Ajin – Tome 5
Ajin
– Tome 5
Le
leader des Ajin, Sato, compte établir la psychose dans tout le Japon. Pour
cela, il est parvenu à détourner un avion et le faire écraser dans Tokyo.
Attendant près du lieu du drame, des drones approchent et déposent un fusil à
pompe à Sato. Celui-ci a déjà neutralisé les forces d'auto-défense et attend
patiemment l'arrivée de la brigade d'élite. Les hommes de cette dernière ne
perdent pas un instant : ils tirent à bout portant dans la tête de Sato les uns
après les autres afin d'éviter que l'Ajin n'utilise ses capacités. Tirant sans
cesse, ils se rapprochent et mettent le corps sur un brancard. Alors que la
situation semble sous contrôle, un des membres de la brigade est tué. Une balle
a été tirée du haut d'un toit par un sniper. Celui-ci est bien évidemment un
Ajin. Les médias diffusent la scène sans filtre et le gouvernement n'hésite pas
à diffuser les photos des êtres immortels référencés dont, bien évidemment, Kai
fait partie. Ce dernier avait trouvé refuge à la campagne chez une vieille
dame. Désormais, il attire les regards des autres villageois, des coups d’œil
loin d'être bien intentionnés...
Ajin – Tome 5
Scénariste
: Gamon
Sakurai
Dessinateur : Gamon
Sakurai
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action, Seinen
Titre
en vo : Ajin vol.5
Parution
en vo : 07 septembre 2014
Parution
en vf : 04 mai 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après un extraordinaire et spectaculaire quatrième
tome, force est de constater que pour ce qui est de l’intensité, si
celle-ci baisse assez naturellement, malgré cela, ce cinquième volume de cet
étonnant manga qu’est Ajin n’en
reste pas moins dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, franchement
bon. Bien entendu, a force, ce n’est plus vraiment une surprise et, au fil des
volumes, je comprends aisément le succès actuel de ce manga, mais bon, malgré
cela, ce n’est pas toujours simple de maintenir a chaque fois un certain niveau
de qualité, or, sincèrement, au bout de cinq tomes, on peut affirmer que, sans
exagération aucune, le sieur Gamon Sakurai y parvient de fort belle manière.
Oh, certes, ne nous leurrons pas, à moins que la série, par la suite, ne parte
dans des bases complètement différentes, nous ne pourrons qualifier Ajin de
chef d’œuvre absolu… mais bon, en tant que bonne série, oh combien captivante,
c’est déjà le cas et franchement, rien que pour cela, oui, je pense que cela
vaut le coup de suivre ce manga ; du moins, pour les amateurs du genre,
bien sur ! Mais je parle, je parle sauf de ce fameux cinquième tome et il
est justement grand temps d’aborder le sujet : ainsi, d’entrée de jeu, on
reste sur la lancée du tome précédant et donc, de la suite de l’attentat
terroriste du charismatique Sato – pour rappel, le bougre avait prit le control
d’un avion de ligne et l’avait précipité sur un immeuble en plein centre ville
de Tokyo. Et justement, c’est un Sato en grande forme que l’on retrouve, qui,
accompagné de ses compagnons, livre une lutte féroce – et jouissive – avec un
commando des forces spéciales nippones : c’est pour le moins original
(avec des individus qui ressuscitent en permanence, c’est normal),
spectaculaire et bien évidement d’une rare violence, mais qu’est ce qu’on en
prend plein les yeux, encore une fois ! La suite, elle, est plus calme et
on retrouve donc le héros de l’histoire, le très antipathique Ken Nagai, dans
son petit havre de paix au fin fond de la campagne : par la force des
choses, il sera obliger de partir et, accessoirement, de s’allier a Koh Nakano,
jeune Ajin idéaliste qui ne souhaite qu’une chose, en finir avec les visées
terroristes de Sato. Voir le duo agir est plutôt amusant, surtout que l’auteur
n’hésite pas à noircir encore davantage son personnage principal, un véritable
salaud… Quand au final de ce cinquième tome, eh ben, disons que de drôles
d’alliances vont se créer et que, désormais, deux camps parfaitement identifiés
semblent se faire face, a moins, bien sur, qu’il n’y ait d’autres coups de
théâtre ?!
Points
Positifs :
- Encore
une fois, c’est Sato qui marque les esprits : il faut dire que si on a
compris depuis longtemps que celui-ci, oh combien charismatique, est capable de
tous les coups d’éclats, on est encore surpris dans ce volume avec cet
affrontement contre les forces spéciales nippones qui, ma foi, marque les
esprits !
-
Là aussi, ce n’est plus une surprise et on a compris que le héros de ce manga,
Ken Nagai, est un véritable salaud, mais bon, cela n’empêche pas qu’il est
plutôt plaisant à suivre, même si on n’éprouve aucune sympathie pour lui.
-
Le duo improbable entre Ken Nagai et Koh Nakano, les deux Ajins étant
complètement différents de par leurs différences de caractère et de morale – ce
qui donne d’ailleurs quelques scènes plutôt amusantes.
-
Les dessins de Gamon Sakurai, bien sur ! Dans l’ensemble, cela reste
plutôt bon, mais alors, la scène avec les forces spéciales est un pur régal à
voir.
Points
Négatifs :
-
Un peu moins d’intensité dans ce volume, il faut dire que la partie se
déroulant dans le village où Ken Nagai à trouver refuge n’est pas mauvaise mais
loin d’être emballante…
-
Ken Nagai est un salaud ! Certes, c’est une bonne idée et cela nous change
des héros idéalistes – c’est Koh Nakano qui reprend le rôle – cependant, quand
je dis que c’est un salaud, c’en est vraiment un, ce qui le rend détestable,
peut être trop par moments aux yeux de certains ?
-
Euh, je n’ai pas compris si la vieille connaissait l’identité de Nagai ou
pas ? Tout cela n’est pas bien clair, surtout lorsqu’elle l’appelle
Ken ?!
Ma
note : 7,5/10
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