Infinite Crisis
Infinite
Crisis
La
base spatiale de la JLA est détruite et le monde fait face à un nombre
grandissant de menaces. Au même moment, Kal-L, le Superman de Terre II, Lois
Lane de Terre II, Alexander Luthor, et Superboy-Prime s’échappent du Pocket Universe
dans lequel ils se firent emprisonner à la fin de Crisis on Infinite Earths. Kal-L part à la recherche de sa cousine
Power Girl, une survivante de Terre II. Pensant que la santé de Lois
s’améliorera si elle retourne dans son monde natal, Kal-L désire remplacer la
Lois de Terre I par celle de Terre II, qu’il considère comme étant parfaite. Kal-L
demande à Batman son soutien, expliquant que la nature vile inhérente aux
habitants de Terre I a causé la méfiance et l’hostilité de Batman envers ses
pairs. Cependant, Batman refuse d’aider Kal-L.
Infinite Crisis
Scénario : Geoff Johns
Dessins
: Phil Jimenez, Jerry Ordway, George Pérez, Ivan Reis
Encrage : Andy
Lanning
Couleurs : Jeromy
Cox, Guy Major
Couverture : Michael
Turner
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC Comics
Titre
en vo : Infinite
Crisis
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 10
décembre 2005 – 12 juin 2006
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 01 avril 2016
Nombre
de pages : 344
Liste des
épisodes
Infinite Crisis 1-7
Mon avis : Comme je le disais dans la critique précédente, celle consacrée à
Identity
Crisis, au début des années 2000, les têtes pensantes de chez DC
Comics avaient souhaité nous pondre un event de la mort qui tue qui serait,
selon leurs souhaits, tout aussi important que le cultissime Crisis
on Infinite Earths qui, au milieu des années 80, avait bouleversé l’univers
DC et avait marquer les esprits de par sa qualité et ses conséquences.
Cependant, toutes les meilleures intentions du monde ne suffisaient pas à faire
de ce nouvel event un incontournable absolu et, par ailleurs, le fameux Identity
Crisis qui, au départ, ne devait être qu’une mise en bouche, sera resté
dans les annales comme étant largement supérieur à cet Infinite Crisis
qui, il faut le reconnaitre, est tout sauf un chef d’œuvre… Pourtant, le
postulat de départ était pour le moins prometteur : après nous avoir dévoilé
les sombres secrets de nos héros dans Identity Crisis puis ceux de
Batman dans le Projet Omac, l’arrivée de cet Infinite Crisis
avait de la gueule et promettait énormément… Imaginez donc le retour du
Superman des origines, de Superboy Prime et d’un certain Alexander Luthor, bref,
les survivants des autres mondes parallèles – sans oublier la Lois des origines
– qui avaient été détruits suite à l’affrontement face a l’Anti-Monitor et l’effondrement
du Multivers dans Crisis on Infinite Earths ! Les raisons de leur
retour ? Affligés par le comportement des héros de la Terre I – celle de l’univers
DC traditionnel – et par les derniers événements en date, ceux-ci décident
de tout faire pour changer les choses : Superman, principalement afin de
sauver son aimée, mourante, Alexander Luthor et Superboy Prime, davantage dans
un but inavouable, c’est-à-dire, remplacer la Terre I par une Terre qui leur
conviendrait davantage… Un postulat intéressant et prometteur, certes, mais qui
sera loin d’être à la hauteur de nos espérances et qui sera terriblement
décevant car bon, comment dire… malgré quelques scènes terriblement marquantes –
la mort de Connor Kent, l’affrontement final contre Superboy Prime, la mort du
Superman des origines – comment ne pas reconnaitre que cet Infinite Crisis,
trop pompeux, trop complexe, trop bordélique, ne tient absolument pas la
comparaison avec le somptueux Crisis on Infinite Earths – mais bon,
ce n’est pas vraiment une surprise – mais ne peut, en aucune manière, être
considérer comme un bon event… Cela est naturellement fort dommageable mais,
quelque part, Infinite Crisis est l’exemple parfait que, a trop vouloir
en faire, les petits gars de chez DC ne sont jamais aussi mauvais que
lorsqu’ils n’ont de cesse de souhaiter toujours en revenir à Crisis on
Infinite Earths, ne comprenant pas que, finalement, si ce event lointain
fut un indéniable succès populaire et critique, vouloir faire aussi bien, aussi
grandiose, est une chose impossible et que, finalement, davantage de simplicité
est toujours préférable. Mais bon, au vu de certaines autres crises qui eurent
lieu par la suite, il faut croire qu’ils n’apprirent jamais de leurs erreurs…
Points Positifs :
- Un event grandiloquent comme seul DC
Comics a le don pour nous en pondre – sur ce point, Marvel est loin
derrière – et qui essaie de renouer avec le maitre étalon du genre, Crisis
on Infinite Earths. Bien évidement, il n’y a pas de comparaison entre les
deux, c’est un fait, cependant, il faut reconnaitre que cet Infinite Crisis
est un event majeur qui aura bouleversé durablement l’univers DC en son
temps. Bref, à lire pour les fans !
- Un postulat de départ prometteur et plutôt réussi,
un final magistral et quelques grands moments ponctuent cet event au cours de
ses sept épisodes – la mort de Connor Kent, celle de la Lois Lane des origines,
l’affrontement final contre Superboy Prime, la mort du Superman des origines.
Bref, même si tout est loin d’être parfait, Infinite Crisis ne laissera
pas les lecteurs indifférents…
- Pour ce qui est des dessins, Phil
Jimenez livre la majeure partie du travail est son style est toujours aussi
efficace. Petite mention à George Pérez qui fait preuve, une fois de plus, de
tout son talent.
-
Si vous êtes un fan absolu de chez DC,
si vous avez lu l’intégralité des séries annexes qui se déroulent au même
temps, je pense que vous aurez une vision différente de cet event.
Points Négatifs :
- Trop complexe, trop grandiloquent, trop
fourre-tout, trop bordélique, bourré d’une centaine – voir plus – de protagonistes,
peu compréhensible par moments – il faut lire les épisodes annexes parus dans
les séries régulières – Infinite Crisis est l’exemple parfait de ce qu’il
ne faut pas faire dans un event.
- Naturellement, comme c’est souvent le cas dans
les events – qu’ils soient chez DC ou Marvel – si vous ne
possédez pas une bonne connaissance de l’univers et des personnages de chez DC,
vous risquez d’être perdus devant cette avalanche d’informations et de
références qui ponctuent l’intrigue. Mais bon, c’est le lot commun du genre…
- Mais pourquoi DC Comics ne cesse de revenir
sans cesse à Crisis on Infinite Earths ? N’ont-ils pas compris une
bonne fois pour toutes que jamais, oh grand jamais, ils ne feront aussi bien !?
- Sept épisodes, seulement, pour des enjeux aussi
importants ? C’est un peu trop court selon moi et cela se ressent
fortement à la lecture de cet event.
- Des morts par dizaines qui reviendront fatalement
tôt ou tard, ce qui, forcément, décrédibilise tous ces décès de protagonistes
secondaires.
- Pour ce qui est de la partie graphique, si Phil
Jimenez et George Pérez livrent une prestation fidèle à ce que l’on attend d’eux,
il faut reconnaitre que leur style respectif reste plutôt conventionnel. Quand
aux autres artistes officiant ici, force est de constater que leur prestation n’est
pas folichonne, bien au contraire…
Ma note : 6/10
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