L'Homme qui Murmurait à l'Oreille des Chevaux
L'Homme
qui Murmurait à l'Oreille des Chevaux
Après
un accident ayant coûté la vie à sa meilleure amie et traumatisé son cheval,
Grace MacLean, amputée d'une jambe, perd peu à peu le goût de vivre. Elle reste
recluse, renonçant à lutter pour surmonter son infirmité. Annie MacLean, la
mère de l'adolescente de treize ans, décide de réagir et se met en quête d'un
dresseur de chevaux pour guérir celui de sa fille et réconcilier celle-ci avec
la vie. Sa quête lui fera traverser les États-Unis jusqu'au Montana pour
rencontrer un « homme qui murmure à
l'oreille des chevaux » à qui la connaissance de la vie en pleine nature a
peut-être aussi appris à connaître les humains.
L'Homme qui Murmurait à l'Oreille des Chevaux
Réalisation : Robert
Redford
Scénario : Eric
Roth et Richard LaGravenese, d'après le roman de Nicholas Evans
Musique : Thomas
Newman
Production : Wildwood
Enterprises, Touchstone Pictures
Genre : Drame
Titre
en vo : The Horse Whisperer
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 15 mai 1998
Durée : 170
mn
Casting
:
Robert
Redford : Tom Booker
Kristin
Scott Thomas : Annie MacLean
Scarlett
Johansson : Grace MacLean
Sam
Neill : Robert MacLean
Chris
Cooper : Frank Booker
Cherry
Jones : Liz Hammond
Dianne
Wiest : Diane Booker
Kate
Bosworth : Judith
Ty
Hillman : Joe Booker
Jeannette
Nolan : Ellen Booker
Grégory
Labigne : Jeanjean
Mon
avis : Il est évidant que, avec L'Homme qui Murmurait à l'Oreille des
Chevaux, j’aborde aujourd’hui le cas de ce que l’on peut appeler, sans
exagération aucune, un classique du cinéma hollywoodien de la fin des années 90,
un film qui, en son temps, connu un gros succès à la fois critique et public et
qui, a priori, devrait mettre tout le monde d’accord, ou presque… Il faut dire
que cette histoire où, suite a un accident de cheval qui a couter la jambe à une
adolescente – une toute jeune Scarlett Johansson – et où cette dernière,
accompagnée de sa mère – Kristin Scott Thomas – part sur les traces d’une
espèce de psychologue pour canassons – Robert Redford, bien entendu – qui va s’occuper,
à la fois, du pauvre cheval traumatiser par l’accident mais de la gamine sans
oublier de lancer quelques regards langoureux à la mère avait tout pour
conquérir le grand public : un drame bourré de bons sentiments et de
rédemption, une histoire touchante, un soupçon de romance, de magnifiques
paysages et, bien entendu, la mise en avant de ces cow-boys au style de vie
complètement anachronique et qui renvoient, naturellement, a un certain age d’or
fantasmé du mythe américain. Ajoutons à cela un casting de qualité et un Robert
Redford qui s’occupe de tout ou presque puisqu’il est à la fois derrière et
devant la caméra et l’on obtient suffisamment d’éléments pour faire de ce film
un succès. D’ailleurs, il faut le reconnaitre, L'Homme qui Murmurait à l'Oreille des Chevaux est un bon film, c’est
un fait que l’on ne peut pas nier et je n’irais pas affirmer que celui-ci n’a
pas mérité ses récompenses diverses et ses nombreuses louanges, cela serait
tout de même fortement exagérer, cependant, il y a un mais… Oui, il y a un mais
car bon, comment dire… malgré les qualités, indéniables, de ce film, doit-on
passer sous silence le fait que celui-ci manque cruellement d’originalité, que
cette histoire sent le déjà-vu à plein nez et est terriblement prévisible – on sent
venir la romance entre Robert Redford et Kristin Scott Thomas dès le départ –
qu’a aucun moment, véritablement, le spectateur n’est surpris par ce qu’il voit
à l’écran !? Émerveiller par ces paysages magnifiques ? Oui, c’est un
fait. Touché par ces protagonistes ? Ne le nions pas. Captiver par une
intrigue simple mais terriblement efficace ? Incontestablement. Par
contre, en dehors du fait que ce long métrage est parfaitement calibré pour le
grand public et qu’il remplie parfaitement le cahier des charges, peut-on le
qualifier de chef d’œuvre ? En toute sincérité, non ! Un bon film, c’est
un fait, mais un grand film, indéniablement, non !
Points
Positifs :
- Un
classique du cinéma hollywoodien des années 90 et qui, malgré le temps écoulé
depuis sa sortie, n’a rien perdu de sa force et de son intérêt et qui se
regarde toujours avec autant de plaisir. Il faut dire que l’intrigue est
suffisement efficace pour captiver l’intérêt d’un public avide de ce genre de film
où drame et romance se mélangent habilement pour notre plus grand plaisir.
-
Un postulat de départ simple mais efficace, une histoire dramatique mais pas
trop, des protagonistes qui marquent les esprits sans être vraiment
charismatiques, de la romance et un semi triangle amoureux a quoi l’on ajoute
de magnifiques paysages et un bel hommage au mythe premier du cinéma hollywoodien,
celui des cow-boys et de l’Ouest sauvage. Bref, tout un tas d’éléments qui ne
pouvaient faire de ce film qu’un beau succès.
-
Une toute jeune Scarlett Johansson, Kristin Scott Thomas toujours impeccable
et, bien entendu, le charismatique Robert Redford qui crève naturellement l’écran
malgré son age avancé.
-
Ah, ces magnifiques paysages de l’Amérique sauvage, ces cow-boys anachroniques
mais qui restent si marquants pour l’image même du mythe américain, ces chevaux
indomptables, ce sentiment de liberté et de calme en opposition au monde moderne…
Points
Négatifs :
-
Un bon film, incontestablement, bourré de qualités mais qui n’en reste pas
moins fortement convenu dans son traitement et qui a beaucoup de mal a sortir
vraiment de la masse traditionnelle des productions hollywoodiennes. Il faut
dire que l’on retrouve ici tous les éléments traditionnels qui font le succès
du cinéma nord-américain auprès du grand public depuis belle lurette.
-
Une intrigue réussie et captivante par moments mais qui manque cruellement d’originalité,
du coup, ce long métrage, malgré ses qualités, est terriblement prévisible.
Ma
note : 7,5/10
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