Le Chardonneret
Le
Chardonneret
Un
garçon de 13 ans, Theo Decker, voit sa vie chamboulée lorsqu'il survit à un
attentat au Metropolitan Museum of Art de New York où sa mère périt dans
l'explosion. Recueilli par une famille bourgeoise, les Barbour, Theo tente de reconstruire
sa vie alors qu'il est déchiré par la détresse et la culpabilité. Lors de
l'attaque meurtrière, un vieil homme mourant lui a confié une bague et lui a
demandé de récupérer le tableau intact Le Chardonneret de Carel Fabritius. Dès
lors, au fil des rencontres, de son père alcoolique, de son mentor antiquaire à
la jeune fille qu'il aime et qu'il a rencontrée le jour de l'attentat, et des
épreuves, Théo, qui refuse d'abandonner son tableau qui le mènera vers son
avenir, vivra une période d'initiation qui fera de lui un homme...
Le Chardonneret
Réalisation : John
Crowley
Scénario : Peter
Straughan, d'après le roman de Donna Tartt
Musique : Trevor
Gureckis
Production : Warner
Bros. Pictures, Amazon Studios, Color Force
Genre :
Drame
Titre
en vo : The Goldfinch
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 13 septembre 2019
Durée : 149
mn
Casting :
Ansel
Elgort : Theodore Decker, adulte
Nicole
Kidman : Mme Barbour
Oakes
Fegley : Theo, jeune
Finn
Wolfhard : Boris, jeune
Aneurin
Barnard : Boris, adulte
Sarah
Paulson : Xandra
Luke
Wilson : Larry Decker
Jeffrey
Wright : Hobie
Aimee
Laurence : Pippa, jeune
Ashleigh
Cummings : Pippa, adulte
Willa
Fitzgerald : Kitsey Barbour
Denis
O'Hare : Lucius Reeve
Boyd
Gaines : M. Barbour
Peter
Jacobson : M. Silver
Ryan
Foust : Andy Barbour
Luke
Kleintank : Platt Barbour,
adulte
Jack
DiFalco : Platt, jeune
Joey
Slotnick : Dave
Robert
Joy : Welton Blackwell
Mon
avis : Incontestablement, dans le cas qui
nous qui nous préoccupe ici, nous avons affaire à l’exemple parfait du genre de
film qu’il est quasiment impossible de qualifier, ce, que cela soit en bien ou
en mal !? Moyen alors ? Non, même pas, ce serait beaucoup trop simple…
Car bon, comment dire… Le Chardonneret,
long métrage du sieur John Crowley et adaptation d’un roman à succès d’une
certaine Donna Tartt – je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas de qui il s’agit
mais bon, je fais parfaitement confiance à celles et ceux qui ont lut ce
bouquin et qui l’on fortement apprécié – est donc un film oh combien singulier,
non pas dans la forme ou le fond – là aussi, ce serait bien trop simple – mais davantage
dans son traitement à proprement parler… A priori, pourtant, tout cela démarrait
comme un simple drame, c’est-à-dire, avec tous les éléments que l’on était en
droit d’attendre du genre : le héros, enfant, perd sa mère dans un
attentat, il est recueilli par Nicole Kidman, à la tête d’une famille aisée et
aimante avant que ne débarque son bon à rien de père et la compagne de celle-ci.
Bref, la première grosse demi-heure semble nous pousser dans un pur Dickens et
son se dit que ce pauvre garçon n’a décidément pas beaucoup de chance. Ah, il y
a aussi une histoire de tableau récupéré dans les décombres d’un musée – le fameux
Chardonneret du peintre Carel
Fabritius, génie de l’âge d’or flamand – que conserve précieusement le garçon
et qui donne le titre à ce film, sans oublier, non plus, sa rencontre avec un antiquaire
qui, bon gré mal gré, lui inspirera son futur métier… Oui, jusque là, tout va
bien, un peu, finalement, comme lorsque le gamin, délocalisé du coté de Las
Vegas, part vivre chez son père et une Sarah Paulson en petite tenue et qu’un
nouveau protagoniste fait son apparition : pas le chien de la belle mère
mais un ado ukrainien qui a jouer dans Stranger
Things – l’acteur, pas l’ukrainien, bien entendu. Et là, vous me direz :
mais au fait, il est où le problème ? Eh bien, il est clair que résumé de
la sorte, Le Chardonneret pourrait
apparaitre comme étant un bon film dramatique, sans génie, certes, mais suffisamment
réussi pour faire le job auprès d’un public amateur de la chose. Le problème…
le problème, justement, c’est que c’est un peu difficile à définir, que tous
ces allers retours entre adolescence et age adulte ne fonctionnent pas
toujours, que l’on a du mal à tout comprendre par moments et que, histoire d’enfoncer
le clou, les protagonistes sont peu charismatiques et que, quelque part, on se
moque un peu de leur sort, ce qui, ma foi, est un petit peu problématique.
Alors, mauvais film Le Chardonneret ?
Eh bien non, ce n’est pas le cas non plus car, avec ses défauts, certains éléments
fonctionnent comme l’ambiance désabusée qui se dégage de ce film, cette
histoire non déplaisante et cette impression, tenace, que ses personnages sont
de vrais chats noirs a qui le bonheur est refusé… Du coup, j’arrive à la fin de
cette critique sans avoir véritablement répondu à ma question initiale ou, plutôt,
j’ai parfaitement démontré mon propos vis-à-vis de ce film que je peux
aucunement qualifier ni de bon ni de mauvais. Intriguant peut-être ? Oui,
c’est probablement cela…
Points
Positifs :
-
Une histoire dramatique plutôt intéressante et qui possède suffisamment d’éléments
qui ont de quoi ravir les amateurs du genre, surtout que, entre une enfance
pour le moins difficile et une vie d’adulte peu engageante, notre héros à tout
d’un sacré chat noir !
-
Même s’il est difficile de qualifier véritablement ce film, force est de
constater que celui-ci est loin d’être déplaisant et que l’on est tout de même
captiver par les mésaventures de tout ce petit monde.
-
Un casting pour le moins bon dans l’ensemble et si Nicole Kidman est égale à elle-même,
les jeunes acteurs ne sont pas en reste, loin de là !
-
Les fans de Stranger Things seront
ravis de retrouver Finn Wolfhard dans un rôle plutôt intéressant.
-
Ce film m’aura permis de découvrir Le
Chardonneret, le tableau du peintre néerlandais Carel Fabritius. Mine de
rien, je me coucherais moins bête ce soir !
Points
Négatifs :
-
Il est très difficile d’apprécier totalement ce film et je pense que celui fait
parti de ce fameux lot de longs métrages que l’on adore ou que l’on déteste
totalement. Quoi que, dans mon cas, je suis un peu entre les deux…
-
Les nombreux allers retours entre l’adolescence et l’âge adulte du protagoniste
principal ne fonctionnent pas toujours.
-
On ne peut pas vraiment dire que les divers protagonistes soient attachants ou
véritablement charismatiques. Du coup, difficile de se préoccuper vraiment de
leur sort.
-
Un final un peu trop exagérer selon moi…
Ma
note : 7/10
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