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samedi 19 juin 2021

The Undoing


The Undoing
 
Grace et Jonathan Fraser forment un couple uni de la haute société new-yorkaise : elle est une psychiatre réputée, lui un oncologue pédiatrique reconnu, et leur fils Henry fréquente la très chic Reardon Academy. Dans le cadre de la préparation d'une collecte de fonds pour l'école, Grace fait la connaissance d'Elena Alves, dont le fils est scolarisé à Reardon grâce à une bourse. Au lendemain de la soirée de collecte, Elena est découverte assassinée et Jonathan disparaît. Les certitudes et l'univers de Grace vont s'en trouver remis en cause.
 

The Undoing
Réalisation : Susanne Bier
Scénario : David E. Kelley
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Production : Blossom Films, Made Up Stories, David E. Kelley Productions
Genre : Drame
Titre en vo : The Undoing
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : HBO
Diffusion d’origine : 25 octobre 2020 – 29 novembre 2021
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 45 minutes

Casting :
Nicole Kidman : Grace Fraser
Hugh Grant : Jonathan Fraser
Noah Jupe : Henry Fraser
Donald Sutherland : Franklin Reinhardt
Matilda De Angelis : Elena Alves
Ismael Cruz Córdova : Fernando Alves
Lily Rabe : Sylvia Steinetz
Édgar Ramírez : Detective Joe Mendoza
Noma Dumezweni : Haley Fitzgerald
Sofie Gråbøl : Catherine Stamper
Edan Alexander : Miguel Alves
Annaleigh Ashford : Alexis Young
Fala Chen : Jolene McCall
Tarik Davis : Michael Hoffman
Michael Devine : Detective Paul O'Rourke
Maria Dizzia : Diane Porter
Rosemary Harris : Janet Fraser
Vedette Lim : Amanda Emory
Janel Moloney : Sally Maybury
Matt McGrath : Joseph Hoffman
Jeremy Shamos : Robert Connaver
Tracee Chimo Pallero : Rebecca Harkness
Jason Kravits : Dr. Stuart Rosenfeld
Douglas Hodge : Robert Adelman
Adriane Lenox : Judge Layla Scott
 
Mon avis :
 En octobre dernier, j’avais eu le plaisir de regarder les deux saisons de Big Little Lies, série dramatique du sieur David E. Kelley qui nous entrainait dans le quotidien de quelques familles plutôt aisées d’une petite ville américaine et où, entre divers secrets et quelques drames, tout le vernis soit disant parfait de celles-ci volait en éclat dès que l’on s’intéressait un peu à ces dernières. Bien évidement, Big Little Lies brillait particulièrement par son lot d’actrices pour le moins excellent : Reese Witherspoon, Nicole Kidman, Shailene Woodley, Zoë Kravitz et Laura Dern – a quoi il fallait ajouter Meryl Streep dans la seconde saison. Ici, dans The Undoing, nouvelle série de David E. Kelley, le casting n’était pas aussi prestigieux, cependant, Nicole Kidman était encore au rendez vous et un certain Hugh Grant, qu’il est inutile de présenter, faisait son apparition. Bref, de quoi allécher les fans de ces deux acteurs ainsi que celles et ceux qui avaient apprécié Big Little Lies qui, ma foi, se disaient probablement qu’ils allaient avoir affaire à une série de qualité égale… Or, a mon grand regret – enfin, pas si grand que cela puisque je n’attendais pas non plus monts et merveilles de cette mini-série – ce ne fut pas vraiment le cas… Pourtant, le premier épisode était pour le moins prometteur : un couple aisée qui vit a Manhattan et qui a tout pour réussir – Nicole Kidman et Hugh Grant – elle psychologue, lui, oncologue, une vie de famille a priori banale mais qui frôle la perfection et puis, soudain, après l’apparition d’une jeune femme légèrement singulière, celle-ci est découverte morte, assassinée, tandis que Hugh Grant, soit disant en congrès médical, a tout simplement disparu de la circulation ! Bref, un meurtre, un coupable idéal que tout accuse puisqu’il s’avère que celui-ci entretenait une liaison depuis longtemps avec la morte et c’est parti pour six épisodes qui, comme dans tout bon thriller qui se respecte, va nous entrainer dans des fausses pistes qui nous ferons douter jusqu’à la fameuse révélation finale. Certes, rien d’original dans tout cela, il faut le reconnaitre, mais ces éléments habituels avaient tout de même de quoi nous promettre une qualité nettement supérieure au résultat final, car bon, comment dire… Si les deux premiers épisodes sont plutôt efficaces, la suite est nettement plus problématique et on se rend rapidement compte que les fausses pistes n’en sont pas vraiment, que tout accuse naturellement Hugh Grant et que jamais, oh grand jamais, on ne peut pas croire que cet individu imbu de lui-même et manipulateur ne soit pas le meurtrier. Du coup, pas vraiment de suspens, bien au contraire, ce qui est un comble pour ce genre de séries et si en plus, on ajoute des longueurs de plus en plus énervantes et un rythme plus que poussif, vous comprendrez fort bien pourquoi je n’ai pas vraiment accrocher à ce The Undoing… Résultat des comptes : on ne peut pas réussir son coup à chaque fois et il apparait que si Big Little Lies était une bonne série dans l’ensemble, ce n’est pas vraiment le cas avec The Undoing, œuvre beaucoup trop conventionnelle et sans surprises qui, finalement, tient davantage de ces vieux téléfilms diffusés jadis dans l’après-midi que des séries actuelles qui sont, normalement, d’un tout autre niveau…
 

Points Positifs
 :
- S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à The Undoing, c’est la qualité, bien entendu, de son casting : Nicole Kidman, Hugh Grant, Donald Sutherland, Lily Rabe ou Noma Dumezweni, pour ne citer que les plus importants, font le job et portent quasiment à eux seuls tout l’intérêt de cette série.
- Le premier épisode, voir le deuxième, sont plutôt bons. De même, le dernier est plus ou moins correct et pourront, éventuellement, satisfaire les amateurs du genre qui feront peut-être l’impasse sur les nombreux défauts de cette série.
- Les fans de The Killing retrouveront avec plaisir Sofie Gråbøl – sans son pull – dans un rôle secondaire.
- Si vous êtes fans des vieux téléfilms diffusés en semaine sur nos chaines nationales, alors, The Undoing est fait pour vous : c’est le même genre mais avec davantage de moyens, un très bon casting et une qualité d’image plus moderne !

Points Négatifs :
- Une mini-série trop conventionnelle, sans surprises et qui fait totalement l’impasse sur le suspens, ce qui est un comble pour un thriller, il faut le reconnaitre.
- On comprend très rapidement que Hugh Grant est le coupable et aucune fausse piste crédible ne vient nous faire douter à aucun moment. Qui plus est, c’est un tel salopard dénué de sentiments qui ne cesse de manipuler son monde qu’il est impossible qu’il y ait un autre coupable…
- Le dernier épisode remonte plutôt le niveau et puis, tout s’effondre avec ce final digne d’un navet qui est tout bonnement ridicule !
- Que de longueurs qui viennent casser un rythme qui n’est pas déjà époustouflant…

Ma note : 6/10

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