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jeudi 3 juin 2021

Velvet – L’Homme qui vola le Monde


Velvet – L’Homme qui vola le Monde
 
Maximillion Dark est agent secret. Violence, sexe et adrénaline sont ce qui le pousse à exercer ce métier. Filature, observation et patience sont des qualités qui en font un professionnel aguerri. Alors qu'il ramène dans sa chambre d'hôtel une jeune femme, Velvet Templeton apparaît. Elle endort l'invitée de Max grâce à une seringue hypodermique et lui révèle qu'il s'agit d'une espionne est-allemande. Max et Velvet se connaissent bien et évoquent le cas de cette dernière. Celle-ci est toujours recherchée par l'Agence pour les meurtres de Bellanger et Manning. Or, elle n'y est pour rien. Il s'agit de Damian Lake, un agent qu'elle a libéré et qui l'a trahie. Max est impartial et demande, du coup, ce que souhaite faire Velvet et ce qu'elle attend de lui. Elle réclame justice et le prévient que son aide sera la bienvenue sur le sol américain. L'espionne a l'intention de retourner dans son pays et d'affronter directement ceux qui essaient depuis plusieurs mois de la faire condamner pour des choses qu'elle n'a jamais commises.
 

Velvet – L’Homme qui vola le Monde
Scénario : Ed Brubaker
Dessins : Steve Epting
Encrage : Elizabeth Breitweiser
Couverture : Steve Epting
Genre : Aventure, Action, Espionnage
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Velvet – The Man Who Stole The World
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 27 septembre 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 14 juin 2017
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Velvet 11-16
 
Mon avis :
 Paru, pour la petite histoire, en 2014, le premier volume de Velvet était apparu d’entrée comme étant une des plus belles créations du duo composé d’Ed Brubaker et de Steve Epting. Il faut dire que les deux hommes, par le biais de ce comics, rendaient le plus beau des hommages aux films d’espionnage d’antant et, bien entendu, a ce qui restera comme le summum du genre, je veux bien évidement parler des tous premiers James Bond, ceux avec Sean Connery, les meilleurs bien sur. La seule différence, notable certes, avec les aventures de 007 ? Le fait qu’ici, l’espion soit une espionne, une certaine Velvet Templeton, secrétaire de son état dans une agence d’espionnage mais qui, en fait, était bien plus que cela… Quoi qu’il en soit, après un premier volume fort réussi et un second qui avait confirmé tout le bien que l’on pensait de cette œuvre, ce troisième tome, L’Homme qui vola le Monde, est venu conclure de la plus belle des manières une œuvre qui, ma foi, aura marqué les amateurs de récits d’espionnage et de bande dessinée. Car oui, la première constatation que l’on peut faire, après coup, c’est que, de la première page du premier tome a la dernière du troisième, Velvet aura été parfait de bout en bout ! Scénaristiquement, bien sur, pour cette intrigue diabolique et captivante qui tient le lecteur en haleine du début a la fin, mais aussi pour ses multiples hommages a un genre qui, de mon point de vu, aura évolué fort négativement ces dernières années – il suffit de voir ce qu’est devenu James Bond – mais aussi, car il ne faut pas l’oublier, pour le travail artistique de Steve Epting, ici au sommet de son art et qui livre une prestation tout bonnement sans la moindre fausse note, le tout, rehaussé par la colorisation excellente d’Elizabeth Breitweiser. Bien évidement, dans ce troisième tome, le temps des révélations et de la conclusion est venu et notre héroïne rendra, cette fois ci, coups pour coups ; le lecteur, définitivement conquis, comprendra pourquoi l’intrigue de la série eu lieu en 1973 et se rendra compte que tout cela a quelque chose à voir avec le Watergate – il fallait oser mais cela passe fort bien – et un certain gouvernement de l’ombre. Une conclusion étonnante, certes, mais qui n’en reste pas moins fort bonne et qui, ma foi, conclu en beauté les aventures de la belle et dangereuse Velvet Templeton, une espionne haute en couleur auquel on fait nos adieux, mais que, franchement, on n’est pas prêts d’oublier !
 

Points Positifs
 :
- Une excellente conclusion à la hauteur de ce que fut la série jusque là, c’est-à-dire, une œuvre proche de la perfection, rien que ça ! Il est clair que le Velvet de Brubaker et d’Epting restera longtemps dans les mémoires.
- Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et l’on a enfin droit à toutes les révélations que l’on attendait depuis le premier tome. Certes, Brubaker ose mêler tout cela au Watergate, c’est inattendu mais néanmoins efficace au final. Quand a l’intrigue, elle nous tiendra en haleine de la première à le dernière page.
- Cela fait des années que je suis un fan de Steve Epting et que je chante ses louanges, mais, sincèrement, son travail sur Velvet, c’est une pure merveille, peut-être sa plus belle réussite jusqu’à ce jour !
- Hélas, nous disons définitivement adieux a la belle Velvet Templeton a l’issu de ce tome, cependant, force est de constater que la dangereuse secrétaire restera longtemps dans nos mémoires.
- Comme a chaque fois, une couverture tout bonnement magnifique.
 
Points Négatifs :
- Peut-être certaines exagérations propres au genre.
- Si vous n’appréciez pas les fictions d’espionnage, alors, Velvet n’est pas fait pour vous. Mais bon, ici, on est davantage dans une affaire de gouts qu’autre chose…
 
Ma note : 8,5/10

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