Plastic Letters
Plastic
Letters
Blondie
1
- Fan Mail (James Destri) 2:38
2 - Denis (Neil Levenson) 2:19
3 - Bermuda
Triangle Blues (Flight
45) (Chris Stein) 2:49
4 - Youth Nabbed
as Sniper (Stein)
3:00
5 - Contact in
Red Square (Destri)
2:01
6 - (I'm Always
Touched by Your) Presence, Dear (Gary Valentine) 2:43
7 - I'm on E (Deborah Harry, Stein) 2:13
8 - I Didn't
Have the Nerve to Say No (Destri,
Harry) 2:51
9 - Love at the
Pier (Harry)
2:27
10
- No Imagination (Destri) 2:56
11
- Kidnapper (Destri) 2:37
12
- Detroit 442 (Destri, Stein) 2:28
13
- Cautious Lip (Stein, Ronnie Toast) 4:24
Plastic Letters
Musicien
: Blondie
Parution
: Février 1978
Enregistré : juin,
juillet 1977 à New York
Durée : 34:46
Genre
: New
Wave, Punk Rock
Producteur : Richard
Gottehrer
Label
: Chrisalis
Musiciens :
Deborah
Harry : chant
Chris
Stein : guitare, basse guitare, E-bow dans Youth
Nabbed as Sniper, vibraphone
James
Destri : grand piano, Farfisa orgue, Polymoog
synthétiseur et cordes, Roland synthétiseur, chœurs
Clem
Burke : batterie,
chœurs
Frank
Infante : guitare,
basse guitare
Dale
Powers : chœurs dans Kidnapper
Mon
avis : Avant que certains ou plutôt
certaines ne me tombent dessus en hurlant que je ne suis qu’un imbécile
misogyne, je tenais à nuancer l’affirmation suivante car si oui, je le
reconnais, pendant bien des années, je n'aimais pas trop les chanteuses, non seulement, au fil du temps,
la chose est de moins en moins vrai et il suffit pour cela de voir mes critiques musicales de ces derniers mois, mais cette préférence pour les chanteurs
n’a strictement rien à voir avec le fait que les hommes chanteraient mieux que
les femmes ou d’autres absurdités du même genre : non, si je n’éprouve que
très rarement une grande passion pour les chanteuses, c’est plus une affaire de
gouts personnels qu’autre chose, surtout qu’en plus, cela ne m’empêche pas d’en
adorer, et je pèse mes mots, certaines, et justement, parmi mes préférées, il
est indéniable qu’il y a une certaine… Deborah Harry ! Ah, Deborah,
Deborah, Deborah, si ce n’est pas une vieille histoire d’amour que nous avons
la (par contre, ma femme se prénomme… Deborah, mais c’est un hasard), force est
de constater que cela n’en fait pas moins des lustres que j’éprouve une
certaine passion pour celle-ci et, bien entendu, le groupe qui l’a rendue
célèbre, je veux bien évidement parler de Blondie. Car Blondie, et donc,
surtout, Deborah Harry, c’est avant toute chose une voix, celle de cette
américaine blonde explosive mais tellement talentueuse et qui aura bercé une
partie de mon enfance, car dans les années 70, à l’époque où les vieilles
gloires commençaient à tourner en rond quand elles étaient encore de ce monde,
arriva une nouvelle génération de musiciens ainsi qu’un nouveau genre, le
punk-rock, ou plutôt deux, car tout cela se métissa avec de nouveaux sons (vive
le synthé) afin d’accoucher de la new-wave… Et donc, parmi ces groupes,
outre-Atlantique, il y avait cette bande de types affublés d’une chanteuse
blonde et qui allaient bientôt nous pondre tout un tas de hits – hein, qui a
dit Heart of Glass ? – mais qui ici, n’en étaient encore qu’à
leur second album, ce Plastic Letters qui, trente-six ans
après sa sortie (comme le temps passe vite) et surtout, après que je l’ai
écouter un nombre tellement important de fois que j’en ai perdu le compte
depuis longtemps, est toujours aussi explosif et clinquant. Sans véritables
hits inoubliables – mais il y a (I’m Always Touched by Your) Presence,
Dear et surtout Denis que j’adore – Plastic
Letters, s’il n’est pas le plus grand album de Blondie, n’en reste pas
moins mon préféré : véritable petit condensé de ce que la pop pouvait nous
offrir de mieux à l’époque, avec une Deborah Harry au sommet de sa forme, je ne
me lasse jamais de l’écouter, encore et encore… et j’ai beau ne pas être un
grand fan des chanteuses, ici, nous avons une des exception qui confirme la
règle… mais quelle exception !
Points
Positifs :
- Plastic
Letters est le parfait petit résumé de ce qu’était la musique pop à la
fin des années 70, une espèce de truc hybride entre le punk et la new-wave a
des années lumières de la complexité pour ne pas dire d’un certain égocentrisme
des vieilles gloires du rock. C’est simple, court et plaisant : que
demander de plus !?
-
Peu de véritables hits en dehors de (I’m Always Touched by Your)
Presence, Dear et Denis cependant, la quasi-totalité
des titres de cet album sont franchement bons et il n’y a pas le moindre temps
mort, le tout s’écoutant d’une traite et avec un plaisir non dissimulé.
-
Ah, Deborah Harry, ça c’est une chanteuse !
-
Une jaquette qui ne paye pas de mine mais plutôt réussie finalement.
Points
Négatifs :
-
En toute objectivité, si l’on doit faire des comparaisons avec d’autres albums,
d’autres groupes, d’autres chanteurs ou chanteuses, ce n’est pas non plus le
nirvana et il existe bien mieux ailleurs. Mais bon, reconnaitre cela n’a rien
de désobligeant pour Blondie et cela ne m’empêche pas d’apprécier cet album.
Ma
note : 8/10
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