertha mais Bjorn ne veut pas qu'elle l'accompagne à Wessex car il pense qu'elle est enceinte de son enfant. Lagertha est toujours le jarl de son peuple avec l'aide de Kalf, son bras droit. Lorsque Lagertha annonce qu'elle a l'intention d'aller à Wessex avec Ragnar, Kalf propose de rester et prendre soin de Hedeby pour elle. Les vikings arrivent à Wessex et le roi Ecbert les informe que les autres vikings qui se sont battus pour la princesse Kwenthrith ont échoué. Pour recevoir leur terres promises, les vikings doivent se battre pour elle afin de calmer les nobles du roi Ecbert. Tous se sont mis d'accord pour se battre sauf Lagertha. Le roi Ecbert, amoureux d'elle, lui offre alors le poste de chef afin d'établir l'implantation à Wessex. Il demande également qu'Athelstan reste à Wessex pour servir de traducteur. Les guerriers partent à Mercie et les autres fermiers aux terres qui leur sont promises. Les guerriers réussissent à vaincre l'armée de l'oncle de la princesse Kwenthrith.
 

Vikings – Saison 3
Réalisation : Johan Renck
Scénario : Michael Hirst
Musique : Trevor Morris
Production : Irish Film Board, Take 5 Productions, World 2000 Entertainment
Genre : Historique
Titre en vo : Vikings – Season 3
Pays d’origine : Canada, Irlande
Chaîne d’origine : History Canada, History États-Unis
Diffusion d’origine : 19 février 2015 – 23 avril 2015
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 45 minutes
 
Casting :
Travis Fimmel : Ragnar Lothbrok
Katheryn Winnick : Lagertha, l'ancienne femme de Ragnar, une skjaldmö
Clive Standen : Rollo Lothbrok, le frère de Ragnar
Jessalyn Gilsig : Siggy Haraldson, la veuve du jarl Haraldson
Gustaf Skarsgård : Floki, le constructeur doué et ami de Ragnar
George Blagden : Athelstan, jeune moine anglo-saxon
Alexander Ludwig : Bjorn Côtes-de-Fer, le fils de Ragnar et Lagertha
Alyssa Sutherland : la princesse Aslaug, l'épouse actuelle de Ragnar
Linus Roache : le roi Ecbert
Ben Robson : Kalf, l'Intendant de Hedeby en l'absence de Lagertha
Kevin Durand : Harbard, le Vagabond
Lothaire Bluteau : le roi Charles le Chauve
Maude Hirst : Helga, l'épouse de Floki
Moe Dunford : le prince Æthelwulf de Wessex, fils du roi Ecbert
Gaia Weiss : Porunn, la compagne de Bjorn et mère de sa fille Siggy
Jennie Jacques : la princesse Judith de Northumbrie, fille du roi Aelle, épouse d’Æthelwulf
Edvin Endre : Erlendur, le fils du roi Horik
Cormac Melia : Ubbe, fils ainé de Ragnar et Aslaug
Cathal O'Hallin : Hvitserk, fils puîné de Ragnar et Aslaug
John Kavanagh : le Voyant, qui pratique le Seiðr
Amy Bailey : la princesse (puis reine) Kwenthrith de Mercie
Philip O'Sullivan : l'évêque Eadmund
Georgia Hirst : Torvi, la veuve du Jarl Borg et la femme d'Erlendur
Morgane Polanski : la princesse Gisla
Owen Roe : le comte Odo de Paris
Steve Wall : Einar
Frankie McCafferty : Sinric
Greg Orvis : le comte Siegfried
Aaron Monaghan : le prince Burgred, le jeune frère de la princesse Kwenthrith
Huw Parmenter : le comte Roland
Laurence Foster : l'archevêque français
Jefferson Hall : Torstein, un des guerriers de Ragnar
Karen Hassan : Thérèse
Mark Huberman : Louis
Søren Pilmark : Stender
Ian Beattie : le roi Brihtwulf de Mercie
James Murphy : Ansgar
Ivan Kaye : le roi Ælle de Northumbrie
Elinor Crawley : Thyri, la fille de Haraldson et Siggy
Eddie Drew : Odin
Carl Shaaban : Jésus
 
Mon avis :
 Après une première saison qui, en toute franchise, ne m’avait pas totalement convaincu puis, fort heureusement, une seconde, nettement plus aboutie et captivante au possible, ce fut avec un enthousiasme certain que je me suis plonger dans la troisième saison de Vikings et, ma foi, force est de constater que je ne l’ai nullement regretté, bien au contraire ! Il faut dire que, déjà, on reprend tous les éléments qui avaient fait la force de cette série depuis ses débuts – c’est-à-dire, des protagonistes charismatiques et haut en couleur, une reconstitution historique plutôt réussie, un scénario suffisamment prenant pour nous tenir en haleine tout au long des épisodes – et comme, désormais, nous sommes en terrain plus que familier, la seule chose que l’on attend, c’est de voir qu’elle sera la suite du destin de Ragnar Lothbrok, devenu a présent roi, de ses compagnons, bien entendu, et de voir ce que celui nous réserve… et, ma foi, disons que, une fois de plus, on va en prendre plein les yeux. Plus ou moins divisée en deux parties, d’intérêt tout au tant égal, cette troisième saison de Vikings nous entraine, bien entendu, des terres scandinaves a la Grande-Bretagne morcelée en royaumes rivaux des années 800, mais aussi, au Royaume Franc – ce qui sera par la suite la France – et, plus particulièrement, Paris, alors une des plus grandes villes de son temps et qui attisera la convoitise de nos vikings, comme on pouvait s’en douter ! De nouveaux protagonistes font leur apparition – souvent assez réussis d’ailleurs – d’autres passent de vie à trépas, quand aux alliances, aux trahisons, disons qu’elles vont et qu’elles viennent. Captivante de boute en bout, cette troisième saison de Vikings confirme a merveille tout le bien que l’on pouvait penser de cette série et même si quelques défauts subsistent, il est clair que, si l’on est fan des ces formidables guerriers du nord qui en tant fait trembler l’Europe du Moyen-âge ou si, tout simplement, on apprécie le genre, il serait dommage de passer a coté de cette série. Bref, vous l’avez compris, vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Dans la lignée de la saison précédente, cette troisième saison de Vikings confirme, non seulement tout le bien que l’on pouvait penser de cette série, mais aussi, est captivante de bout en bout : ainsi, que ce soit pour l’évolution des protagonistes, un scénario parfaitement maitrisé et le coté historique de la chose, on ne s’ennui pas une seconde. De plus, il y a quelques scènes qui marquent les esprits, quand au dernier épisode, il est excellent !
- Si la première partie de la saison, davantage axée sur le Wessex, est réussie, c’est la seconde, lorsque nos vikings font le siège de Paris qui est le point d’orgue de cette troisième saison : nouveaux personnages, batailles spectaculaires, coups de théâtre innatendu, on en prend plein les yeux !
- Comme je l’avais souligné dans mes critiques précédentes, s’il y a une chose que l’on doit reconnaitre à cette série, c’est le sérieux de sa reconstitution historique. Certes, il y aurait probablement des choses à redire, mais dans l’ensemble, entre les décors, les costumes, les coutumes, les mythes et le mode de vie de nos guerriers nordiques, force est de constater que tant les fans des vikings que les néophytes pourront être attiré par cette série aux antipodes de ce que l’on nous montre bien trop souvent à l’écran.
- Pour ce qui est des acteurs, rien à dire, ces derniers sont, dans l’ensemble, plutôt bons et font le job.
- Les amateurs d’Histoire seront ravis car, mine de rien, une bonne partie de ce petit monde à réellement exister. Une occasion d’en connaitre davantage sur les vikings et ces grandes figures de leur histoire…
 
Points Négatifs :
- Encore une fois, j’ai eu un peu de mal avec Athelstan : entre ses délires mystiques et ses habituels remises en question quand a sa foi, c’est-à-dire, les dieux nordiques ou le Christ, bon nombre de ses apparitions furent pour le moins agaçantes. Histoire d’enfoncer le clou, on ne peut pas dire que sa mort ait vraiment été spectaculaire…
- Les plus soucieux quand a la réalité historique tiqueront, sans nul doute, devant certains faits présentés à l’écran. Bon, il faut reconnaitre que Vikings, comme Les Tudors en son temps, n’est pas non plus un livre d’Histoire.
- Malheureusement, certains protagonistes sont un peu trop stéréotypés, quand au scénario en lui-même, on n’échappe pas a quelques raccourcis faciles…
 
Ma note : 8/10

lundi 27 février 2023

Dragon Ball – Tome 10


Dragon Ball – Tome 10
 
L’assassinat de Krillin rend Goku fou de rage. D’après l’arbitre du Tenkaishi Budokai, c’est un monstre qui a fait cela avant de voler la Dragon Ball ainsi que la liste de tous ceux qui ont participé aux phases finales du tournoi depuis des années. Sans écouter Kamé Sennin, Goku, monté sur son nuage Kinto-un, part immédiatement sur les traces du monstre à l’aide du radar à Dragon Ball. Kamé Sennin sait que le jeune homme ne sera pas de taille, d’autant plus qu’il vient de découvrir la signature du monstre sur les lieux du crime : il s’agit du roi démon Piccolo, une créature qui avait plongé le monde dans le chaos alors que Kamé Sennin n’était encore qu’un jeune homme. A l’époque, c’est le maître de ce dernier qui avait réussi à l’enfermer dans un autocuiseur à riz à l’aide d’une technique si puissante qu’elle lui avait coûté la vie. Autant dire que Goku n’a aucune chance dans son état actuel, fatigué après son combat contre Ten Shin Han. Rapidement, Goku rattrape l’agresseur de Krillin, ce dernier n’étant qu’un des sbires de Piccolo, mais le monstre n’a besoin que de quelques secondes pour défaire l’enfant avant d’aller faire son rapport à son maître qui se trouve à bord de l’avion de Pilaf...
 

Dragon Ball – Tome 10
Scénariste : Akira Toriyama
Dessinateur : Akira Toriyama
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Aventure, Action
Titre en vo : Doragon Bōru vol. 10
Parution en vo : 10 novembre 1987
Parution en vf : 22 septembre 2010
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 228
 
Mon avis :
 Incontestablement, nous sommes arrivés, dans le tome précédent, à un sacré tournant dans Dragon Ball puisque si, jusqu’à alors, dans les grandes lignes, le manga culte du sieur Akira Toriyama brillait fortement par son astucieux mélange entre affrontements spectaculaires et humour souvent absurde, depuis le dernier tournoi des arts martiaux en date, qui aura vu, en finale, le charismatique et puissant Ten Shin Han l’emporter de justesse sur Goku, force est de constater que l’intrigue va basculer de plus en plus sur le coté combats de ce manga, délaissant, de plus en plus, le coté humoristique qui avait fait la saveur de Dragon Ball depuis ses débuts… Est-ce vraiment un mal ? Ma foi, disons qu’il fallait bien que le manga évolue et, après tout, pour le moment, nous sommes encore fort loin du délire des derniers tomes où nos héros auront à affronter des adversaires de plus en plus puissants. Non, pour le moment, cela fonctionne fort bien et même si l’apparition du terrifiant Piccolo change la donne, même si l’intrigue devient nettement plus dramatique – après tout, après l’assassinat de Krillin survenu a la fin du tome précédent, Tortue Géniale et Chaozu perdent eux aussi la vie dans ce dixième volet – même si l’on comprend que le temps de l’insouciance est désormais derrière nous, Dragon Ball reste Dragon Ball et entre la présence de l’inimitable Pilaf et de ses comparses qui apportent tout de même une touche de légèreté à l’ensemble et une intrigue captivante au possible, il est clair que le fan en a largement pour son argent, fasciner qu’il est par les débuts d’un arc narratif oh combien grandiose. Eh oui, jusqu’à présent, Dragon Ball était un très bon manga mais à présent, il devient, tout simplement, excellent, justifiant de fort belle manière son statut d’œuvre culte !
 

Points Positifs
 :
- Il est évidant que Dragon Ball à définitivement changer depuis le tome précédent et cet arc narratif qui oppose nos héros au puissant et terrifiant Piccolo est tout simplement excellent ! Enjeux plus dramatiques, adversaire qui semble trop puissant pour le moment, sans oublier, bien entendu, quelques morts du coté de chez nos héros…
- Après Krillin, c’est au tour de Tortue Géniale et de Chaozu de perdre la vie – sans oublier le Dragon, vaporisé par Piccolo. Décidément, cela ne rigole plus trop !
- Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le plus talentueux au monde – il faut le reconnaitre – ses planches n’en restent pas moins fort plaisantes et nous démontrent fort bien qu’un style original peut parfaitement faire l’affaire.
- Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par ces premiers volets des aventures de Goku et compagnie.

Points Négatifs :
- Comme je l’avais déjà souligné, je ne suis pas tout à fait sur que les jeunes générations adhèrent totalement à ces débuts de Dragon Ball et qu’ils se posent bien des questions quand aux gouts de leurs parents qui ne jurent que par ce manga…

Ma note : 8/10

dimanche 26 février 2023

Hauteville House – Jack Tupper


Hauteville House – Jack Tupper
 
Fin de l’été 1865. Un dirigeable est amarré sur une des tours du port de l’île de Guernesey. Les militaires républicains n’ont eu aucune compassion. Gavroche, Hugo, Miss Zelda, Nadar, Georges, Eglantine, tous sont en quarantaine dans cette prison volante, de peur qu’ils n’aient contracté la peste lors de leur dernière mission, qui retentit encore comme un échec flagrant. Corned-beef et petits pois anglais tous les jours, tout ce petit monde va craquer ! C’est alors que se produit l’impensable : un avis de tempête de force 12 oblige les militaires à briser cette quarantaine deux jours avant la fin. Direction Hauteville House, où tout le monde va reprendre ses quartiers. Miss Zelda, en tant qu’espionne américaine, doit néanmoins rester à la surface : pas question qu’elle apprenne par cœur les plans de la base souterraine des républicains. Alors que le vent s’est déjà levé et que la pluie commence à prendre ses droits, un homme torpille est lancé depuis un bateau-forteresse qui a jeté l’ancre au large de Guernesey…
 

Hauteville House – Jack Tupper
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Carole Beau
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 04 décembre 2013
Nombre de pages : 54
 
Mon avis : 
Dixième tome de Hauteville House, donc, qu’est ce Jack Tupper et, accessoirement, début d’un tout nouveau cycle, le troisième pour être plus précis. Le néophyte, qui ne connait nullement la série, pourrait être pour le moins dubitatif devant ce constat, surtout que, l’expérience aidant, les bandes dessinées européennes a rallonge, cela n’a franchement jamais été un gage de qualité, le contraire étant souvent exact. Pourtant, malgré des hauts et quelques bas, malgré le fait, indéniable, que Hauteville House ne sera jamais une grande série, il apparait grandement, au fil des volumes, que cette série de Fred Duval est non seulement sympathique mais aussi, et cela a son importance, fort plaisante. Certes, dans le genre divertissant, avant tout, mais ce genre d’œuvres méritent également qu’on les mette a l’honneur, surtout lorsque c’est mérité, comme c’est le cas ici. Et donc, après dix tomes et deux cycles qui, ma foi, m’auront fait passer de très bons moments, il apparait, d’entrée de jeu, que ce troisième cycle de la saga débute fort bien, et ce, d’une manière auquel on ne s’attendait nullement puisque ce Jack Tupper est un huit-clos, mais un bon, que dis-je, un très bon même ! Ainsi, en partant du postulat que nos héros, suite au final du volume précédant – où, pour rappel, une peste frappe le nord des Etats-Unis ce qui entraine la victoire des Confédérés – se retrouvent mis en quarantaine, l’intrigue nous entraine dans la demeure de Victor Hugo, la fameuse Hauteville House, et ne la quittera jamais, le huit-clos étant renforcé par une impressionnante tempête, une bonne dose de paranoïa mais aussi, par l’intervention d’un homme de l’Empire en mission dans le quartier général des Républicains. L’intrigue est franchement rudement menée et on ne s’ennuie pas une seconde, surtout que, au passage, Fred Duval en profite pour nous en apprendre davantage au sujet de la demeure du sieur Hugo. Bref, une petite réussite, donc, que ce Jack Tupper et, par la force des choses, un troisième cycle qui démarre sur les chapeaux de roues, ce, même si, pour le moment, on ne sait pas trop où tout cela va nous mener…
 

Points Positifs
 :
- On aurait put douter de l’intérêt d’un troisième cycle, or, dès les premières pages, c’est avec un certain plaisir que l’on retrouve des personnages et un univers auquel on s’est habitués et qui sont toujours aussi plaisants.
- Un excellent huit-clos que ce Jack Tupper car même si le genre est toujours casse-gueule, ici, Fred Duval s’en sort a merveille et réussi à nous tenir en haleine de la première a la dernière page.
- Même si pour le moment, on ne possède pas énormément d’éléments sur les enjeux de ce troisième cycle – une histoire de portes qui permettent de se téléporter en plusieurs points du globe – on est tout de suite happés par l’intrigue et on a rapidement envie d’en savoir davantage.
- On en apprend pas mal sur la demeure de Victor Hugo, la fameuse Hauteville House, sur ses origines, la disposition des pièces, etc.
- Même si Thierry Gioux possède bon nombre de détracteurs de par son style peu conventionnel, les fans de l’artiste le retrouveront néanmoins avec plaisir, surtout que, depuis le temps, celui-ci est indissociable de la série.
 
Points Négatifs :
- Il est tout de même dommage que la couverture ne brille pas par son excellence, bien au contraire ; d’ailleurs, c’est l’un des soucis avec cette BD qui possède soit des couvertures magnifiques soit franchement bof.
- Le cas Thierry Gioux, encore et toujours, qui possède un style très clivant et qui fait que, soit on aime, soit on déteste.
- J’aurais aimé en savoir davantage sur le sort des événements ayant eu lieu en Amérique du Nord et qui a entrainer la victoire des Confédérés, mais bon, nul doute qu’on en saura plus par la suite.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 25 février 2023

Les Cahiers de Science & Vie 209 – Montagne, la Conquête des Cimes


Les Cahiers de Science & Vie 209 – Montagne, la Conquête des Cimes
Mars/Avril 2023

Au sommaire :
Édito : Là-haut !
- L’actu face au passé : Arménie, une tragédie séculaire
- Arménie, terre menacée
- Feu la grande Arménie
- Religion et alphabet : le ciment d’un peuple
- Des siècles de migrations, de déportations
- La longue quête d’un allié puissant
- De la soumission à l’anéantissement
- Une logique génocidaire implacable
- Après l’indicible, le combat continue
Dossier : Montagne
- La conquête des cimes
- Entretient avec Bernard Debardieux
- Sommets sacrés
- Le Fuji : et la montagne devint icône
- Terreur dans les cimes
- Ötzi : affaire non classée
- Les savants prennent de la hauteur
- Le défi de la cartographie
- A la conquête de la verticalité
- Viollet-le-Duc : le Mont-Blanc pour obsession
- Comment l’alpinisme moderne a vu le jour sous l’Ancien Régime
- A l’assaut des cimes oubliés
- Ces népalaises sur le toit du monde
- Temps modernes : l’invention des stations de sports d’hiver
Culture
- Le kimono sous toutes ses coutures
- Léon Monet, de l’ombre à la lumière
- Artistes préhistoriques
- Les bonnes lectures
 
Mon avis :
 Pour ce qui est des Cahiers de Science & Vie, l’année avait fort bien débutée puisque le numéro précédant, pour rappel, nous proposait un dossier consacré à nos amis les chats et pour un amoureux inconditionnel de la gente féline, cela ne pouvait que me plaire fortement. Sans grande surprise, à un numéro excellent ne pouvait que succéder un autre fatalement moins intéressant – du moins, à mes yeux – et ce fut donc ce qui arriva lorsque, il y a quelques jours, j’ai découvert le contenu du dossier principal du nouveau numéro des Cahiers et qui, comme vous l’avez compris, était consacré a la montage ou, plus précisément, au rapport que les hommes, depuis des siècles, entretiennent avec celle-ci. Bon, je le reconnais, j’exagère peut-être un peu car si, oui, incontestablement, je suis moins passionné par les montagnes que par les chats, force est de constater que le dossier de ce numéro des Cahiers n’en reste pas moins plutôt réussi dans l’ensemble : instructif, il l’est, indéniablement et je dois admettre que j’ai appris pas mal de choses quand à la manière dont les hommes ont put percevoir les montagnes au fil du temps. Ainsi, de lieux interdits et dangereux, les montagnes, parfois sacrées également suivant les lieux et les époques, sont désormais devenues des lieux de loisirs et que vous soyez un inconditionnel de celles-ci ou non, disons que le dossier ne vous laissera pas indifférent… Mais ce n’est pas tout puisque, comme vous l’avez probablement remarquer si vous êtes un familier des Cahiers, depuis cette année, le concept à changer et nous avons désormais droit à un second dossier, plus court, mais plutôt intéressant : ce mois-ci, c’est l’Arménie qui est à l’honneur, ce, en raison de la guerre qui touche ce pays depuis des mois et dont pas grand monde ne parle. Franchement instructif, ce dossier nous fait découvrir un pays fort méconnu mais à la richesse historique indéniable, ce qui rehausse, définitivement, la qualité d’un énième numéro des Cahiers de Science & Vie que l’on peut qualifier, sans problème, de bon voir de très bon !
 

Points Positifs
 :
- Le dossier principal consacré aux montagnes est plutôt intéressant et nous montre bien, au fil des siècles, comment à évoluer la manière dont les hommes voyaient celle-ci : de lieux dangereux ou sacrés, les montagnes étant devenues des lieux de loisirs ou de performances sportives.
- Le second dossier nous dévoile la longue et riche histoire de l’Arménie, un pays méconnu et qui souffre depuis bien trop longtemps de ses puissants voisins, le dernier exemple en date étant, bien entendu, la guerre du Haut-Karabagh qui opposa celle-ci à l'Azerbaïdjan.
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons droit à de nombreuses illustrations de qualité.
- Je suis vraiment fan de cette nouvelle formule !

Points Négatifs :
- Si le dossier consacré aux montagnes est plutôt bon, j’aurais préféré qu’il s’attarde un peu plus sur les hauts sommets du monde entier, le tout étant, comme un peu trop souvent, un peu trop centré sur la France.
- On ne peut pas vraiment dire que la couverture soit une franche réussite…

Ma note : 7,5/10

vendredi 24 février 2023

La Trilogie de l'Héritage – Le Royaume des Dieux


La Trilogie de l'Héritage – Le Royaume des Dieux
 
Pendant deux mille ans la puissante famille Arameri a régné sur le monde en réduisant en esclavage les dieux qui avaient créé les hommes. Aujourd'hui les dieux sont libres et le temps des Arameri est compté. La jeune Shahar Arameri a juré de faire confiance à Sieh, le dieu imprévisible dont elle est amoureuse. Pourtant son devoir en tant qu'héritière est de protéger les intérêts de sa famille, y compris si cela signifie manipuler et détruire ceux qui lui sont chers. Une mortelle et un dieu, amoureux et ennemis. Shahar et Sieh pourront-ils s'unir contre le chaos qui menace le royaume des dieux ?
 

La Trilogie de l'Héritage – Le Royaume des Dieux
Auteur : N.K. Jemisin
Type d'ouvrage : Fantasy
Première Parution : 10 novembre 2011
Edition Poche : 19 juin 2013
Titre en vo : The Kingdom of Gods
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Michelle Charrier
Editeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 672
 
Mon avis :
 Depuis le début de cette année 2023, j’ai fait la découverte d’une autrice nord-américaine que je ne connaissais nullement mais qui m’a plutôt laisser avec une bonne impression, Nora Keita Jemisin, ce, par le biais de l’une de ses trilogies, Les Livres de la Terre Fracturée, une saga fantastique originale, audacieuse et franchement captivante. Conquis, donc, par la découverte de cette autrice, je me suis dit qu’il serait judicieux de me lancer dans une autre de ses créations, plus ancienne, accessoirement, La Trilogie de l'Héritage. Comme son nom l’indique, cette trilogie, plutôt bien notée par la critique, permis à N.K. Jemisin, il y a de cela une dizaine d’années, de connaitre une certaine notoriété et de lancer sa carrière, du coup, je dois reconnaitre que j’avais quelques espoirs quand au fait que cette trilogie soit du même acabit que celle des Livres de la Terre Fracturée. Et là, ce fut la grosse déception car bon, comment dire, dès le premier volet, Les Cent Mille Royaumes, ce fut la douche froide, ou presque : sympathique, pas totalement désagréable mais loin, très loin même d’être du même niveau que ce que N.K. Jemisin fit par la suite… Sans grande surprise, le second tome, Les Royaumes Déchus, ne me fis guère changer d’avis et malgré une héroïne principale plus réussie et intéressante, force est de constater que, là aussi, les défauts prenaient trop d’importance sur le reste. Du coup, comment pouvais-je avoir un quelconque espoir que le troisième volet de La Trilogie de l’Héritage vienne sauver les meubles, comment pouvais-je donc croire que, subitement, les choses iraient en s’améliorant ? Qui plus est, le protagoniste principal de ce dernier volet était ce bon à rien de Sieh, le fameux dieu enfant qui avait brillé, jusque là, pour son manque de charisme évidant et sa quasi-inutilité – d’ailleurs, dans le second volet, il apparaissait à peine ce qui était une bonne chose. Bref, on ne peut pas vraiment dire que ce troisième et ultime volet de La Trilogie de l’Héritage possédait suffisamment d’éléments pour me satisfaire et me rendre une confiance depuis longtemps partie et, finalement, la seule chose de positive qui restait était le fait que, en lisant ce bouquin, j’allais enfin faire mes adieux a une trilogie plus décevante qu’autre chose… Et puis, ce fut la surprise, la grosse surprise même car bon, comment dire, après lecture de ce Royaume des Dieux, force est de constater que j’ai eu affaire, sans aucune contestation possible, au meilleur volet de la saga, et ce, de loin ! Innatendu ? Oui, totalement ! Pourtant, c’est le cas même si je n’y croyais pas le moins du monde et que, naturellement, ce coup d’éclat tardif ne suffira nullement à sauver les meubles d’une trilogie trop moyenne pour rester dans les annales. Mais bon, avec une intrigue plus longue, mieux maitrisée dans l’ensemble et des protagonistes plus intéressants – oui, même Sieh gagne en profondeur, ce qui était loin d’être gagner – il est évidant que Le Royaume des Dieux est un bon ouvrage qui apporte une conclusion plutôt réussie et acceptable à cette trilogie. Bien entendu, les choses surviennent probablement un peu tard, il faut en convenir, cependant, vu ce que je pensais de cette trilogie depuis ses débuts, finir sur une note plus enthousiasmante, ma foi, ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire… Quand à N.K. Jemisin, que dire ? Incontestablement, si j’ai bien aimé Les Livres de la Terre Fracturée, ce ne fut franchement pas le cas avec La Trilogie de l’Héritage et, quelque part, peut-être aurais-je dut lire ces deux trilogies dans leur ordres de parutions même si cela n’a gère d’importance à présent. Quoi qu’il en soit, il est temps, pour moi, de passer a autre chose et de quitter donc cette autrice qui, dans l’ensemble, de m’aura pas totalement convaincu même si, qui sait, peut-être qu’un jour je retenterais l’expérience…
 

Points Positifs
 :
- Un dernier tome qui conclut plutôt bien une trilogie qui, jusque là, possédait beaucoup trop de défauts et de faiblesses pour véritablement marquer les esprits. Incontestablement, nous avons affaire, ici, à un bon roman, certes pas parfait mais qui n’en reste pas moins correct, surtout quand on connait ses prédécesseurs…
- Une intrigue générale plus longue et plus intéressante que celle des deux premiers volets.
- Des protagonistes plus réussis et assez plaisants à suivre. Grosse surprise, Sieh gagne enfin en profondeur et devient enfin un personnage intéressant !
- Certes, N.K. Jemisin fera nettement mieux par la suite, mais bon, force est de constater que l’univers proposé ici est plutôt réussi.
 
Points Négatifs :
- Même si cet ultime volet est plutôt bon dans l’ensemble, il ne suffit pas à sauver totalement les meubles et on ne sort pas de La Trilogie de l’Héritage avec des souvenirs impérissables, loin de là…
- Ah, N.K. Jemisin, ses histoires d’amour et ses scènes de sexe, probablement une des marques de fabrique de l’autrice mais dans le mauvais sens du terme ! Franchement, a part émoustiller des adolescentes où être dans l’air du temps puisque tout le monde peut coucher avec tout le monde, je ne vois pas ce que celles-ci apportent à l’intrigue !?
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 23 février 2023

The Manhattan Projects – Leur Règne


The Manhattan Projects – Leur Règne
 
Tout a commencé en 1938, lorsqu’Albert Einstein a décidé d'écrire au Président Franklin Delano Roosevelt. Son propos était aussi clair que vrai : dans les mois qui allaient suivre, le Troisième Reich disposerait de l'arme nucléaire. Pour le Président américain, il est plus que temps de contrer l'ennemi nazi et il décide de réunir les plus grands esprits scientifiques. Tout ce que l'Occident dispose de matière grise en matière de physique doit avoir les moyens de concevoir la Bombe A. Comme chacun le sait depuis, l'objectif fut atteint, Hiroshima et Nagasaki devinrent les premières villes frappées par les bombes à uranium et au plutonium. Mais cet aspect-là n'était que l'aboutissement d'un seul volet des missions confiées au Projet Manhattan. Malheureusement, le Projet Manhattan avait une autre envergure et le développement des armes nucléaires servit de paravent à d'autres programmes bien plus horribles et à la folie proportionnelle à la personnalité des savants qui le composaient...
 

The Manhattan Projects – Leur Règne
Scénario : Jonathan Hickman
Dessins : Nick Pitarra, Ryan Browne
Encrage : Ryan Browne
Couleurs : Jordie Bellaire, Michael Garland
Couverture : Nick Pitarra
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : The Manhattan Projects – Vol 2
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 30 avril 2013
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 15 mars 2019
Nombre de pages : 436
 
Liste des épisodes
The Manhattan Projects 16-25
The Manhattan Projects – The Sun Beyond the Stars 1-4
 
Mon avis :
 Dans ma critique précédente, j’avais eu le plaisir de vous parler du premier volume d’un certain The Manhattan Projects, œuvre déjantée du sieur Jonathan Hickman et qui, avec ses faux airs de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires d’Alan Moore, nous entrainait dans une histoire abracadabrantesque où l’on retrouvait, ensemble, certains des plus grands génies de la science du vingtième siècle. Un pur régal, donc, pour peu que l’on soit réceptif au concept, plutôt spécial, il faut en convenir. Naturellement, ce fut avec un enthousiasme certain que je me suis plonger dans le second volet de The Manhattan Projects et si j’ai plutôt apprécier de retrouver tous ces personnages déjantées, force est de constater que le résultat final m’aura laissé un gout pour le moins amer… La raison, en fait, est toute simple : si, effectivement, la suite de The Manhattan Projects est indéniablement bonne et que si vous aviez accroché au concept de la série, ce sera un pur régal que de se plonger a nouveau dedans, il est clair que la conclusion, elle, n’est absolument pas a la hauteur de tout ce que l’on avait put lire jusque là… enfin, quand je dis conclusion, je devrais plutôt préciser… absence de conclusion, car bon, comment dire… Entre la série qui prend fin, de manière plutôt abrupte, au vingt-cinquième épisode, sans que l’on sache ce qu’il advienne, grosso modo, de bon nombre des protagonistes – et de ces fameux projets Manhattan – et la mini-série, The Manhattan Projects – The Sun Beyond the Stars où Jonathan Hickman prend plaisir, avec talent, a parodier Les Gardiens de la Galaxie mais où seuls Youri Gagarine et Laika ont droit de citer, force est de constater que le lecteur a de quoi être dubitatif. Cela est plutôt dommage car, dans l’ensemble, The Manhattan Projects est une œuvre plutôt sympathique, bourrée de bonnes idées et où son auteur, le sieur Hickman, fait preuve de tout son talent. Hélas, mille fois hélas, il n’aura pas sut la conclure comme il le fallait, ce qui, il me semble, aurait été la moindre des choses… a moins, bien sur, qu’un jour, il ne se décide à revenir dessus et a apporter une fin digne de ce nom, mais bon, en toute franchise, vu que ce comics commence a dater, pourquoi cela devrait-il arriver ? Après tout, si The Manhattan Projects devait avoir une suite, je pense que cela serait arriver depuis longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver la suite d’une saga plutôt plaisante et oh combien imaginative. Il faut dire que ce mélange de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires de Moore et de la SF des années 50 fonctionne toujours autant.
- Une fois de plus, retrouver toutes ces figures historiques comme Albert Einstein, Robert Oppenheimer, Wernher von Braun, Yuri Gagarin, Laïka, Richard Feynman, pour ne citer que quelques exemples, est un pur régal, surtout que, dans le cas présent, celles-ci sont détournées de fort belle manière.
- Jonathan Hickman maitrise à merveille son sujet et, au passage, nous livre ses propres versions, oh combien corrosives, de l’assassinat de Kennedy ou de la crise de Cuba.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Nick Pitarra livre une prestation pour le moins plaisante, surtout si vous êtes fans du style de l’artiste, qui, par certains cotés, rappelle un peu Frank Quitely.
The Manhattan Projects – The Sun Beyond the Stars est une sympathique parodie des Gardiens de la Galaxie.
- Une couverture assez réussie.
 
Points Négatifs :
- Une conclusion franchement décevante ou, plutôt, devrais-je dire, une absence de conclusion : en effet, en dehors du sort de quelques protagonistes, on ne sait pas ce qu’il advient, par la suite, des autres. Cela est franchement dommage car, du coup, tout cela nous laisse avec un sentiment d’inachevé…
- Comme je l’avais souligné lors de ma critique du premier volet de la série, il faut adhérer au concept de celle-ci, plutôt spécial.
- Nick Pitarra est un artiste possédant un style pour le moins spécial, du coup, soit on accroche, soit on ne le supporte pas…
 
Ma note : 7/10