House
of M
Alors
que Wanda la Sorcière rouge a de plus en plus de mal à contrôler la puissance
de son pouvoir, une réunion a lieu. Tous les super héros se réunissent à la
tour Stark et prennent une décision lourde de sens : ils doivent neutraliser la
fille de Magnéto au plus vite. Ils se rendent alors à Génosha, dernière ville
où Wanda semble avoir laissé une trace. A leur arrivée, ils ne trouvent que des
ruines et surtout le professeur Xavier disparaît sans raisons. En entrant dans
une église proche, Spiderman se retrouve seul et une lumière vive resplendit
alors. Wolverine se réveille en sursaut, le monde qui l’entoure n’est pas celui
dont il se rappelle et les changements sont plutôt abrupts : Magnéto gouverne
un monde où les mutants sont l’espèce dominante. James décide de se rendre à la
tour Stark, où l’attend un comité d’accueil qui essaie de le capturer. Dans sa
fuite, il tombe sur Cape qui l’envoie auprès de Luke Cage et ses acolytes. L’un
d’entre eux, Œil de Faucon, n’attend pas les explications du mutant et tire
plusieurs flèches sur lui, le laissant pour mort. Mais c’est mal connaître
Wolverine…
House of M
Scénario
: Brian Michael Bendis
Dessins
: Olivier Coipel
Encrage : Tim
Townsend
Couleurs : Frank
D'Armata
Couverture : Esad
Ribic
Genre : Super-héros
Editeur
: Marvel
Titre
en vo : House of M
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: Juin
2005 – Novembre 2005
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 18 janvier 2012
Nombre
de pages : 200
Liste
des épisodes
House
of M 1-8
Mon
avis : Premier event majeur suite à la
séparation des Avengers dans Avengers Disassembled et la reprise en main de la franchise par Brian
Michael Bendis, House of M, paru il y a de cela quelques années, en
2005 plus précisément, marqua son époque de par ses retombées importantes au
sein de l’univers Marvel. Il faut dire que le postulat de départ
était pour le moins alléchant : suite au pétage de câble de Wanda Maximoff
qui s’en était pris a ses anciens coéquipiers, en massacrant quelques uns au
passage, Avengers et X-Men se réunissent afin d’essayer de trouver une solution
au problème. Problème oh combien important puisque la Sorcière Rouge, au vu de
ses pouvoirs, représente désormais une menace mondiale de première ordre. Bien
entendu, tout le monde n’est pas d’accord quand au remède mais nos héros n’ont
pas à hésiter longtemps puisqu’ils sont très rapidement rattrapés par les
événements, le monde semblant disparaitre pour réapparaitre complètement
transformé, les mutants ayant accéder au pouvoir – avec Magnéto en chef de file
– dans une espèce d’utopie où chacun, ou presque, a vu ses rêves les plus fous
exaucés. Un postulat de départ aux faux airs de Age of Apocalypse –
mais en plus soft et moins complexe – et, bien évidement, franchement
attractif : sur ce point, il n’y a rien à redire, Bendis nous livre là une
intrigue fascinante qui, dès ses premiers épisodes, promet énormément. Le
problème, c’est que toutes les meilleures intentions du monde ne suffisent pas
et, comme souvent avec Bendis d’ailleurs, cela finit par accoucher d’une
sourie, la faute a une intrigue qui, très rapidement, s’attarde inutilement
dans des à-côtés sans intérêts : ainsi, pendant je ne sais combien de
temps, on perd notre temps à voir Wolverine, Emma Frost et leurs compagnons en
quête d’autres héros a réveiller – par le biais de Layla Miller, personnage,
accessoirement, inintéressant au possible et qui ne sera pas rester dans les annales.
Fort heureusement, House of M finit aussi bien qu’il avait
débuté et oui, sa conclusion, elle, mérite le détour : si l’on fera
rapidement l’impasse sur un affrontement final trop brouillon et sans grand
intérêt, la révélation sur l’identité de celui qui est derrière tout cela en
surprendra plus d’un et, bien sur, les quelques mots désormais cultes, « No
more mutants… » font toujours, quelques années plus tard, leur
petit effet – même s’il faut reconnaitre qu’ici, Marvel ne
faisait juste que de se tirer une balle dans le pied en affaiblissant une fois
de plus l’héritage Morrison, et vu la médiocrité actuelle des X-Men,
difficile de dire que ce fut une grande idée… Bref, House of M est
un event plutôt mi-figue mi-raisin et ce, de part une construction narrative un
peu bancale, mais bon, pour ses bonnes idées du début et pour son final, pour
les dessins d’Olivier Coipel et pour, que l’on aime ou pas sa conclusion, son
importance historique, cela reste une œuvre que tout amateur de Marvel se
doit de lire, ne serais-ce qu’une fois.
Points
Positifs :
- Le
postulat de départ est plutôt alléchant avec les Avengers et les X-Men qui
souhaitent en finir, d’une manière ou d’une autre, avec le problème Wanda
Maximoff et qui, très rapidement, se retrouvent piégés dans une espèce de monde
idéal où chacun à accéder a ses désirs secrets.
-
Le final marque les esprits : entre la révélation que c’est Vif Argent et
non Magnéto qui est derrière tout cela, le « No more
mutants » de Wanda qui décime la population mutante mondiale.
-
Les univers parallèles où les trucs a la What If, on en a marre au
bout d’un moment, mais, dans le cas présent, c’est assez efficace.
-
Œil de Faucon, décédé dans Avengers Disassembled, est déjà de
retour mais de manière plutôt intelligente et, d’ailleurs, ses apparitions au
cours de l’event marquent les esprits et sa confrontation finale avec Wanda,
franchement touchante.
-
Les dessins d’Olivier Coipel. Ce n’est pas mon dessinateur préféré mais le
français livre ici une fort belle prestation.
-
Et oui, le rêve de Peter Parker, c’était de fonder une famille avec… Gwenn
Stacy ! Autant pour MJ.
-
La scène où Wolverine se jette d’un Héliporteur du S.H.I.E.L.D.
Points
Négatifs :
- Malheureusement,
l’intrigue s’embourbe trop rapidement dans une quête ennuyeuse où les héros
passent leur temps a aller réveiller d’autres héros avec, un nombre incalculable
de fois, les mêmes scènes : apparition du groupe, l’individu visé est
interloqué, Layla Miller intervient, le héros se souvient, il est choqué puis
en colère avant de rejoindre les autres…
-
Accessoirement, dans le genre personnage raté qui ne restera pas dans les
annales, Layla Miller en est un bel exemple.
- House
of M est un nouvel exemple que Bendis a souvent de bonnes voir de très
bonnes idées mais qu’il va trop rapidement au fond des choses.
-
Olivier Coipel est un peu en deçà sur certaines cases sur les deux derniers
épisodes. Il faut dire que l’affrontement final est complètement illisible et
que, lorsque Magnéto s’en prend a son fils, si quelqu’un réussit à comprendre
ces quelques cases, ma foi, chapeau !
-
L’idée que Wanda s’en prenne aux mutants n’est pas mauvaise, le problème, c’est
la manière dont Marvel à traiter tout cela après – et puis,
quand on sait que l’éditeur a eu cette idée parce que Morrison, dans son run,
avait multiplié ces derniers, on peut trouver le procédé on ne peut plus léger…
Ma
note : 7/10
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