Berserk – Tome 7
Berserk
– Tome 7
Lors
de la dernière bataille, Casca a chuté d'une falaise et Guts s'est jeté pour la
sauver. Perdus au beau milieu d'une forêt, il soigne celle qui ne l'apprécie
guère en temps normal. L'état de santé de Casca s'améliore assez vite et la
jeune femme se confie à Guts sur son enfance et sur le jour où elle a rejoint
la troupe du Faucon. Elle a toujours eu une forte estime pour Griffith mais
aussi des sentiments moins avouables devant les autres. Casca évoque notamment
la fois où le chef de la troupe du Faucon a eu une conduite étonnante. Alors
qu'elle se baladait un soir dans le jardin d'un château, elle aperçut Griffith
sortant de la chambre d'un Roi, dévêtu, le corps encore humide de ce qui venait
de se passer. Cet événement, Griffith ne le nia jamais...
Berserk – Tome 7
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 7
Parution
en vo : 29 mars 1994
Parution
en vf : 06 avril 2005
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Indéniablement, ce septième volume
de Berserk peut-être
diviser en deux parties : la première, faisant suite immédiate au tome
précédent, nous permet de retrouver Guts et Casca ensemble, en fort
mauvaise postures par ailleurs, la seconde, elle, nous entraine a la suite de
la Troupe du Faucon qui, a elle seule, doit se saisir d’une forteresse ennemie,
forteresse qui, au demeurant, est totalement imprenable depuis une bonne
centaine d’années. Bon, je ne vais pas vous mentir, la première partie est
nettement plus réussie : il faut dire que, dans celle-ci, Casca poursuit
la narration de son passé et de ses premiers pas au sein de la Troupe du
Faucon. Cela permet au lecteur de plus en savoir sur la jeune femme, ses
sentiments, mais aussi sur Griffith, celui-ci nous réservant une sacrée
surprise puisqu’on y apprend que le charismatique chef de guerre n’a pas
hésité, dans le passé, a joué les gitons auprès d’un seigneur pour de l’argent…
Bien évidement, la relation entre Casca et Guts est, une fois de plus, au cœur
de l’intrigue et il apparait que ces deux là sont de plus en plus proches.
Bref, une première partie haute en couleur, fort intéressante et quasiment sans
défauts ! Pour la seconde, je ne serais pas aussi dithyrambique… Il faut
dire que l’attaque de la forteresse est, scénaristiquement parlant, bien plus
basique et que, pour le moment, on a surtout affaire à de nombreux
affrontements. Certes, ceux-ci sont toujours aussi spectaculaires mais bon, si
je dois comparer des batailles rangées aux scènes plus intimistes entre Guts et
Casca, je vous laisse deviner où va ma préférence… Bref, a mes yeux, ce
septième tome de Berserk n’est pas le meilleur de la série,
cependant, l’ensemble reste très bon, surtout pour ce qui est du développement
des protagonistes principaux, et, comme en plus, tout cela est servi par des
dessins tout simplement excellents, pourquoi bouder son plaisir et passer a
coté de ce qui est, indéniablement, un superbe manga !?
Points
Positifs :
-
La première partie – suite immédiate du tome précédent – est indéniablement la
plus réussie de ce septième tome. Il faut dire que celle-ci, plus intimiste,
nous permet de connaitre la suite du passé de Casca, de découvrir l’évolution
de la relation entre celle-ci et Guts mais aussi, de voir ce dernier, tout
faire pour sauver sa compagne, n’hésitant pas a affronter, seul, une centaine
d’adversaires !
-
On en apprend encore des bonne sur Griffith : ainsi, il y a quelques
années, il n’a pas hésité à se prostituer auprès d’un seigneur afin d’obtenir
de l’argent dont il avait besoin pour sa Troupe du Faucon.
-
Pour ce qui est des dessins, comme d’habitude, il n’y a rien à redire, Kentaro
Miura nous livrant des planches de toutes beautés !
-
Des affrontements toujours aussi dantesques.
-
Une Casca de plus en plus belle.
Points
Négatifs :
-
Une seconde partie un poil moins intéressante. Certes, ce n’est que le début de
l’attaque de la forteresse par la Troupe du Faucon, mais bon, pour le moments,
cela tient davantage de la bataille rangée qu’autre chose… et puis, au petit
jeu des comparaisons, j’ai une nette préférence pour la première partie et le
duo Guts/Casca.
-
Le coté un peu ridicule d’Adon, un personnage qui apporte un certain humour, je
ne le nie pas, mais qui aurait presque mieux eu sa place dans le Saint
Seiya de Kurumada que dans ses pages…
Ma
note : 7,5/10
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