Pages

vendredi 14 janvier 2022

The Romanoffs


The Romanoffs
 
À Paris, l'Américain Greg Moffat et sa petite amie Sophie rendent visite à la vieille tante du premier, Anushka La Charnay, après que celle-ci ait subi une crise cardiaque. Greg, espérant secrètement qu'Anushka – qui se dit être une descendante de la famille Romanov – mourra bientôt pour que lui et Sophie puissent hériter de son appartement, lui engage une aide-soignante. Cette dernière est une musulmane nommé Hajar, ce qui irrite profondément Anushka, qui voit la jeune femme comme étant une terroriste. Cependant, malgré des débuts pour le moins difficiles, les deux femmes finissent par se rapprocher, réalisant chacune qu’elles se considèrent toutes deux comme des étrangers qui ont subi de grandes difficultés dans leur vie. Contre toute attente, Anushka modifie son testament et décide de léguer son appartement à Hajar, au grand désarroi de cette dernière mais aussi et surtout, de Greg et de l’irascible copine de ce dernier.
 

The Romanoffs
Réalisation : Matthew Weiner
Scénario : Matthew Weiner
Musique : Anton Sanko, David Carbonara
Production : Weiner Bros, Picrow, Amazon Studios
Genre : Drame
Titre en vo : The Romanoffs
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 12 octobre 2018 – 23 novembre 2018
Langue d'origine : anglais, français, russe
Nombre d’épisodes : 8 x 80 minutes
 
Casting :
Diane Lane : Katherine Ford
Aaron Eckhart : Greg
Corey Stoll : Michael Romanoff
John Slattery : Daniel Reese
Radha Mitchell : Victoria Hayward
Amanda Peet : Olivia Wells
Christina Hendricks : Olivia Rogers
Kathryn Hahn : Anka
J. J. Feild : Jack
Inès Melab : Hajar
Louise Bourgoin : Sophie
Isabelle Huppert : Jacqueline
Hera Hilmar : Ondine
Jack Huston : Samuel Ryan
Kerry Bishé : Shelly Romanoff
Jon Tenney : Eric Ford
Jay R. Ferguson : Joe Garner
Andrew Rannells : David Patton
Marthe Keller : Anushka
Janet Montgomery : Michelle Westbrook
Cara Buono : Debbie Newman
Annet Mahendru : Elena Evanovich
Griffin Dunne : Frank Shefflied
Paul Reiser : Bob Isaacson
Ben Miles : George Burrows
Clea DuVall : Patricia Callahan
Nicole Ari Parker : Cheryl Gowans
Noah Wyle : Ivan
Mary Kay Place : Marilyn Hopkins
Ron Livingston : Alex Myers
Michael O'Neill : Ron Hopkins
David Sutcliffe : Philip Hayward
Mike Doyle : Brian Norris
Darina Al Joundi : Raha Azim
Mark Valley : Steve Lewis
Zofia Wichłacz : Nadya
Uriah Shelton : Julian Myers
Franc Bruneau : JP
Vernon Dobtcheff : Mr Audran
Morten Suurballe : Max Gruber
Évelyne Dandry : Mme Audran
Laurent Bateau : Denis
Goran Navojec : Karl
James Naughton : Dimitri
Janne Mortil : Gloria
Alexandra Naoum : la française
Regina Spektor : la chanteuse
Hélène Cardona : la présentatrice française
 
Mon avis :
 Matthew Weiner est, apparemment, un grand scénariste, réalisateur et producteur américain de séries télévisées dramatiques. Je dis apparemment car, si je dois être tout à fait franc, je n’ai jamais regardé la moindre de ses créations – eh oui, même pour ce qui est de Mad Men et Les Soprano ! Certains, en lisant ce début de critique vont probablement tomber des nues, je n’en doute pas, mais bon, que voulez vous, je ne peux pas non plus tout regarder même si je suis tout a fait d’accord pour reconnaitre que le sieur Weiner est un grand nom du média télévisuel… Ceci étant dit, histoire de chacun comprenne que, par la force des choses, je n’étais nullement un fan du réalisateur, l’annonce de la sortie d’une nouvelle série de celui-ci, intitulé The Romanoffs ne passa nullement inaperçue, il y a de cela quelques années, en 2018 et l’on peut dire sans problème que celle-ci était pour le moins attendue. Pour ma part, grand amateur d’Histoire devant l’éternel et oh combien familier de la première moitié du vingtième siècle, j’étais pour le moins attirer par une série consacrée aux Romanov, famille qui régna sur l’Empire Russe jusqu’à la fameuse révolution Bolchévique de 1917 qui finit par leur couter la vie – eh oui, ils sont comme cela nos amis communistes… Or, d’entrée de jeu, il y a presque tromperie sur la marchandise puisque The Romanoffs n’est pas une série historique, bien au contraire ! Composée de huit – très longs – épisodes, cette dernière nous montre le sort de descendants – ou prétendus descendants – de la famille Romanov qui vivraient actuellement. Bon, tout de suite, mon enthousiasme avait descendu d’un ou deux crans mais, après tout, pourquoi pas ? Nous montrer le sort de descendants de cette famille prestigieuse et au destin tragique, cela pouvait être intéressant sauf que… comment dire… en toute sincérité, The Romanoffs rate le coche et ce, de superbe manière ! Ainsi, pris individuellement, chaque épisode est bon voir très bon, même, pour ce qui est de certains d’entre eux. Le souci, c’est que, non seulement les liens sont quasiment inexistants entre chaque épisode mais que, surtout, le lien avec la famille Romanov apparait davantage comme étant un artifice scénaristique qui justifie la série plutôt qu’autre chose – après tout, si on enlève ce pseudo lien familial, chacune des histoires de ces huit épisodes tient la route. Du coup, je n’ai pas compris le concept de cette série ou plutôt, un peu trop bien : huit scénarios plus ou moins bons sont écrits, on crée un lien bidon entre chacun d’entre eux par le biais d’une pseudo descendance Romanov et on nous vent la chose comme étant une série… Désolé mais, personnellement, je vois davantage cela comme étant un attrape nigaud plutôt qu’autre chose. Cela est dommage car, pris individuellement, chaque épisode est plutôt bon et certains sont même excellents, mais bon, quelque part, il n’aurait pas fallut nommer cela The Romanoffs
 

Points Positifs
 :
- Si l’on prend chacun des huit épisodes individuellement, il faut reconnaitre que quasiment chacun d’entre eux est bon voit, très bon pour certains. Ainsi, les différents scénarii sont de qualité, plutôt prenants et on ne peut s’empêcher de se dire que, pour deux ou trois d’entre eux, il y avait matière a faire un film convenable.
- Un casting pléthorique, international et de qualité. Il est rare, en effet, de voir autant de têtes d’affiches ou de figures connues dans un tel projet et il faut reconnaitre que tout ce petit monde est pour beaucoup pour l’intérêt que l’on peut avoir à regarder cette série.
- Une petite mention, pour ma part, à Isabelle Huppert pour son rôle de réalisatrice complètement halluciné et qui m’aura fait énormément rire.
- Décors, photographie, costumes… bon, la qualité est au rendez vous et, sur ce point, il n’y a rien à redire.

Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, la pseudo origine de certains des protagonistes a la famille Romanov n’est qu’un lien complètement artificiel et bidon qui ne fonctionne pas le moins du monde tellement la supercherie saute rapidement aux yeux.
- Une série américaine avec ses qualités et ses travers, particulièrement pour ce qui est des idées reçues sur les pays étrangers – ici, ce sont particulièrement les français et les russes qui en prennent plein la gueule, les premiers pour leur supposé islamophobie, les seconds présentés comme étant des alcooliques cupides.
- Naturellement, dans ce genre de séries où chaque épisode est indépendant, la qualité alterne entre le très bon et le franchement moyen, selon les gouts de chacun…
- Ce genre de séries est intéressante lorsque les protagonistes des différentes histoires finissent par se croiser plus ou moins à un moment ou un autre, or, ici, ce n’est quasiment pas le cas.
 
Ma note : 6/10

Aucun commentaire: