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jeudi 26 janvier 2023

Le Chardonneret


Le Chardonneret
 
Un garçon de 13 ans, Theo Decker, voit sa vie chamboulée lorsqu'il survit à un attentat au Metropolitan Museum of Art de New York où sa mère périt dans l'explosion. Recueilli par une famille bourgeoise, les Barbour, Theo tente de reconstruire sa vie alors qu'il est déchiré par la détresse et la culpabilité. Lors de l'attaque meurtrière, un vieil homme mourant lui a confié une bague et lui a demandé de récupérer le tableau intact Le Chardonneret de Carel Fabritius. Dès lors, au fil des rencontres, de son père alcoolique, de son mentor antiquaire à la jeune fille qu'il aime et qu'il a rencontrée le jour de l'attentat, et des épreuves, Théo, qui refuse d'abandonner son tableau qui le mènera vers son avenir, vivra une période d'initiation qui fera de lui un homme...
 

Le Chardonneret
Réalisation : John Crowley
Scénario : Peter Straughan, d'après le roman de Donna Tartt
Musique : Trevor Gureckis
Production : Warner Bros. Pictures, Amazon Studios, Color Force
Genre : Drame
Titre en vo : The Goldfinch
Pays d'origine : Etats-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 13 septembre 2019
Durée : 149 mn
 
Casting :
Ansel Elgort : Theodore Decker, adulte
Nicole Kidman : Mme Barbour
Oakes Fegley : Theo, jeune
Finn Wolfhard : Boris, jeune
Aneurin Barnard : Boris, adulte
Sarah Paulson : Xandra
Luke Wilson : Larry Decker
Jeffrey Wright : Hobie
Aimee Laurence : Pippa, jeune
Ashleigh Cummings : Pippa, adulte
Willa Fitzgerald : Kitsey Barbour
Denis O'Hare : Lucius Reeve
Boyd Gaines : M. Barbour
Peter Jacobson : M. Silver
Ryan Foust : Andy Barbour
Luke Kleintank : Platt Barbour, adulte
Jack DiFalco : Platt, jeune
Joey Slotnick : Dave
Robert Joy : Welton Blackwell
 
Mon avis :
 Incontestablement, dans le cas qui nous qui nous préoccupe ici, nous avons affaire à l’exemple parfait du genre de film qu’il est quasiment impossible de qualifier, ce, que cela soit en bien ou en mal !? Moyen alors ? Non, même pas, ce serait beaucoup trop simple… Car bon, comment dire… Le Chardonneret, long métrage du sieur John Crowley et adaptation d’un roman à succès d’une certaine Donna Tartt – je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas de qui il s’agit mais bon, je fais parfaitement confiance à celles et ceux qui ont lut ce bouquin et qui l’on fortement apprécié – est donc un film oh combien singulier, non pas dans la forme ou le fond – là aussi, ce serait bien trop simple – mais davantage dans son traitement à proprement parler… A priori, pourtant, tout cela démarrait comme un simple drame, c’est-à-dire, avec tous les éléments que l’on était en droit d’attendre du genre : le héros, enfant, perd sa mère dans un attentat, il est recueilli par Nicole Kidman, à la tête d’une famille aisée et aimante avant que ne débarque son bon à rien de père et la compagne de celle-ci. Bref, la première grosse demi-heure semble nous pousser dans un pur Dickens et son se dit que ce pauvre garçon n’a décidément pas beaucoup de chance. Ah, il y a aussi une histoire de tableau récupéré dans les décombres d’un musée – le fameux Chardonneret du peintre Carel Fabritius, génie de l’âge d’or flamand – que conserve précieusement le garçon et qui donne le titre à ce film, sans oublier, non plus, sa rencontre avec un antiquaire qui, bon gré mal gré, lui inspirera son futur métier… Oui, jusque là, tout va bien, un peu, finalement, comme lorsque le gamin, délocalisé du coté de Las Vegas, part vivre chez son père et une Sarah Paulson en petite tenue et qu’un nouveau protagoniste fait son apparition : pas le chien de la belle mère mais un ado ukrainien qui a jouer dans Stranger Things – l’acteur, pas l’ukrainien, bien entendu. Et là, vous me direz : mais au fait, il est où le problème ? Eh bien, il est clair que résumé de la sorte, Le Chardonneret pourrait apparaitre comme étant un bon film dramatique, sans génie, certes, mais suffisamment réussi pour faire le job auprès d’un public amateur de la chose. Le problème… le problème, justement, c’est que c’est un peu difficile à définir, que tous ces allers retours entre adolescence et age adulte ne fonctionnent pas toujours, que l’on a du mal à tout comprendre par moments et que, histoire d’enfoncer le clou, les protagonistes sont peu charismatiques et que, quelque part, on se moque un peu de leur sort, ce qui, ma foi, est un petit peu problématique. Alors, mauvais film Le Chardonneret ? Eh bien non, ce n’est pas le cas non plus car, avec ses défauts, certains éléments fonctionnent comme l’ambiance désabusée qui se dégage de ce film, cette histoire non déplaisante et cette impression, tenace, que ses personnages sont de vrais chats noirs a qui le bonheur est refusé… Du coup, j’arrive à la fin de cette critique sans avoir véritablement répondu à ma question initiale ou, plutôt, j’ai parfaitement démontré mon propos vis-à-vis de ce film que je peux aucunement qualifier ni de bon ni de mauvais. Intriguant peut-être ? Oui, c’est probablement cela…
 

Points Positifs
 :
- Une histoire dramatique plutôt intéressante et qui possède suffisamment d’éléments qui ont de quoi ravir les amateurs du genre, surtout que, entre une enfance pour le moins difficile et une vie d’adulte peu engageante, notre héros à tout d’un sacré chat noir !
- Même s’il est difficile de qualifier véritablement ce film, force est de constater que celui-ci est loin d’être déplaisant et que l’on est tout de même captiver par les mésaventures de tout ce petit monde.
- Un casting pour le moins bon dans l’ensemble et si Nicole Kidman est égale à elle-même, les jeunes acteurs ne sont pas en reste, loin de là !
- Les fans de Stranger Things seront ravis de retrouver Finn Wolfhard dans un rôle plutôt intéressant.
- Ce film m’aura permis de découvrir Le Chardonneret, le tableau du peintre néerlandais Carel Fabritius. Mine de rien, je me coucherais moins bête ce soir !
 
Points Négatifs :
- Il est très difficile d’apprécier totalement ce film et je pense que celui fait parti de ce fameux lot de longs métrages que l’on adore ou que l’on déteste totalement. Quoi que, dans mon cas, je suis un peu entre les deux…
- Les nombreux allers retours entre l’adolescence et l’âge adulte du protagoniste principal ne fonctionnent pas toujours.
- On ne peut pas vraiment dire que les divers protagonistes soient attachants ou véritablement charismatiques. Du coup, difficile de se préoccuper vraiment de leur sort.
- Un final un peu trop exagérer selon moi…
 
Ma note : 7/10

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