Spider-Man
– Into the Spider-Verse
Miles
Morales est un adolescent vivant à Brooklyn, admirant Spider-Man comme de
nombreux habitants de New York. Brillant étudiant, il vient de rejoindre la
prestigieuse Visions Academy, où il ne sent pas vraiment à l'aise, mais est
soumis à la pression de son père, Jefferson Davis, un policier qui voit d'un
mauvais œil les actions de Spider-Man. Miles peut compter sur le soutien de son
oncle, Aaron Davis, qui l'emmène dans une station de métro abandonnée, afin que
Miles puisse y peindre des graffitis, où l'adolescent est mordu par une araignée
radioactive. Le lendemain, ses pouvoirs d'araignée se manifestent. Il revient à
la station et assiste à un combat entre Spider-Man et plusieurs de ses ennemis
tandis que le Caïd lance l'activation d'un portail interdimensionnel via un
Synchrotron. Spider-Man surprend Miles et comprend grâce à son sens d'araignée
qu'il partage ses pouvoirs, mais doit d'abord désactiver le portail. Le Bouffon
Vert pousse Spider-Man dans le portail, provoquant une explosion qui laisse le
héros gravement blessé. Il donne à Miles une clé USB pour désactiver le
collisionneur, avant d'être retrouvé et tué par le Caïd devant Miles, qui doit
fuir.
Spider-Man – Into the Spider-Verse
Réalisation : Peter
Ramsey, Bob Persichetti, Rodney Rothman
Scénario : Phil
Lord, Rodney Rothman
Musique : Daniel
Pemberton
Production : Columbia
Pictures, Marvel Entertainment, Sony Pictures Animation
Genre : Animation,
Super-Héros
Titre
en vo : Spider-Man – Into the
Spider-Verse
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 12 décembre 2018
Durée : 117
mn
Casting :
Shameik
Moore : Miles Morales / Spider-Man
Jake
Johnson : Peter B. Parker / Spider-Man
Hailee
Steinfeld : Gwen Stacy / Spider-Gwen, la meilleure
amie de Miles
Mahershala
Ali : Aaron Davis / le Rôdeur, l'oncle de
Miles
Brian
Tyree Henry : Jefferson Davis, le père de Miles
Lily
Tomlin : May Parker, la tante de Peter
Luna
Lauren Velez : Rio Morales, la mère de Miles
Zoë
Kravitz : Mary Jane Watson
John
Mulaney : Peter Porker / Spider-Ham
Kimiko
Glenn : Peni Parker / SP//Dr
Nicolas
Cage : Spider-Man Noir
Kathryn
Hahn : Dr Olivia « Liv » Octavius
/ Dr Octopus
Liev
Schreiber : Wilson Fisk, le Caïd
Chris
Pine : Peter Parker / Spider-Man du même
univers que Miles
Natalie
Morales : Miss Calleros, la prof de Miles
Jorma
Taccone : Norman Osborn / le Bouffon vert
Joaquín
Cosío : Mac Gargan / le Scorpion
Marvin «
Krondon » Jones III : Tombstone
Lake
Bell : Vanessa Fisk
Post
Malone : un passant dans Brooklyn
Stan
Lee : Stan, l'homme qui vend un costume de
Spider-Man à Miles et quand il marche sur Miles et Peter B. Parker lorsqu'ils
sont allongés dans les rues de New York
Oscar
Isaac : Miguel O'Hara / Spider-Man 2099
Greta
Lee : Lyla, la jeune I.A. qui aide Spider-Man
2099 à retourner en 1967
Cliff
Robertson : Ben Parker, l'oncle de Peter Parker (du
même univers que Miles)
Mon
avis : Alors là, celui-là, j’étais persuader de ne
jamais vous en parler puisqu’il était évidant, plus qu’évidant, même, que
jamais je ne le regarderais ! Bon, vous l’avez compris, finalement, je
l’ai vu de film d’animation, Spider-Man – Into the Spider-Verse,
sinon, je ne serais pas là à écrire cette critique et vous à la lire, mais
avant d’aller plus loin, avant de vous dire ce que j’ai penser de celui-ci, une
petite explication s’impose… Bon, ce n’est pas une surprise pour celles et ceux
qui me connaissent bien : je déteste les films de super-héros –
d’ailleurs, depuis que ce blog existe, rares ont été ceux qui ont eu droit à
leurs critiques sur ce blog. Et, dans le lot, disons que Marvel est
l’exemple même de tout ce que je déteste dans le genre superhéroique avec leurs
films à grand spectacle, principalement calibrés pour le grand public, leur
humour à deux balles qui ne plaira qu’a des décérébrés et le fait que ces longs
métrages nuisent grandement au matériau original, c’est-à-dire les comics
eux-mêmes qui, obligés de coller à l’actualité cinématographique, n’ont plus
aucune marche de manœuvre scénaristique – et après, on se demande pourquoi j’ai
abandonner les comics Marvel depuis longtemps… Bref, ceci
étant dit, il était logique qu’un film d’animation sur Spider-Man, qui plus
est, avec Miles Morales – le petit nouveau issu de l’univers Ultimate et
qui a pris de l’importance chez Marvel depuis quelques années
– ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, étant obligé, pour raisons
professionnelles, de passer la nuit à mon boulot et ayant quelques heures
devant moi avant de pouvoir prendre le premier train pour rentrer chez moi,
l’occasion s’est présentée de voir ce dessin animée et, sans grand
enthousiasme, je me suis dit que, au pire, il allait me permettre de passer le
temps que je trouvais de plus en plus long… Et là, ce fut la surprise, la
grosse, que dis-je, la très grosse surprise ! Car oui, mille fois oui, je
l’ai bien aimé ce Spider-Man – Into the Spider-Verse ! Oh,
certes, pas au point de sauter au plafond ou de crier sur tous les toits que je
suis tomber sur un chef d’œuvre, loin de là : c’est un film d’animation
banal, parfaitement calibré pour un public amateur de super-slips et qui ne
jurent que par Marvel, sans surprise mais qui n’en reste pas moins,
dans son genre, terriblement efficace et, surtout, nettement plus intéressant
que les gros films de la firme. Ainsi, là où ces derniers sont pompeux, tape à
l’œil, grandiloquents au point de tomber dans le ridicule, Spider-Man –
Into the Spider-Verse est juste un agréable divertissement, sans la
moindre prise de tête mais qui réussit, lui, parfaitement son pari, rappelant
au passage que les comics de super-slips, à la base, c’était juste un truc
sympa qui nous faisait rêver lorsque l’on était adolescent et pas la grosse
baudruche imbuvable que c’est devenu depuis que Marvel nous
pond plusieurs longs métrages par an. Et, justement, qui est le super-slip le
plus cool de chez Marvel ? Spider-Man bien sur, cet éternel
looser devant l’éternel auquel il était si facile de s’identifier lorsque l’on
était gamin. Et comme Peter Parker est devenu depuis longtemps, lui aussi,
franchement chiant – il a vieillit, il s’est marié, a dévoilé son identité
secrète, a pactiser avec Méphisto pour sauver sa vieille tante au détriment de
son mariage, est devenu chef d’entreprise, etc. – le choix de Miles Morales, un
ado, est plutôt judicieux, ne serais-ce que pour retrouver une certaine
légèreté d’antan qui apporte un plus indéniable à ce film. Alors, si vous
voulez passer un bon moment sans prise de tête et si vous êtes plutôt
nostalgique d’une certaine simplicité d’antan, Spider-Man – Into the
Spider-Verse est fait pour vous : c’est agréable au possible,
plutôt drôle par moments sans tomber dans le grand n’importe quoi, superbement
réalisé et, ne serais-ce que pour le plaisir de suivre toutes ces versions de
Spider-Man qui se bousculent dans ce film, je pense que le jeu en vaut la
chandelle. Une bonne surprise, donc, que ce film d’animation qui me fait même
dire que je serais probablement attentif à ses deux suites qui sont déjà
prévues. Après tout, si c’est aussi bon, pourquoi s’en priver !?
Points
Positifs :
-
Même si Spider-Man – Into the Spider-Verse n’est absolument
pas un chef d’œuvre, cela serait exagérer que d’affirmer une telle chose, il
n’en reste pas moins un excellent film d’animation qui vous fera passer un très
bon moment, pour peu, bien entendu, que vous soyez un amateur du genre.
-
Le style d’animation est une des grandes forces de ce film : proche du
média BD, sachant user fort habilement d’éléments BD, on a presque
l’impression, en regardant ce Spider-Man – Into the Spider-Verse, d’être
devant un comics animé. De plus, qualitativement parlant, c’est un pur régal.
Bref, il n’y a pas que le style Pixar dans la vie et, franchement, c’est une
bonne nouvelle !
-
Le choix de Miles Morales est plutôt judicieux puisque, comme chacun sait,
Spider-Man n’a jamais été aussi bon que lorsqu’il était plus jeune, plus naïf,
plus paumé. Bref, qu’il était un personnage sympa, limite looser mais auquel
les jeunes pouvaient s’identifier.
-
Un casting haut en couleur et, dans le lot de tous ces Spider-Man qui apparaissent
à l’écran, ma préférence va, naturellement, vers le quadra vieillissant,
bedonnant et grand looser devant l’éternel.
-
Une intrigue plutôt basique – il y a plusieurs versions de Spider-Man qui
essayent de contrer le Caid tout en souhaitant rentrer dans leurs dimensions
respectives – m’ai qui n’en reste pas moins efficace et, ma foi, plutôt
prenante.
Points Négatifs :
-
Bon, c’est sympathique, certes, mais nous sommes à mille lieux de ce que l’on
peut appeler un chef d’œuvre et il faut reconnaitre que ce film ne
révolutionnera aucunement le genre.
-
Cela reste un film destiné à un public plutôt jeune et, production américaine
oblige, on n’échappe pas aux traditionnels tics du genre comme un humour
parfois inutile, quelques étales de bons sentiments malvenus, etc.
-
Naturellement, si vous détestez les comics, les super-slips, Marvel et
Spider-Man, vous pouvez passer votre chemin !
-
Hélas, il fallait se coltiner – comme c’est l’habitude dans les films Marvel –
le père Stan Lee et comme je ne l’ai jamais aimé celui-là…
Ma note : 7,5/10
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