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dimanche 23 janvier 2022

Spider-Man – Into the Spider-Verse


Spider-Man – Into the Spider-Verse
 
Miles Morales est un adolescent vivant à Brooklyn, admirant Spider-Man comme de nombreux habitants de New York. Brillant étudiant, il vient de rejoindre la prestigieuse Visions Academy, où il ne sent pas vraiment à l'aise, mais est soumis à la pression de son père, Jefferson Davis, un policier qui voit d'un mauvais œil les actions de Spider-Man. Miles peut compter sur le soutien de son oncle, Aaron Davis, qui l'emmène dans une station de métro abandonnée, afin que Miles puisse y peindre des graffitis, où l'adolescent est mordu par une araignée radioactive. Le lendemain, ses pouvoirs d'araignée se manifestent. Il revient à la station et assiste à un combat entre Spider-Man et plusieurs de ses ennemis tandis que le Caïd lance l'activation d'un portail interdimensionnel via un Synchrotron. Spider-Man surprend Miles et comprend grâce à son sens d'araignée qu'il partage ses pouvoirs, mais doit d'abord désactiver le portail. Le Bouffon Vert pousse Spider-Man dans le portail, provoquant une explosion qui laisse le héros gravement blessé. Il donne à Miles une clé USB pour désactiver le collisionneur, avant d'être retrouvé et tué par le Caïd devant Miles, qui doit fuir.
 

Spider-Man – Into the Spider-Verse
Réalisation : Peter Ramsey, Bob Persichetti, Rodney Rothman
Scénario : Phil Lord, Rodney Rothman
Musique : Daniel Pemberton
Production : Columbia Pictures, Marvel Entertainment, Sony Pictures Animation
Genre : Animation, Super-Héros
Titre en vo : Spider-Man – Into the Spider-Verse
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 12 décembre 2018
Durée : 117 mn

Casting :
Shameik Moore : Miles Morales / Spider-Man
Jake Johnson : Peter B. Parker / Spider-Man
Hailee Steinfeld : Gwen Stacy / Spider-Gwen, la meilleure amie de Miles
Mahershala Ali : Aaron Davis / le Rôdeur, l'oncle de Miles
Brian Tyree Henry : Jefferson Davis, le père de Miles
Lily Tomlin : May Parker, la tante de Peter
Luna Lauren Velez : Rio Morales, la mère de Miles
Zoë Kravitz : Mary Jane Watson
John Mulaney : Peter Porker / Spider-Ham
Kimiko Glenn : Peni Parker / SP//Dr
Nicolas Cage : Spider-Man Noir
Kathryn Hahn : Dr Olivia « Liv » Octavius / Dr Octopus
Liev Schreiber : Wilson Fisk, le Caïd
Chris Pine : Peter Parker / Spider-Man du même univers que Miles
Natalie Morales : Miss Calleros, la prof de Miles
Jorma Taccone : Norman Osborn / le Bouffon vert
Joaquín Cosío : Mac Gargan / le Scorpion
Marvin « Krondon » Jones III : Tombstone
Lake Bell : Vanessa Fisk
Post Malone : un passant dans Brooklyn
Stan Lee : Stan, l'homme qui vend un costume de Spider-Man à Miles et quand il marche sur Miles et Peter B. Parker lorsqu'ils sont allongés dans les rues de New York
Oscar Isaac : Miguel O'Hara / Spider-Man 2099
Greta Lee : Lyla, la jeune I.A. qui aide Spider-Man 2099 à retourner en 1967
Cliff Robertson : Ben Parker, l'oncle de Peter Parker (du même univers que Miles)
 
Mon avis :
 Alors là, celui-là, j’étais persuader de ne jamais vous en parler puisqu’il était évidant, plus qu’évidant, même, que jamais je ne le regarderais ! Bon, vous l’avez compris, finalement, je l’ai vu de film d’animation, Spider-Man – Into the Spider-Verse, sinon, je ne serais pas là à écrire cette critique et vous à la lire, mais avant d’aller plus loin, avant de vous dire ce que j’ai penser de celui-ci, une petite explication s’impose… Bon, ce n’est pas une surprise pour celles et ceux qui me connaissent bien : je déteste les films de super-héros – d’ailleurs, depuis que ce blog existe, rares ont été ceux qui ont eu droit à leurs critiques sur ce blog. Et, dans le lot, disons que Marvel est l’exemple même de tout ce que je déteste dans le genre superhéroique avec leurs films à grand spectacle, principalement calibrés pour le grand public, leur humour à deux balles qui ne plaira qu’a des décérébrés et le fait que ces longs métrages nuisent grandement au matériau original, c’est-à-dire les comics eux-mêmes qui, obligés de coller à l’actualité cinématographique, n’ont plus aucune marche de manœuvre scénaristique – et après, on se demande pourquoi j’ai abandonner les comics Marvel depuis longtemps… Bref, ceci étant dit, il était logique qu’un film d’animation sur Spider-Man, qui plus est, avec Miles Morales – le petit nouveau issu de l’univers Ultimate et qui a pris de l’importance chez Marvel depuis quelques années – ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, étant obligé, pour raisons professionnelles, de passer la nuit à mon boulot et ayant quelques heures devant moi avant de pouvoir prendre le premier train pour rentrer chez moi, l’occasion s’est présentée de voir ce dessin animée et, sans grand enthousiasme, je me suis dit que, au pire, il allait me permettre de passer le temps que je trouvais de plus en plus long… Et là, ce fut la surprise, la grosse, que dis-je, la très grosse surprise ! Car oui, mille fois oui, je l’ai bien aimé ce Spider-Man – Into the Spider-Verse ! Oh, certes, pas au point de sauter au plafond ou de crier sur tous les toits que je suis tomber sur un chef d’œuvre, loin de là : c’est un film d’animation banal, parfaitement calibré pour un public amateur de super-slips et qui ne jurent que par Marvel, sans surprise mais qui n’en reste pas moins, dans son genre, terriblement efficace et, surtout, nettement plus intéressant que les gros films de la firme. Ainsi, là où ces derniers sont pompeux, tape à l’œil, grandiloquents au point de tomber dans le ridicule, Spider-Man – Into the Spider-Verse est juste un agréable divertissement, sans la moindre prise de tête mais qui réussit, lui, parfaitement son pari, rappelant au passage que les comics de super-slips, à la base, c’était juste un truc sympa qui nous faisait rêver lorsque l’on était adolescent et pas la grosse baudruche imbuvable que c’est devenu depuis que Marvel nous pond plusieurs longs métrages par an. Et, justement, qui est le super-slip le plus cool de chez Marvel ? Spider-Man bien sur, cet éternel looser devant l’éternel auquel il était si facile de s’identifier lorsque l’on était gamin. Et comme Peter Parker est devenu depuis longtemps, lui aussi, franchement chiant – il a vieillit, il s’est marié, a dévoilé son identité secrète, a pactiser avec Méphisto pour sauver sa vieille tante au détriment de son mariage, est devenu chef d’entreprise, etc. – le choix de Miles Morales, un ado, est plutôt judicieux, ne serais-ce que pour retrouver une certaine légèreté d’antan qui apporte un plus indéniable à ce film. Alors, si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête et si vous êtes plutôt nostalgique d’une certaine simplicité d’antan, Spider-Man – Into the Spider-Verse est fait pour vous : c’est agréable au possible, plutôt drôle par moments sans tomber dans le grand n’importe quoi, superbement réalisé et, ne serais-ce que pour le plaisir de suivre toutes ces versions de Spider-Man qui se bousculent dans ce film, je pense que le jeu en vaut la chandelle. Une bonne surprise, donc, que ce film d’animation qui me fait même dire que je serais probablement attentif à ses deux suites qui sont déjà prévues. Après tout, si c’est aussi bon, pourquoi s’en priver !?
 

Points Positifs
 :
- Même si Spider-Man – Into the Spider-Verse n’est absolument pas un chef d’œuvre, cela serait exagérer que d’affirmer une telle chose, il n’en reste pas moins un excellent film d’animation qui vous fera passer un très bon moment, pour peu, bien entendu, que vous soyez un amateur du genre.
- Le style d’animation est une des grandes forces de ce film : proche du média BD, sachant user fort habilement d’éléments BD, on a presque l’impression, en regardant ce Spider-Man – Into the Spider-Verse, d’être devant un comics animé. De plus, qualitativement parlant, c’est un pur régal. Bref, il n’y a pas que le style Pixar dans la vie et, franchement, c’est une bonne nouvelle !
- Le choix de Miles Morales est plutôt judicieux puisque, comme chacun sait, Spider-Man n’a jamais été aussi bon que lorsqu’il était plus jeune, plus naïf, plus paumé. Bref, qu’il était un personnage sympa, limite looser mais auquel les jeunes pouvaient s’identifier.
- Un casting haut en couleur et, dans le lot de tous ces Spider-Man qui apparaissent à l’écran, ma préférence va, naturellement, vers le quadra vieillissant, bedonnant et grand looser devant l’éternel.
- Une intrigue plutôt basique – il y a plusieurs versions de Spider-Man qui essayent de contrer le Caid tout en souhaitant rentrer dans leurs dimensions respectives – m’ai qui n’en reste pas moins efficace et, ma foi, plutôt prenante.

Points Négatifs :
- Bon, c’est sympathique, certes, mais nous sommes à mille lieux de ce que l’on peut appeler un chef d’œuvre et il faut reconnaitre que ce film ne révolutionnera aucunement le genre.
- Cela reste un film destiné à un public plutôt jeune et, production américaine oblige, on n’échappe pas aux traditionnels tics du genre comme un humour parfois inutile, quelques étales de bons sentiments malvenus, etc.
- Naturellement, si vous détestez les comics, les super-slips, Marvel et Spider-Man, vous pouvez passer votre chemin !
- Hélas, il fallait se coltiner – comme c’est l’habitude dans les films Marvel – le père Stan Lee et comme je ne l’ai jamais aimé celui-là…

Ma note : 7,5/10

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