Irma la Douce
Irma
la Douce
À
Paris, Nestor Patou, un agent de police naïf, vient d'être affecté dans le
quartier des Halles. Il est étonné par la présence matinale de nombreuses
femmes qui déambulent dans la rue Casanova. Il interroge une mignonne brune aux
bas verts qui prétend promener son chien. En la voyant entrer avec un homme dans
l'hôtel Casanova devant lequel elle stationnait, il comprend qu'elle et les
autres filles sont des prostituées. Il alerte son commissariat pour qu'une
descente soit effectuée dans l'hôtel. Son chef, qui se trouvait parmi les
clients appréhendés, est furieux, et Nestor est renvoyé de la police. Le
nouveau chômeur, de passage rue Casanova, rencontre de nouveau la fille aux bas
verts dite Irma la Douce. Mais le costaud Hippolyte, souteneur de celle-ci,
voyant son gagne-pain perdre son temps en bavardages, vient brutalement
interrompre leur conversation. Dans la bagarre qui s'ensuit, et à la faveur
d'heureuses circonstances, Nestor est vainqueur. Irma n'a alors d'yeux que pour
lui et désire qu'il soit son nouveau protecteur.
Irma la Douce
Réalisation : Billy
Wilder
Scénario : Billy
Wilder et I. A. L. Diamond d'après la comédie musicale homonyme d'Alexandre
Breffort et Marguerite Monnot
Musique : André
Previn, Marguerite Monnot
Production : Mirisch
Company, Phalanx Productions
Genre : Comédie
Titre
en vo : Irma la Douce
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 05 juin 1963
Durée : 147
mn
Casting
:
Jack
Lemmon : Nestor Patou alias Lord X
Shirley
MacLaine : Irma la Douce
Lou
Jacobi : Moustache
Bruce
Yarnell : Hippolyte
Herschel
Bernardi : l'inspecteur
Lefèvre
Hope
Holiday : Lolita
Joan
Shawlee : Amazon Annie
Grace
Lee Whitney : Kiki la
Cosaque
Paul
Dubov : André
Howard
McNear : le concierge
Cliff
Osmond : le sergent de police
Diki
Lerner : Jojo
Herb
Jones : Casablanca Charlie
Ruth
Earl et Jane Earl : les jumelles
Zebra
Tura
Satana : Suzette Wong
Lou
Krugman : un client
James
Brown : un client texan d'Irma
Bill
Bixby : le marin tatoué
John
Alvin : un client
Susan
Woods : la poule avec balcon
Harriette
Young : Mimi la Mau Mau
Sheryl
Deauville : Carmen
Billy
Beck : l'officier Dupont
Jack
Sahakian : Jack
Edgar
Barrier : le général Lafayette
Louis
Jourdan : le narrateur
Richard
Peel : un Anglais, au café
Mon
avis : Exemple parfait d’un certain âge d’or
du cinéma hollywoodien, celui des années 50 et 60, Billy Wilder restera à
jamais comme étant un des plus grands scénaristes et, accessoirement, un des
plus grands noms du Septième Art. Fort d’une carrière pour le moins prolifique
et riche où il aura côtoyé les plus grands noms de son époque, Billy Wilder
nous aura offert des classiques majeurs comme Boulevard du Crépuscule, Sept
ans de Réflexion, Certains l'aiment Chaud
et La Garçonnière, des films dramatiques
pour certains même si le réalisateur est probablement plus connu, de nos jours,
pour ses comédies qui, malgré le temps écoulé, n’ont rien perdu de leur
attrait. Et, justement, parmi celles-ci, aujourd’hui, c’est une petite perle du
genre dont je vais vous entretenir, un certain Irma la Douce qui est, incontestablement, un des plus beaux
exemples du talent du sieur Wilder… Reprenant le duo magique qui avait fait le
succès de La Garçonnière, c’est-à-dire,
l’inimitable Jack Lemmon et la divine Shirley MacLaine, Billy Wilder, trois
années après, nous offre donc cet Irma la
Douce qui, en étant peut-être moins connu que son illustre prédécesseur, n’en
n’est pas moins une superbe comédie. Nous entrainant dans un Paris fantasmé des
années 50, l’intrigue de Irma la Douce
nous fait découvrir le milieu de la prostitution et, plus précisément, l’histoire
d’amour rocambolesque entre un ancien agent de police complètement incompétent –
Jack Lemmon – et une prostituée aux magnifiques collants verts – Shirley
MacLaine. D’entrée de jeu, le ton est donné : ici, l’humour est au rendez
vous et les situations coquasses et loufoques vont se succéder tout au long d’une
intrigue qui pourrait paraitre naïve de nos jours mais qui n’en reste pas moins
terriblement efficace. Les protagonistes sont certes stéréotypés mais là n’est
pas le plus important vu que leur coté loufoque et convenu est indispensable à
une intrigue qui n’est là que pour nous offrir un excellent moment de détente
sans la moindre prise de tête, tout cela démontrant au passage tout le talent d’un
Billy Wilder au sommet de son art. Alors bien sur, Irma la Douce n’est peut-être pas le plus grand film du
réalisateur, cependant, malgré six décennies écoulées, celui-ci n’a rien perdu
de son intérêt et est toujours aussi efficace, pour peu, naturellement, que
vous soyez amateur de ces vieilles comédies hollywoodiennes qui ont sut
conserver, malgré le temps écoulé, tout leur charme d’antant…
Points
Positifs :
-
Une magnifique comédie réussie de bout en bout et qui n’a strictement rien
perdu de sa force et de son intérêt malgré six décennies écoulées. Il faut dire
que Irma la Douce, dans son genre,
est un des plus beaux exemples de tout le talent du grand Billy Wilder,
probablement un des plus grands noms de l’Histoire de Hollywood et que voir ou
revoir ce film, de nos jours, est toujours aussi plaisant pour ne pas dire
jouissif !
-
Le duo composé de Jack Lemmon et de Shirley MacLaine est, naturellement,
terriblement efficace et est pour beaucoup pour la réussite de ce film :
le premier étant parfait dans son rôle d’ex-flic maladroit et amoureux, quand à
la seconde, comment ne pas s’extasier devant cette magnifique fille de joie en
collants verts !?
-
Situations coquasses, loufoques et oh combien drôles vont se succéder tout au
long d’une intrigue qui vous fera passer un très bon moment.
-
Un Paris bien entendu complètement fantasmé mais qui n’en reste pas moins bien
plus réussi que celui qui nous est proposé par certaines œuvres de fictions
modernes dont je terrais le nom…
Points
Négatifs :
-
Même si j’apprécie grandement Irma la
Douce, je dois reconnaitre que ce n’est pas non plus le plus grand film de
Billy Wilder et que celui-ci nous a proposé des œuvres nettement plus abouties
au long de sa carrière.
-
Bien entendu, je pense qu’il faut être habitué à ce genre de vieilles comédies hollywoodiennes
d’un autre temps pour apprécier comme il se doit un film comme Irma la Douce. Cela reste une affaire de
gouts, naturellement, cependant, je vois mal un jeune public moderne y trouver
son compte…
Ma
note : 7,5/10
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