Au Cœur de l'Océan
Au
Cœur de l'Océan
En
1850, l'écrivain Herman Melville rend visite à l'aubergiste Thomas Nickerson,
le dernier survivant du baleinier Essex. En se basant sur le récit
de ce dernier, Melville veut construire un roman qui le consacrera. Mais
Nickerson est encore traumatisé par ce qu'il a vécu et n'a jamais voulu se
livrer jusqu'ici. Le romancier insiste et lui offre de l'argent, que l'ancien
marin refuse avant de finalement accepter sur l'intervention de sa femme. Son
récit débute en 1819, quand Nickerson, orphelin alors âgé de 14 ans, embarque
pour la première fois sur l'Essex comme mousse. Le jeune George
Pollard, dont le père est affréteur, reçoit le titre de capitaine auquel
aspirait Owen Chase, plus expérimenté, mais qui accepte à contrecœur le poste
de second en échange d'un fort salaire. Le bateau, avec un équipage de
vingt-deux hommes, embarque pour une expédition de chasse à la baleine de l'île
de Nantucket, alors capitale mondiale de l'industrie baleinière au début du
XIXe siècle. L'objectif est de ramener 2000 tonneaux d’huile de baleine qui
devraient faire leur fortune. Très vite, les distorsions entre le capitaine et
son bouillant second mettent en péril le voyage d'autant plus que les baleines
se font rares…
Au Cœur de l'Océan
Réalisation : Ron
Howard
Scénario : Charles
Leavitt d'après In the Heart of the Sea de Nathaniel Philbrick
Musique : Roque
Baños
Production : Imagine
Entertainment, Warner Bros., Village Roadshow Pictures, Cott Productions,
Enelmar Productions, Roth Films, Spring Creek Productions, Sur-Film
Genre : Aventure
Maritime, Drame
Titre
en vo : In the Heart of the Sea
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 09 décembre 2015
Durée : 121
mn
Casting :
Chris
Hemsworth : le second capitaine Owen Chase
Cillian
Murphy : le lieutenant Matthew Joy
Benjamin
Walker : le capitaine George Pollard
Ben
Whishaw : Herman Melville
Brendan
Gleeson : Thomas Nickerson (adulte)
Tom
Holland : le mousse Thomas Nickerson
Charlotte
Riley : Peggy
Michelle
Fairley : Mme Nickerson
Joseph
Mawle : Benjamin Lawrence
Frank
Dillane : Owen Coffin
Sam
Keeley : Ramsdell
Jamie
Sives : Isaac Cole
Paul
Anderson : Thomas Chappell
Gary
Beadle : William Bond
Osy
Ikhile : Richard Peterson
Edward
Ashley : Barzillai Ray
Nick
Tabone : Seth Weeks
Luca
Tosi : William Wright
Morgan
Chetcuti : Isaiah Sheppard
Donald
Sumpter : Paul Mason
Jordi
Mollà : le capitaine du vaisseau de secours
espagnol
Mon
avis : La curiosité ma poussait, depuis
pas mal de temps, a regarder Au Cœur de l’Océan, long métrage dont
je ne connaissais franchement pas grand-chose si ce n’est qu’il était histoire
de chasse à la baleine, d’un cachalot blanc gigantesque – bref, que tout cela
ressemblait au Moby Dick de Herman Melville – et que
Cillian Murphy – Peaky Blinders – y était dedans. Bref, ici,
j’étais un peu dans l’inconnu, enfin, pas totalement puisque si je m’attendais
à un film d’aventure sans surprise, sur ce point, je n’ai nullement été déçu
ou, plutôt, j’aurais préféré l’être tellement ce long métrage est convenu, sans
surprise ne reste, au final, qu’un semi-blockbuster comme il en existe tant et
comme les américains nous en fabriquent tant, avec plus ou moins de talent.
Cependant, même si la réalisation de Ron Howard est terriblement
conventionnelle dans son traitement – mais bon, cela fait longtemps que je
n’attends plus rien du bonhomme – même si j’ai put constater, par moi-même, a
quel point ce film ne restera pas dans les annales, je dois reconnaitre que
j’ai tout de même passer un bon moment, que l’ensemble aura été agréable, que
les acteurs ont fait le job et que, ma foi, l’histoire du naufrage de l’Essex –
au demeurant, vraie, ce que je ne savais pas et je savais encore moins que
Herman Melville s’en était inspirer pour écrire son Moby Dick,
bref, je me suis coucher moins idiot hier soir – est suffisamment prenante pour
maintenir en haleine l’intérêt du spectateur. Après, bon, il est évidant
que Au Cœur de l’Océan fait parti de ces films vite faits vus,
vite faits oubliés et que nous sommes, ici, a des années lumières de ce que
l’on peut qualifier être un chef d’œuvre, mais bon, si vous avez du temps à
tuer, si vous souhaiter regarder un sympathique film d’aventure qui sort un peu
de l’ordinaire, pourquoi ne pas faire une petite ballade sur les mers afin de
chasser les cachalots ?
Points
Positifs :
-
Un sympathique film d’aventure qui vous fera éventuellement passer un bon
moment, pour peu que vous soyez réceptif au genre et ne soyez pas trop
regardant sur ses défauts. Accessoirement, Au Cœur de l’Océan mérite
le détour pour son coté instructif, celui-ci étant tiré d’une véritable
histoire, celle du naufrage du baleinier Essex, au début du XIXème
siècle, et qui inspira Herman Melville pour son Moby Dick.
-
S’il y a une chose que l’on doit reconnaitre à Ron Howard, c’est qu’il nous
propose une excellente reconstitution de ce que pouvait être la chasse aux
cachalots à l’époque : navire, vie à bord dans des conditions loin d’être
optimales, découpage d’un cétacé. Oui, l’ensemble est assez crédible.
-
Toute la partie sur le naufrage est excellente et mérite le détour.
-
Un casting, dans l’ensemble, de qualité. Bien entendu, les fans de Peaky
Blinders seront ravis de retrouver Cillian Murphy mais il y a
également ceux de Game
of Thrones qui auront la surprise de retrouver Catelyn Stark… euh,
pardon, Michelle Fairley.
Points
Négatifs :
-
Un traitement beaucoup trop conventionnel pour faire de ce film un véritable
incontournable. Il faut dire que Ron Howard, fidèle à ses habitudes, nous livre
une œuvre sans surprises, convenue, sans grand charme et tellement calibrée
pour le grand public qu’elle en est presque fadasse par moments…
-
Chris Hemsworth m’aura agacé tout au long du film. Il faut dire que le mec
passe son temps à poser et à se la raconter, parfait prototype du héros
hollywoodien mais sans le talent de pas mal d’autres acteurs, il faut le
signaler !
-
Bon, qu’un cachalot gigantesque s’en prenne a un navire, pourquoi pas, la chose
est possible et avérée, par contre, qu’il se mette ensuite a suivre les
naufragés et a leur rendre la vie dure, on tombe franchement dans le grand
guignolesque !
Ma
note : 7/10
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