The
Undoing
Grace
et Jonathan Fraser forment un couple uni de la haute société new-yorkaise :
elle est une psychiatre réputée, lui un oncologue pédiatrique reconnu, et leur
fils Henry fréquente la très chic Reardon Academy. Dans le cadre de
la préparation d'une collecte de fonds pour l'école, Grace fait la connaissance
d'Elena Alves, dont le fils est scolarisé à Reardon grâce à
une bourse. Au lendemain de la soirée de collecte, Elena est découverte
assassinée et Jonathan disparaît. Les certitudes et l'univers de Grace vont
s'en trouver remis en cause.
The Undoing
Réalisation
: Susanne Bier
Scénario
: David E. Kelley
Musique : Evgueni
Galperine, Sacha Galperine
Production : Blossom
Films, Made Up Stories, David E. Kelley Productions
Genre : Drame
Titre
en vo : The Undoing
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : HBO
Diffusion
d’origine : 25 octobre 2020 – 29 novembre 2021
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 45 minutes
Casting :
Nicole
Kidman : Grace Fraser
Hugh
Grant : Jonathan Fraser
Noah
Jupe : Henry Fraser
Donald
Sutherland : Franklin Reinhardt
Matilda
De Angelis : Elena Alves
Ismael
Cruz Córdova : Fernando Alves
Lily
Rabe : Sylvia Steinetz
Édgar
Ramírez : Detective Joe Mendoza
Noma
Dumezweni : Haley Fitzgerald
Sofie
Gråbøl : Catherine Stamper
Edan
Alexander : Miguel Alves
Annaleigh
Ashford : Alexis Young
Fala
Chen : Jolene McCall
Tarik
Davis : Michael Hoffman
Michael
Devine : Detective Paul O'Rourke
Maria
Dizzia : Diane Porter
Rosemary
Harris : Janet Fraser
Vedette
Lim : Amanda Emory
Janel
Moloney : Sally Maybury
Matt
McGrath : Joseph Hoffman
Jeremy
Shamos : Robert Connaver
Tracee
Chimo Pallero : Rebecca Harkness
Jason
Kravits : Dr. Stuart Rosenfeld
Douglas
Hodge : Robert Adelman
Adriane
Lenox : Judge Layla Scott
Mon
avis : En octobre dernier, j’avais eu le
plaisir de regarder les deux saisons de Big
Little Lies, série dramatique du sieur David E. Kelley qui nous
entrainait dans le quotidien de quelques familles plutôt aisées d’une petite
ville américaine et où, entre divers secrets et quelques drames, tout le vernis
soit disant parfait de celles-ci volait en éclat dès que l’on s’intéressait un
peu à ces dernières. Bien évidement, Big Little Lies brillait
particulièrement par son lot d’actrices pour le moins excellent : Reese
Witherspoon, Nicole Kidman, Shailene Woodley, Zoë Kravitz et Laura Dern – a
quoi il fallait ajouter Meryl Streep dans la seconde
saison. Ici, dans The Undoing, nouvelle série de David E.
Kelley, le casting n’était pas aussi prestigieux, cependant, Nicole Kidman
était encore au rendez vous et un certain Hugh Grant, qu’il est inutile de présenter,
faisait son apparition. Bref, de quoi allécher les fans de ces deux acteurs
ainsi que celles et ceux qui avaient apprécié Big Little Lies qui,
ma foi, se disaient probablement qu’ils allaient avoir affaire à une série de
qualité égale… Or, a mon grand regret – enfin, pas si grand que cela puisque je
n’attendais pas non plus monts et merveilles de cette mini-série – ce ne fut
pas vraiment le cas… Pourtant, le premier épisode était pour le moins
prometteur : un couple aisée qui vit a Manhattan et qui a tout pour
réussir – Nicole Kidman et Hugh Grant – elle psychologue, lui, oncologue,
une vie de famille a priori banale mais qui frôle la perfection et puis,
soudain, après l’apparition d’une jeune femme légèrement singulière, celle-ci
est découverte morte, assassinée, tandis que Hugh Grant, soit disant en congrès
médical, a tout simplement disparu de la circulation ! Bref, un meurtre,
un coupable idéal que tout accuse puisqu’il s’avère que celui-ci entretenait
une liaison depuis longtemps avec la morte et c’est parti pour six épisodes
qui, comme dans tout bon thriller qui se respecte, va nous entrainer dans des
fausses pistes qui nous ferons douter jusqu’à la fameuse révélation finale.
Certes, rien d’original dans tout cela, il faut le reconnaitre, mais ces
éléments habituels avaient tout de même de quoi nous promettre une qualité
nettement supérieure au résultat final, car bon, comment dire… Si les deux
premiers épisodes sont plutôt efficaces, la suite est nettement plus
problématique et on se rend rapidement compte que les fausses pistes n’en sont
pas vraiment, que tout accuse naturellement Hugh Grant et que jamais, oh grand
jamais, on ne peut pas croire que cet individu imbu de lui-même et manipulateur
ne soit pas le meurtrier. Du coup, pas vraiment de suspens, bien au contraire,
ce qui est un comble pour ce genre de séries et si en plus, on ajoute des
longueurs de plus en plus énervantes et un rythme plus que poussif, vous
comprendrez fort bien pourquoi je n’ai pas vraiment accrocher à ce The
Undoing… Résultat des comptes : on ne peut pas réussir son coup à
chaque fois et il apparait que si Big Little Lies était une
bonne série dans l’ensemble, ce n’est pas vraiment le cas avec The
Undoing, œuvre beaucoup trop conventionnelle et sans surprises qui,
finalement, tient davantage de ces vieux téléfilms diffusés jadis dans
l’après-midi que des séries actuelles qui sont, normalement, d’un tout autre
niveau…
Points
Positifs :
-
S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à The Undoing, c’est la
qualité, bien entendu, de son casting : Nicole Kidman, Hugh Grant, Donald
Sutherland, Lily Rabe ou Noma Dumezweni, pour ne citer que les plus importants,
font le job et portent quasiment à eux seuls tout l’intérêt de cette série.
-
Le premier épisode, voir le deuxième, sont plutôt bons. De même, le dernier est
plus ou moins correct et pourront, éventuellement, satisfaire les amateurs du
genre qui feront peut-être l’impasse sur les nombreux défauts de cette série.
-
Les fans de The
Killing retrouveront avec plaisir Sofie Gråbøl – sans son pull –
dans un rôle secondaire.
-
Si vous êtes fans des vieux téléfilms diffusés en semaine sur nos chaines
nationales, alors, The Undoing est fait pour vous : c’est
le même genre mais avec davantage de moyens, un très bon casting et une qualité
d’image plus moderne !
Points Négatifs :
-
Une mini-série trop conventionnelle, sans surprises et qui fait totalement
l’impasse sur le suspens, ce qui est un comble pour un thriller, il faut le
reconnaitre.
-
On comprend très rapidement que Hugh Grant est le coupable et aucune fausse
piste crédible ne vient nous faire douter à aucun moment. Qui plus est, c’est
un tel salopard dénué de sentiments qui ne cesse de manipuler son monde qu’il
est impossible qu’il y ait un autre coupable…
-
Le dernier épisode remonte plutôt le niveau et puis, tout s’effondre avec ce
final digne d’un navet qui est tout bonnement ridicule !
-
Que de longueurs qui viennent casser un rythme qui n’est pas déjà
époustouflant…
Ma note : 6/10
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