Mirror
Ball
Neil
Young
1
- Song X (Neil Young) 4:40
2
- Act of Love (Neil Young) 4:54
3
- I'm the Ocean (Neil Young) 7:05
4
- Big Green Country (Neil Young) 5:08
5
– Truth Be Known (Neil Young) 4:39
6
- Downtown (Neil Young) 5:10
7
- What Happened Yesterday (Neil Young) 0:46
8
– Peace and Love (Young, Vedder) 7:02
9
- Throw Your Hatred Down (Neil Young) 5:45
10
– Scenery (Neil Young) 8:50
11
- Fallen Angel (Neil Young) 1:15
Mirror Ball
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 27 juin 1995
Enregistré : 26
et 27 janvier – 7 et 10 février 1995
Durée : 55:14
Genre
: Grunge,
Rock
Producteur : Brendan
O'Brien
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : chant, guitare, harmonium
Jeff
Ament : basse
Stone
Gossard : guitare
Mike
McCready : guitare
Jack
Irons : batterie
Brendan
O'Brien : chœurs, guitare, piano
Eddie
Vedder : chant, chœurs
Mon
avis : Aussi incroyable que cela puisse
paraitre, Mirror Ball fut le tout premier album du grand Neil
Young que je me suis procurer, c’était à la fin de l’été 1995, il y donc de
cela plus de deux décennies déjà – ah, le temps est implacable… Et, ma foi,
pour une première incursion dans la discographie du maitre, la chose aurait put
paraitre pour le moins singulière, ne serais-ce qu’au vu des nombreux et
excellents albums qui ont jalonné sa carrière. Pourtant, selon moi, Mirror
Ball est l’un de ses meilleurs opus car même si des albums comme Harvest ou On the Beach
pour ne citer que deux exemples flagrants, lui sont largement supérieurs, force
est de constater qu’il n’en reste pas moins parmi les plus belles réussites du
Loner. Alors bien sur, certains me diront que vu que ce fut ma première
rencontre avec Neil Young, je ne suis pas objectif et même si je reconnais que
cela doit jouer un peu, comment ne pas admettre que ce Mirror Ball,
album où le sieur Young se permet d’avoir Pearl Jam en tant que groupe
accompagnateur, ce qui, ma foi, n’est pas rien, n’est pas une réussite dans son
genre ?! Car oui, en ce milieu des années 90 où régnaient d’une main de
maitre ces groupes venus d’outre-Atlantique et qui avaient ringardiser a jamais
un certain hard-rock de variété, je veux bien évidement parler de Nirvana,
Pearl Jam, Alice in Chains ou Sonic Youth, pour n’en citer que quelque uns, un
certain canadien, nettement plus âgé, assistait a tout cela d’un œil
bienveillant, se reconnaissant dans cette musique brute et sauvage puisque,
après tout, cela ressemblait bigrement a ce qu’il faisait depuis près de trente
ans. D’ailleurs, la relève, reconnaissante, portait aux nues ce pionner du rock
ce qui, fort logiquement, expliqua non seulement la rencontre entre ce dernier
et Pearl Jam, la sympathie mutuelle et, par la force des choses, cet
album, Mirror Ball. Mais plus qu’une sympathique partie entre amis
ou curiosité musicale, Mirror Ball est un sacré bon album, un
truc énorme, peut-être improbable, mais terriblement efficace de par son
alchimie, Young et les jeunes pousses de Pearl Jam semblant, l’espace d’un
album, ayant été faits pour se rencontrer. Le résultat ? Pour peux que
vous appréciez le grunge, il est somptueux et Neil Young, accessoirement, nous
pond là ce qui est probablement l’un des meilleurs albums du genre. C’est énorme,
épique par moments, Young est déchainé comme jamais quant a Pearl Jam, non
seulement le groupe accompagne a la perfection les chansons du maitre –
accessoirement, excellentes – mais, qui plus est, il les sublime. Bref, un très
grand album et Neil Young avait fort raison de chanter, dans I'm the
Ocean : « People my age don't do the things I do » (« Les
gens de mon âge ne font pas ce que je fais »). Cela peut paraitre
présomptueux, mais en fait, avec du recul, qui, en 1995, a part lui et Bowie,
pouvait prétendre la même chose ?
Points
Positifs :
- Mirror
Ball est un excellent album, probablement l’un des plus sauvages de
Neil Young, mais dont les chansons, malgré un enregistrement rapide ce qui leur
donnent un son brut, n’en restent pas moins terriblement efficaces. Un grand
opus de grunge par le papy du genre !
-
La rencontre entre Neil Young et Pearl Jam avec un résultat somptueux grâce a
une alchimie qui fonctionne a merveille : Pearl Jam apporte à Neil Young
la fougue de la jeunesse et un son plus brut tandis que lui, bah, il se
contente de sa fougue et de son immense talent.
-
Quasiment tous les titres de cet album sont bons mais si je devais en
citer certains, je choisirais Peace and Love, Act of Love, Downtown, Song
X, I'm the Ocean. Mais bon, les autres ne sont pas en reste.
-
Un son incroyable mais si vous croyez que Pearl Jam en est l’unique responsable,
attendez les solos parfaitement identifiables du maitre…
-
Putain, même Eddie Vedder est excellent sur Peace and Love et,
qui plus est, sans sort très bien sur les chœurs.
-
La pochette cartonnée, simple et efficace a la fois.
Points
Négatifs :
- Si
vous n’aimez pas le grunge, alors, Mirror Ball ne sera pas
fait pour vous, Young étant ici complètement survolté et le son restant très
particulier.
-
Cet album fut enregistré en très peu de jours, en quasi live finalement, ce qui
fait que le son a un petit quelque chose de particulier : personnellement,
j’aime, par contre, la aussi, cela pourra déplaire a certains.
Ma
note : 9/10
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