Ajin – Tome 6
Ajin
– Tome 6
L'Ajin
Sato est activement recherché par toutes les polices du Japon, alors que ce
dernier bénéficie d'une étonnante côte de popularité. Kei Nagai a décidé de
choisir le camp de Tosaki, le chef du comité de gestion des Ajins. Kei
s'entraîne durement au côté de Koji Nakano afin d'améliorer sa condition
physique. En devenant plus fort, il maîtrisera mieux son Ajin. Parmi les alliés
de Tosaki, il y a le professeur Ikuya Oguya un spécialiste qui interroge
d'emblée Kei sur les limites d'utilisation de son Ajin. Il se rend vite compte
que ce dernier a des prédispositions pouvant faire de lui un partenaire bien
plus puissant qu'aucun autre et voit en lui leur espoir de vaincre Sato...
Ajin – Tome 6
Scénariste
: Gamon
Sakurai
Dessinateur : Gamon
Sakurai
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action, Seinen
Titre
en vo : Ajin vol.6
Parution
en vo : 05 juin 2015
Parution
en vf : 06 juillet 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Depuis que je l’ai découvert, il y
a de cela quelques semaines, il apparait que Ajin,
manga du sieur Gamon Sakurai, est, à mes yeux, une fort belle surprise. Il
faut dire que, sans révolutionner totalement le genre, loin de là, le mangaka a
sut nous offrir une intrigue plutôt captivante, riche en rebondissements
inattendus et, bien entendu, des créatures, ces fameux Ajins, au look si
réussi, dont le principal pouvoir, c’est-à-dire, leur quasi-immortalité, font
d’eux des êtres capables de tout, ce qui nous à déjà offert, mine de rien,
quelques belles scènes d’anthologie que l’on n’est pas prêt d’oublier de si
tôt. Ainsi, enthousiasmer par ce manga, c’est avec plaisir que je dévore les
tomes, les uns après les autres … Cependant, ceci étant dit, quid, donc, de ce
sixième volume de la saga ? Eh ben, disons qu’après les bouffées
d’adrénaline des quatrième et cinquième tomes,
nous nous trouvons devant ce qu’il faut bien appeler un volume de
transition : l’auteur, après avoir mis en place les deux camps
antagonistes en présence, décidant de faire une pause et de s’attarder sur le
sort de certains protagonistes. Ainsi, l’intensité baisse nettement de
plusieurs paliers et entre l’entrainement de nos deux héros, Kei Nagai et Koh
Nakano, sous la houlette du gouvernement, et le retour de Kaito qui était perdu
de vu depuis le second tome, on assiste juste à la mise en place des événements
à venir. C’est certes intéressant, nécessaire même, mais bon, au vu de la folie
des tomes précédents, force est de constater que c’est tout de même moins
captivant. Fort heureusement, il y a le – très – long chapitre consacré aux
origines d’Izumi Shimomura, la jeune femme Ajin qui sert de garde du corps à
Tosaki et qui, ma foi, en plus d’être instructif, en révèle pas mal sur les
zones d’ombres qui entouraient jusque là ce personnage. Bref, vous l’avez
compris, malgré une magnifique couverture, ce sixième tome de Ajin est
loin d’être a la hauteur de ses prédécesseurs immédiat, mais bon, je ne
m’inquiète pas trop pour la suite vu que celui-ci n’était qu’un volume de
transition – espérons juste que, a terme, Gamon Sakurai sache maitriser un peu
mieux son scénario et que l’on ai plus que de très bons tomes, cette série le
méritant amplement !
Points
Positifs :
- Le
long chapitre qui nous dévoile les origines d’Izumi Shimomura. Bien évidement,
ce personnage nous avait tapés dans l’œil depuis le premier tome et il était
temps d’en savoir davantage à son sujet.
-
Sans nul doute l’une des plus belle si ce n’est la plus belle couverture de la
série depuis ses débuts.
-
L’opposition entre les deux héros, Kei et Koh, le premier étant un sacré
misanthrope egocentrique et le second un idéaliste sympa.
-
Enfin, le grand retour de Kaito ! Il était temps !
-
Les dessins de Gamon Sakurai, toujours aussi plaisants.
Points
Négatifs :
-
Un tome de transition où, malheureusement, l’intensité baisse trop vis-à-vis
des volumes précédents, d’où, forcément, un petit sentiment de déception.
-
Sato étant indéniablement le personnage le plus charismatique de la série, bah,
quand il brille par son absence, il nous manque…
Ma
note : 7/10
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