The
Romanoffs
À
Paris, l'Américain Greg Moffat et sa petite amie Sophie rendent visite à la
vieille tante du premier, Anushka La Charnay, après que celle-ci ait subi une
crise cardiaque. Greg, espérant secrètement qu'Anushka – qui se dit être une
descendante de la famille Romanov – mourra bientôt pour que lui et Sophie
puissent hériter de son appartement, lui engage une aide-soignante. Cette
dernière est une musulmane nommé Hajar, ce qui irrite profondément Anushka, qui
voit la jeune femme comme étant une terroriste. Cependant, malgré des débuts
pour le moins difficiles, les deux femmes finissent par se rapprocher,
réalisant chacune qu’elles se considèrent toutes deux comme des étrangers qui
ont subi de grandes difficultés dans leur vie. Contre toute attente, Anushka
modifie son testament et décide de léguer son appartement à Hajar, au grand
désarroi de cette dernière mais aussi et surtout, de Greg et de l’irascible
copine de ce dernier.
The Romanoffs
Réalisation
: Matthew Weiner
Scénario
: Matthew Weiner
Musique : Anton
Sanko, David Carbonara
Production : Weiner
Bros, Picrow, Amazon Studios
Genre : Drame
Titre
en vo : The Romanoffs
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Prime Video
Diffusion
d’origine : 12 octobre 2018 – 23 novembre 2018
Langue
d'origine : anglais, français, russe
Nombre
d’épisodes : 8 x 80 minutes
Casting :
Diane
Lane : Katherine Ford
Aaron
Eckhart : Greg
Corey
Stoll : Michael Romanoff
John
Slattery : Daniel Reese
Radha
Mitchell : Victoria Hayward
Amanda
Peet : Olivia Wells
Christina
Hendricks : Olivia Rogers
Kathryn
Hahn : Anka
J.
J. Feild : Jack
Inès
Melab : Hajar
Louise
Bourgoin : Sophie
Isabelle
Huppert : Jacqueline
Hera
Hilmar : Ondine
Jack
Huston : Samuel Ryan
Kerry
Bishé : Shelly Romanoff
Jon
Tenney : Eric Ford
Jay
R. Ferguson : Joe Garner
Andrew
Rannells : David Patton
Marthe
Keller : Anushka
Janet
Montgomery : Michelle Westbrook
Cara
Buono : Debbie Newman
Annet
Mahendru : Elena Evanovich
Griffin
Dunne : Frank Shefflied
Paul
Reiser : Bob Isaacson
Ben
Miles : George Burrows
Clea
DuVall : Patricia Callahan
Nicole
Ari Parker : Cheryl Gowans
Noah
Wyle : Ivan
Mary
Kay Place : Marilyn Hopkins
Ron
Livingston : Alex Myers
Michael
O'Neill : Ron Hopkins
David
Sutcliffe : Philip Hayward
Mike
Doyle : Brian Norris
Darina
Al Joundi : Raha Azim
Mark
Valley : Steve Lewis
Zofia
Wichłacz : Nadya
Uriah
Shelton : Julian Myers
Franc
Bruneau : JP
Vernon
Dobtcheff : Mr Audran
Morten
Suurballe : Max Gruber
Évelyne
Dandry : Mme Audran
Laurent
Bateau : Denis
Goran
Navojec : Karl
James
Naughton : Dimitri
Janne
Mortil : Gloria
Alexandra
Naoum : la française
Regina
Spektor : la chanteuse
Hélène
Cardona : la présentatrice française
Mon
avis : Matthew Weiner est, apparemment,
un grand scénariste, réalisateur et producteur américain de séries télévisées
dramatiques. Je dis apparemment car, si je dois être tout à fait franc, je n’ai
jamais regardé la moindre de ses créations – eh oui, même pour ce qui est
de Mad Men et Les Soprano ! Certains, en
lisant ce début de critique vont probablement tomber des nues, je n’en doute
pas, mais bon, que voulez vous, je ne peux pas non plus tout regarder même si
je suis tout a fait d’accord pour reconnaitre que le sieur Weiner est un grand
nom du média télévisuel… Ceci étant dit, histoire de chacun comprenne que, par
la force des choses, je n’étais nullement un fan du réalisateur, l’annonce de
la sortie d’une nouvelle série de celui-ci, intitulé The Romanoffs ne
passa nullement inaperçue, il y a de cela quelques années, en 2018 et l’on peut
dire sans problème que celle-ci était pour le moins attendue. Pour ma part,
grand amateur d’Histoire devant l’éternel et oh combien familier de la première
moitié du vingtième siècle, j’étais pour le moins attirer par une série
consacrée aux Romanov, famille qui régna sur l’Empire Russe jusqu’à la fameuse
révolution Bolchévique de 1917 qui finit par leur couter la vie – eh oui, ils
sont comme cela nos amis communistes… Or, d’entrée de jeu, il y a presque
tromperie sur la marchandise puisque The Romanoffs n’est pas
une série historique, bien au contraire ! Composée de huit – très longs –
épisodes, cette dernière nous montre le sort de descendants – ou prétendus
descendants – de la famille Romanov qui vivraient actuellement. Bon, tout de
suite, mon enthousiasme avait descendu d’un ou deux crans mais, après tout,
pourquoi pas ? Nous montrer le sort de descendants de cette famille
prestigieuse et au destin tragique, cela pouvait être intéressant sauf que…
comment dire… en toute sincérité, The Romanoffs rate le coche
et ce, de superbe manière ! Ainsi, pris individuellement, chaque épisode
est bon voir très bon, même, pour ce qui est de certains d’entre eux. Le souci,
c’est que, non seulement les liens sont quasiment inexistants entre chaque
épisode mais que, surtout, le lien avec la famille Romanov apparait davantage
comme étant un artifice scénaristique qui justifie la série plutôt qu’autre
chose – après tout, si on enlève ce pseudo lien familial, chacune des
histoires de ces huit épisodes tient la route. Du coup, je n’ai pas compris le
concept de cette série ou plutôt, un peu trop bien : huit scénarios plus
ou moins bons sont écrits, on crée un lien bidon entre chacun d’entre eux par
le biais d’une pseudo descendance Romanov et on nous vent la chose comme étant
une série… Désolé mais, personnellement, je vois davantage cela comme étant un
attrape nigaud plutôt qu’autre chose. Cela est dommage car, pris individuellement,
chaque épisode est plutôt bon et certains sont même excellents, mais bon,
quelque part, il n’aurait pas fallut nommer cela The Romanoffs…
Points
Positifs :
-
Si l’on prend chacun des huit épisodes individuellement, il faut reconnaitre
que quasiment chacun d’entre eux est bon voit, très bon pour certains. Ainsi,
les différents scénarii sont de qualité, plutôt prenants et on ne peut
s’empêcher de se dire que, pour deux ou trois d’entre eux, il y avait matière a
faire un film convenable.
-
Un casting pléthorique, international et de qualité. Il est rare, en effet, de
voir autant de têtes d’affiches ou de figures connues dans un tel projet et il
faut reconnaitre que tout ce petit monde est pour beaucoup pour l’intérêt que
l’on peut avoir à regarder cette série.
-
Une petite mention, pour ma part, à Isabelle Huppert pour son rôle de
réalisatrice complètement halluciné et qui m’aura fait énormément rire.
-
Décors, photographie, costumes… bon, la qualité est au rendez vous et, sur ce
point, il n’y a rien à redire.
Points Négatifs :
-
On ne va pas se mentir, la pseudo origine de certains des protagonistes a la
famille Romanov n’est qu’un lien complètement artificiel et bidon qui ne
fonctionne pas le moins du monde tellement la supercherie saute rapidement aux
yeux.
-
Une série américaine avec ses qualités et ses travers, particulièrement pour ce
qui est des idées reçues sur les pays étrangers – ici, ce sont particulièrement
les français et les russes qui en prennent plein la gueule, les premiers pour
leur supposé islamophobie, les seconds présentés comme étant des alcooliques
cupides.
-
Naturellement, dans ce genre de séries où chaque épisode est indépendant, la
qualité alterne entre le très bon et le franchement moyen, selon les gouts de
chacun…
-
Ce genre de séries est intéressante lorsque les protagonistes des différentes
histoires finissent par se croiser plus ou moins à un moment ou un autre, or,
ici, ce n’est quasiment pas le cas.
Ma
note : 6/10
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