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mercredi 9 juin 2021

Ajin – Tome 5


Ajin – Tome 5
 
Le leader des Ajin, Sato, compte établir la psychose dans tout le Japon. Pour cela, il est parvenu à détourner un avion et le faire écraser dans Tokyo. Attendant près du lieu du drame, des drones approchent et déposent un fusil à pompe à Sato. Celui-ci a déjà neutralisé les forces d'auto-défense et attend patiemment l'arrivée de la brigade d'élite. Les hommes de cette dernière ne perdent pas un instant : ils tirent à bout portant dans la tête de Sato les uns après les autres afin d'éviter que l'Ajin n'utilise ses capacités. Tirant sans cesse, ils se rapprochent et mettent le corps sur un brancard. Alors que la situation semble sous contrôle, un des membres de la brigade est tué. Une balle a été tirée du haut d'un toit par un sniper. Celui-ci est bien évidemment un Ajin. Les médias diffusent la scène sans filtre et le gouvernement n'hésite pas à diffuser les photos des êtres immortels référencés dont, bien évidemment, Kai fait partie. Ce dernier avait trouvé refuge à la campagne chez une vieille dame. Désormais, il attire les regards des autres villageois, des coups d’œil loin d'être bien intentionnés...
 

Ajin – Tome 5
Scénariste : Gamon Sakurai
Dessinateur : Gamon Sakurai
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Action, Seinen
Titre en vo : Ajin vol.5
Parution en vo : 07 septembre 2014
Parution en vf : 04 mai 2016
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Après un extraordinaire et  spectaculaire quatrième tome, force est de constater que pour ce qui est de l’intensité, si celle-ci baisse assez naturellement, malgré cela, ce cinquième volume de cet étonnant manga qu’est Ajin n’en reste pas moins dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, franchement bon. Bien entendu, a force, ce n’est plus vraiment une surprise et, au fil des volumes, je comprends aisément le succès actuel de ce manga, mais bon, malgré cela, ce n’est pas toujours simple de maintenir a chaque fois un certain niveau de qualité, or, sincèrement, au bout de cinq tomes, on peut affirmer que, sans exagération aucune, le sieur Gamon Sakurai y parvient de fort belle manière. Oh, certes, ne nous leurrons pas, à moins que la série, par la suite, ne parte dans des bases complètement différentes, nous ne pourrons qualifier Ajin de chef d’œuvre absolu… mais bon, en tant que bonne série, oh combien captivante, c’est déjà le cas et franchement, rien que pour cela, oui, je pense que cela vaut le coup de suivre ce manga ; du moins, pour les amateurs du genre, bien sur ! Mais je parle, je parle sauf de ce fameux cinquième tome et il est justement grand temps d’aborder le sujet : ainsi, d’entrée de jeu, on reste sur la lancée du tome précédant et donc, de la suite de l’attentat terroriste du charismatique Sato – pour rappel, le bougre avait prit le control d’un avion de ligne et l’avait précipité sur un immeuble en plein centre ville de Tokyo. Et justement, c’est un Sato en grande forme que l’on retrouve, qui, accompagné de ses compagnons, livre une lutte féroce – et jouissive – avec un commando des forces spéciales nippones : c’est pour le moins original (avec des individus qui ressuscitent en permanence, c’est normal), spectaculaire et bien évidement d’une rare violence, mais qu’est ce qu’on en prend plein les yeux, encore une fois ! La suite, elle, est plus calme et on retrouve donc le héros de l’histoire, le très antipathique Ken Nagai, dans son petit havre de paix au fin fond de la campagne : par la force des choses, il sera obliger de partir et, accessoirement, de s’allier a Koh Nakano, jeune Ajin idéaliste qui ne souhaite qu’une chose, en finir avec les visées terroristes de Sato. Voir le duo agir est plutôt amusant, surtout que l’auteur n’hésite pas à noircir encore davantage son personnage principal, un véritable salaud… Quand au final de ce cinquième tome, eh ben, disons que de drôles d’alliances vont se créer et que, désormais, deux camps parfaitement identifiés semblent se faire face, a moins, bien sur, qu’il n’y ait d’autres coups de théâtre ?!
 

Points Positifs
 :
- Encore une fois, c’est Sato qui marque les esprits : il faut dire que si on a compris depuis longtemps que celui-ci, oh combien charismatique, est capable de tous les coups d’éclats, on est encore surpris dans ce volume avec cet affrontement contre les forces spéciales nippones qui, ma foi, marque les esprits !
- Là aussi, ce n’est plus une surprise et on a compris que le héros de ce manga, Ken Nagai, est un véritable salaud, mais bon, cela n’empêche pas qu’il est plutôt plaisant à suivre, même si on n’éprouve aucune sympathie pour lui.
- Le duo improbable entre Ken Nagai et Koh Nakano, les deux Ajins étant complètement différents de par leurs différences de caractère et de morale – ce qui donne d’ailleurs quelques scènes plutôt amusantes.
- Les dessins de Gamon Sakurai, bien sur ! Dans l’ensemble, cela reste plutôt bon, mais alors, la scène avec les forces spéciales est un pur régal à voir.
 
Points Négatifs :
- Un peu moins d’intensité dans ce volume, il faut dire que la partie se déroulant dans le village où Ken Nagai à trouver refuge n’est pas mauvaise mais loin d’être emballante…
- Ken Nagai est un salaud ! Certes, c’est une bonne idée et cela nous change des héros idéalistes – c’est Koh Nakano qui reprend le rôle – cependant, quand je dis que c’est un salaud, c’en est vraiment un, ce qui le rend détestable, peut être trop par moments aux yeux de certains ?
- Euh, je n’ai pas compris si la vieille connaissait l’identité de Nagai ou pas ? Tout cela n’est pas bien clair, surtout lorsqu’elle l’appelle Ken ?!
 
Ma note : 7,5/10

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